Céline 04 - la liaison

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Modérateur: Janus

Céline 04 - la liaison

Messagede tentation le 03 Sep 2008, 14:35

Bien entendu Céline arriva en avance chez Roland ; il lui apparut revêtu d’un peignoir beige … « il est nu là-dessous pensa-t-elle … et moi guère plus habillée … nous n’allons pas traîner » … Bon il faut que j’aille vite faire un brin de toilette … Il la félicita pour sa tenue et pour sa beauté, se jeta sur elle et l’embrassa. En la maintenant par la taille, il lui fit faire le tour de l’appartement, visite qui acheva par la chambre … où le lit était « entr’ouvert ». Il l’embrassa à nouveau, en la serrant très fort … elle s’accrocha instinctivement à son cou. Il lui caressa longuement le dos … ils reprenaient souffle de temps à autre, puis s’embrassaient encore et encore … Il saisit la glissière de la fermeture, l’abaissa un peu, puis encore …
- Attends glissa-t-elle, il faut d’abord que j’aille aux toilettes.
- N’y pense pas !
Et sans la lâcher il acheva de descendre la fermeture, abaissa les bretelles, découvrit les seins, lâcha sa bouche pour les embrasser, eux … Céline frémit … il y avait urgence : la robe glissa au sol. Au passage les mains de Roland entraînèrent la culotte … qui accompagna la robe. Céline était nue … Elle en était ravie. Il dénoua la ceinture de son peignoir, et envoya celui-ci rejoindre la robe. Son sexe était au garde-à-vous, à la grande satisfaction de la jeune dame. Il la coucha sur le dos et la rejoignit. Elle l’attira immédiatement sur elle. Ils s’embrassèrent encore. Mais ce sexe d’homme … dont sa bouche s’était nourrie la veille, qu’elle sentait là sur son corps, elle le voulait, et immédiatement … elle écarta les jambes, le saisit de ses mains, le présenta à l’entrée du sien et dit :
- Pénètre-moi ! Vite !
Roland s’exécuta. Il était surpris … Il avait prévu un tout autre scénario … la préparer doucement, « la faire monter en pression » … Et voilà, il y a une minute à peine, elle était encore habillée … et déjà il était en elle … et ce n’était pas là de la « précipitation masculine ». Il était entré en elle avec une facilité déconcertante … sa longue attente pour le rejoindre l’avaient rendue toute liquide. Très vite elle eut un premier orgasme … Il la laissa se calmer … puis il reprit ses va-et-vient. Deuxième orgasme … Au quatrième, Roland s’abandonna en elle. Il la laissa se calmer … puis se retira. Il lui caressa les seins … s’en rendait-elle compte ? Elle paraissait dans un tel état second ... quasiment inerte.
Puis elle « se réveilla » …
- Merci Roland … comme je suis heureuse … Je t’ai étonné ? … Je ne t’ai pas choqué ? … Je voulais tant que tu me fasses l’amour … je ne pouvais plus tenir … Hier dans ton bureau, alors que j’étais aux toilettes, je me disais : « je vais passer la porte … et il va me faire l’amour ». J’attendais ça. Tu as fait un autre choix … et tu as eu raison … Dans ton bureau, pour une première fois, ça n’aurait pas été très romantique … Tu m’as merveilleusement caressée … Tu m’as appris ce que c’est que d’être une femme … Je ne savais pas auparavant ! … Une révélation ! Que ça a été merveilleux ! Jamais mon ami Jérôme ne m’avait caressée en fait … et comme il était le seul homme de ma vie … Tu ne m’as pas seulement fait des caresses … tu m’as également astreinte à te faire une fellation … un truc de salope ! Et comme tu as bien fait ! Comme j’ai aimé ça … Et comme je te le referai sois-en certain … tout à l’heure quand nous aurons repris des forces ! Hier je croyais qu’un homme face à une femme qui se soumettait à lui … ne pouvait que profiter de l’occasion au plus vite … des fois qu’elle changerait d’avis … Et tu as agi tout autrement … Tu as fait de moi une femme, sans même me pénétrer … et tu m’as expliqué que la pénétration, ce serait pour le soir, bien au calme chez toi …Et comme je l’attendais le soir ! … J’avais mis une robe … Mais Jérôme a tout cassé. Pouvais-je lui dire : « je vais aller me faire faire l’amour par mon professeur … ? ». J’étais coincée. Quelle soirée atroce j’ai passée ! Et quelle nuit terrible après ! Je n’ai recommencé à vivre qu’après son départ ce matin. Alors je me suis fait belle pour toi … et je rêvais … Aussi tu comprends, après cette attente qui n’en finissait pas … je n’ai pas voulu perdre de temps … Et tu m’as fait connaître l’orgasme … Je ne savais pas ce que c’était … j’en avais entendu parler, mais … Merci Roland, tu es un as !
