L'homme à la bière

Un couple... pas tout à fait comme les autres.

Modérateur: Janus

L'homme à la bière

Messagede Janus le 25 Fév 2004, 14:51

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L'homme réclama une bière. H. alla chercher une Pelfort brune bien fraîche la posa, décapsulée, devant lui. Il inclina son verre, pour ne pas faire mousser. " Il m'a dit que tu étais docile et bien éduquée. Nous allons voir cela. Commence par te déshabiller. " H. retira son petit haut noir et translucide, doucement, boutons par boutons. Puis vint le pantalon, noir lui aussi, en cuir, le bustier qui comprimait ses seins et le brésilien de soie grise, enfin. "Tu ne portes jamais de bas ?" demanda l'homme. H. fit signe que non. L'homme la fit tourner et prit la mesure de sa beauté. Il était satisfait de sa possession d'une nuit, il était satisfait de ce qu'elle avait à lui offrir. Pris d'une soudaine inspiration, il lui ordonna de le sucer. Ce qu'elle fit. Pour se faire elle ploya et s'inclina vers le canapé, à ses genoux, ouvrit la ceinture, déverrouilla la fermeture éclair, dégrafa les boutons du caleçon et se saisit du sexe encore mou. Elle pressa, inclina, moulina et tira avant de se l'engouffrer et de se le faire grossir de la langue, tout ce qu'il voulait qu'elle fit. D'une main, il tenait son verre, de l'autre il saisit ses cheveux. D'un son étouffé, elle lui fit comprendre qu'elle aimait qu'il la prenne ainsi, ce qui lui déplut. Il posa son verre et la renversa. De cette manière, elle était bloquée, dos contre le canapé, la tête en arrière ne reposant sur rien, dans une position inconfortable. Cette attitude suffit à donner à l'homme toute sa vigueur et c'est un sexe puissant et dressé qui emplit sa bouche, manquant de l'étouffer. Des deux mains, il s'agrippa à sa nuque et, maintenant H. ainsi, usa de sa bouche jusqu'à souiller son visage de longs jets blancs. Il se détacha d'elle et lui demanda de se nettoyer.

H. tremblait. Elle se rendit dans la salle de bain. L'homme lui avait dit de rester nue mais de ne pas prendre de douche. Elle ouvrit le robinet doré, un peu kitsch, prit une noisette de savon et s'éclaboussa le visage à grand eau. Des hommes s'étaient déjà répandus ainsi sur elle mais, pour la première fois, il ne s'agissait pas de son amant attitré. Elle balançait d'un sentiment à l'autre, passant de la colère d'avoir été abandonnée par L., livrée à un homme dont elle ne savait rien, qu'elle devait satisfaire en tout sans se plaindre et la peur de ne pas mériter la confiance de son maître, faire preuve de faiblesse et, comme lorsque l'on a raté le bord du trottoir, perdre le sens de l'équilibre.

L'homme appela. Elle devait se rendre dans la chambre. Comme elle s'y attendait, les lieux étaient assortis au reste, d'un goût bourgeois et vulgaire, sans véritable luxe. Le lit était couvert de velours rouge. Près du mur du fond, un cadre métallique d'environ deux mètres de haut ôtait les doutes sur les inclinations du propriétaire. L'homme était torse nu, musclé, robuste avec un léger embonpoint. "Mets-toi devant la glace !" jappa-t-il. "Ferme les yeux" Il se glissa derrière elle. H. sentit un collier de cuir se resserrer autour de son cou. Il attacha une laisse à la boucle en métal et la guida jusqu'au lit. Là, pendant qu'à quatre pattes elle refermait les mains sur le velours, il examina de ses doigts l'intimité de H. Elle gémit quand le pouce de l'homme força son anus. Brutalement il la releva en tirant sur la laisse. Elle sentait sa présence dans son dos comme une menace, sa respiration se fit plus courte. Toujours au moyen de la laisse, il la fît se lever et la guida jusqu'au cadre métallique. Des bracelets de cuir pendaient de la barre horizontale. L'homme s'en saisit et lui enlaça les poignets. Il régla la longueur des attaches de manière à ce que H. soit obligé de se tenir sur la pointe des pieds puis il prit un martinet sur un meuble. Il le présenta à H., de face. C'était un godemiché en latex ou venaient s'insérer des lanières de cuir. "Je vais te fouetter, dit-il, mais, avant je veux que tu vois ce que je vais utiliser."

Le corps en extension, la laisse libre pendante entre ses jambes, H. n'eût plus du tout envie d'être livrée à l'homme à cet instant, la peur l'emporta. Elle n'avait aucune confiance en lui, elle ne savait pas de quoi il était capable. La frapper, la flageller, déchirer sa peau, le plus intime de sa chair, l'écarteler, la réduire à néant. Elle crût mourir. Et elle faiblit. Ses lèvres s'entrouvrirent pour laisser échapper ses supplications, son "pardon, je vous en supplie… je ne peux pas… pitié… relâchez-moi." Et un cri s'en échappa quand le premier coup s'abattit sur ses reins. D'autres suivirent, sur le dos, en haut et en bas, sur les fesses et l'intérieur des cuisses, là où cela fait vraiment mal. Et elle apprit à ne pas trop bouger de manière à ne pas lui laisser la prise sur cet endroit là. Elle ne savait plus si elle criait ou si elle gémissait. Maintenant, elle pensait à L. qui n'avait pas osé lui faire ça et elle s'ouvrait en pensant à lui, elle se répandait comme une fontaine. L'homme ne s'y trompa pas, il avait guetté ce moment là, il l'attendait avec une impatience terrible qui dardait son pantalon noir. Il saisit ses cheveux et tira violemment sa tête en arrière, le sexe de latex pénétra dans sa bouche. "Serre les dents, maintiens-le" dit l'homme pendant que sa verge faisait irruption dans son vagin, comme le bec d'un lance-flammes déchaînant l'enfer dans son ventre affamé. Elle cracha le bâillon, cria plus fort que sous les coups et plus fort encore quand il la sodomisa, que son sexe l'emplit complètement jusqu'à jouir de la semence qui se répandait cette fois en elle.

Quand L. vint la chercher, H. dormait paisiblement, sur le lit de velours rouge.
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