Il put enfin « revenir à son programme » … il lui embrassa le visage, les seins, le ventre, le sexe … Quel plaisir de sentir « la bouche de l’homme sur son sexe » ! Il l’embrassait, lui léchait les lèvres, les aspirait, les lui mordillait … il lui enfonçait la langue dans le vagin … Jamais elle n’avait connu ça … une bouche d’homme sur son sexe … encore un truc de salope ! Et comme c’était bon ! Et son clitoris ! Comme elle devint folle lorsqu’il le titilla du bout de sa langue … Comme il s’est dressé ! Et quand il le saisit de ses dents pour le tirer précautionneusement … avec toujours sa langue qui en caressait la pointe ! Elle crut qu’elle allait défaillir ... Jamais Jérôme n’avait prêté attention à son sexe à elle, un truc pas très propre … juste fait pour s’enfoncer dedans et y prendre son plaisir …
Quant à son plaisir à elle … ? Elle n’avait jamais eu que ses doigts pour s’en donner du plaisir ! … Rien à voir avec le plaisir donné par des doigts étrangers ! Elle en avait rêvé, des mains d’homme, de la caresse de ses doigts à lui sur son intimité ! … Mais jamais son sexe n’avait reçu cet hommage-là … Même les mains de Roland en fait, elle ne les avait jamais connues … puisqu’après la pénétration immédiate qu’elle lui avait imposée, il était directement reparti à l’assaut de son sexe à elle avec sa bouche. Miraculeux « cette bouche d’homme » ! … Et si elle pouvait régulièrement user de ses propres mains pour satisfaire sa sensualité, pour ce qui est de la bouche, elle n’avait aucun artifice possible : impossible de se faire plaisir avec sa propre bouche ! Quel maître ce Roland ! Il venait de lui faire connaître en un rien de temps, l’intimité de la bouche de la femme avec le sexe de l’homme, l’union de leurs sexes, et maintenant la communion de son sexe de femme avec sa bouche à lui !
Jérôme pense-t-il d’ailleurs que le plaisir sexuel ça concerne les femmes … ? Quelque fois il posait bien sa main sur son sexe à elle … pas pour la satisfaire … simplement comme on peut caresser la carrosserie de sa voiture … pour tirer satisfaction d’en être le propriétaire. Si elle voulait des caresses sur son sexe … elle n’avait qu’à se les faire elle-même ! … Comment aurait-elle pu lui faire comprendre qu’elle aspirait à ça ? Il ne se soucie pas de ses besoins de femme. Pour lui, faire l’amour avec elle, c’est surtout « se faire du bien ». À lui. Ce n’est pas qu’il ne l’aime pas, elle … non, il a de l’affection pour elle … il est prêt à l’aider pour n’importe quoi. Il l’aime … mais en copine, pas en femme, pas comme sa femme. Qu’elle soit une femme, avec une sensibilité de femme, avec des besoins de femme, il n’y a jamais pensé. Avec elle, il « se fait du bien » à lui ; elle est pour lui l’« outil » nécessaire pour ça ; en fait elle, Céline et son sexe, sont « sa propriété » … Il n’en a pas vraiment conscience, c’est comme ça. « Il la prend » au lit, parce qu’elle y est naturellement à sa disposition. Et en dehors du lit quand « le besoin s’en fait sentir » tout à coup ; alors il lui retire sa culotte, ou lui demande de le faire, il entr’ouvre son pantalon, et … juste parce qu’il s’était mis à bander, qu’il est « le mâle », il dispose d’elle, l’« outil » nécessaire à son autosatisfaction de propriétaire … La plupart du temps sans même ôter son pantalon, ni sa robe à elle … juste une relation technique de sexe à sexe. Et elle acceptait ça … elle se sentait même « honorée » : il avait envie d’elle, il est son copain, elle est sa copine … et puis c’est pas désagréable de se faire pénétrer, de sentir ensuite ce liquide chaud vivre en elle … c’est « une relation particulière » entre elle et lui. Elle trouvait même ça normal : un homme, une femme, « la baise » … ils auraient des enfants un jour … Pourquoi ferait-il des efforts ? D’ailleurs il bande déjà quand il a envie d’elle à l’improviste … et elle est fière au fond d’être « bandante » … Le plaisir de se faire baiser … Quant à son clitoris, si un des doigts de Jérôme entrait à son contact, c’était vraiment par inadvertance … il n’avait pas vraiment le temps … ni l’envie de s’occuper de « ce truc-là » ! Et ses seins ? Pourquoi leur consacrer du temps à eux aussi ? … Puisqu’il bandait déjà. Et puis les seins, engoncés comme ils étaient dans le soutien-gorge … pas très pratique … en plus ce n’est « pas très vivant » un sein … comment pourrait-il les faire vivre ? Il bandait déjà, et il avait juste envie de se vider … Quelque chose d’urgent … Et une fois assouvi … pourquoi aurait-il besoin de s’occuper de son clitoris, de ses seins … ? Le décalage homme-femme ! Ou la complémentarité … une verge, un vagin. Et elle avait toujours trouvé ça normal …
Fini tout ça … maintenant elle le trompait avec Roland, Jérôme. Le tromper ? Pas vraiment : Roland était « son homme ».Il venait de bondir dans sa vie. Et elle venait de découvrir qu’elle n’était pas qu’« une poupée gonflable ». Ah comme il l’avait fait entrer en transes ! Comme il avait pris soin de son sexe, de ses seins, de son corps ! Comme elle l’aimait cet homme ! Certes, elle n’allait pas faire sa vie avec lui, il ne serait pas le père de ses enfants … il était marié, trop vieux pour elle … un jour elle trouverait l’amour, le vrai, avec un homme de son âge …
Pour le moment, elle se sentait « bien dans sa peau ». Ils refirent l’amour …
Ensuite elle insista pour lui refaire une fellation … elle voulait la faire « comme une grande », de sa propre initiative … et ils y prirent tous deux beaucoup de plaisir.
Il lui annonça qu’il lui ferait connaître une autre fois les délices de la sodomie … Et elle a voulu ça pour tout de suite … la soif d’apprendre. Il a fallu lui faire prendre patience … une autre fois … Alors elle exigea encore une pénétration. Elle ne voulait pas arrêter de faire l’amour, elle ne se rassasiait pas d’être devenue actrice dans ce jeu du plaisir … Maintenant qu’elle avait découvert que faire l’amour ça pouvait ne pas être seulement une vague caresse agréable dans son sexe quand l’homme entrait en elle, avant qu’il ne s’y libérât, alors qu’il se déversait … Avec Roland elle avait dorénavant un rôle dans le scénario, elle pouvait elle aussi recevoir le plaisir, s’oublier dans le plaisir reçu, dans l’orgasme … L’orgasme, c’est Dieu ! Elle pouvait aussi donner le plaisir … Roland appréciait sa manière de participer à leurs ébats … ils partageaient … ils étaient un couple unis par ce plaisir qui leur était commun … ils n’étaient plus un homme qui pénétrait une femme et une femme qui s’ouvrait à lui … mais tout échange, communication.
L’après-midi a filé à une vitesse ! Leurs jeux ne s’arrêtaient pas … bien sûr il y avait eu quelques périodes de repos, et de sommeil même… Il lui fallait repartir … et comme elle le regrettait … Elle aurait bien passé la nuit avec Roland … ce serait pour une autre fois … Elle prit une douche, rangea la robe dans son sac, revêtit sa tenue « officielle » (pantalon) pour retourner à la maison. Il s’embrassèrent encore, et avant d’ouvrir la porte :
- Un jour, Céline, je te ferai épiler … je te veux vraiment toute nue … Aussi prends ton temps … et prépare ton ami avant que je ne fasse te dévoiler vraiment … car il sera étonné ce jour-là, tu ne crois pas ? Nous en reparlerons …
Elle était magnifique cette fille, son visage, ses cheveux, ses yeux, sa bouche, son cou, ses seins, sa taille, son ventre, ses jambes … sa soif de faire l’amour également … Rien à jeter ! Pourtant quand même, quelle déception tous ces poils sur son pubis, trop débordants, trop nombreux, trop longs … il fallait éclaircir ça … pas très agréable d’en avoir plein la bouche quand on lui embrasse le sexe … Ah si elle n’avait pas « son Jérôme », comment il la ferait « débarrasser » de ça tout de suite … mais il ne pouvait pas la renvoyer à la maison comme ça sans préavis … elle devait pouvoir « le préparer », son copain. Il allait se renseigner … où pouvoir la faire épiler. Bien sûr il ne lui dirait pas que c’était parce que sa toison était moche … il lui dirait que « nue », elle serait si jolie, si douce, si excitante, qu’elle serait tellement plus femme encore … Il allait se renseigner et lui en reparlerait bientôt. Et l’idée qu’il allait avoir « une femme épilée » commençait à le troubler terriblement. Jamais il n’en avait connue, de femme épilée ; en fait ça n’avait jamais été un fantasme chez lui … mais sa toison à elle, décevante comme elle était, l’idée de la faire épiler s’était imposée à lui … et il pensait qu’il allait connaître quelque chose de nouveau … et ça lui plaisait bien : elle allait être merveilleuse sa nouvelle maîtresse : belle, très belle … et en plus épilée.
Heureusement qu’elle était « mariée », sans quoi elle serait restée toute la nuit. D’ailleurs il avait l’impression que s’il lui avait dit : « tu restes », elle ne serait pas retournée chez elle. Il ne lui avait pas été facile de renvoyer cette fille magnifiquement belle, très douée, à qui il allait devoir tout apprendre … mais il n’allait pas déstabiliser son couple pour elle … ni déstabiliser le sien ; si le sien à elle éclatait, amoureuse comme elle était, il l’aurait sur les bras. Et ça il ne le voulait pas. Et puis aujourd’hui il n’avait pas travaillé … elle non plus … il était chercheur, il n’allait pas mettre ses travaux en péril pour elle. Il fallait « la conserver » en couple, en couple avec Jérôme … Ils prendraient du plaisir ensemble … et vivraient chacun de son côté … comme vivent un professeur et une étudiante … même s’il allait modifier pour elle le programme de la préparation de sa thèse …
Ce n’était pas la première fois qu’il « se faisait » une de ses étudiantes. Avant Céline il y en avait eu quelques unes … mais, elle, elle était « spéciale ». La promiscuité du professeur avec de belles jeunes femmes fait, que sans être vraiment un dragueur … certaines sont si belles … et elles ont tant d’admiration pour leur professeur, qu’il arrive que … Ça dure plus ou moins longtemps, elles sont plus ou moins belles, plus ou moins douées, … mais Céline c’est autre chose … belle et douée … et tellement demandeuse … Et « toute neuve » avec ça. Elle a un mec, qui même s’il l’a dépucelée et s’il la saute de temps à autre, n’en a pas fait une femme … Comme elle a été émerveillée par ce qu’elle avait découvert de l’amour avec lui, elle n’avait pas pu ne pas lui dire combien sa vie avec Jérôme était terne. Il avait été étonné de ces confidences-là : encore une première … ses autres maîtresses étaient discrètes sur leur vie privée, elles savaient « se compartimenter » … Mais Céline venait d’avoir une révélation ! Et elle n’avait pas pu, confiante en son prof, lui taire le bonheur qui venait de s’imposer à elle. Il y avait tout à construire chez elle… un chantier vierge … Dommage qu’il ne l’ait pas connue véritablement « au kilomètre zéro », il aurait pu mettre une pédagogie spéciale au point pour elle … Mais elle avait « si peu de kilomètres au compteur » qu’il avait tout à lui révéler : elle avait bien perdu sa virginité certes, elle mettrait toujours son sexe à la disposition de son copain certes … mais d’une manière tellement « extérieure » … Outre ses cours sur les lasers, sa spécialité, il allait donc lui donner des cours d’« amour », il allait « la former ».
Céline reprit la route de chez elle … bien tard. Elle était ravie … il l’avait enfin « prise », ou plutôt elle s’était « imposée » … Depuis la veille, elle en était malade … il y avait eu urgence. Comme elle avait été déçue de l’initiative malheureuse de Jérôme la veille … comme la matinée avait été longue … comme elle avait fantasmé avant l’heure du rendez-vous … Et elle avait découvert qu’il y avait des hommes sur cette terre, pas seulement Jérôme, et depuis peu Roland … mais ces fantasmes-là n’étaient que des fantasmes, elle allait être fidèle à Roland. Excitée comme elle l’était, elle l’avait pratiquement violé, en arrivant chez lui … Elle l’avait d’abord dragué … et ensuite violé … mais de quoi elle allait se montrer capable ? Elle avait décidé de faire un brin de toilette dès son arrivée chez lui car elle ne voulait pas qu’il la découvrît « inondée » … elle avait honte de cette faiblesse-là. Mais il l’avait prise à froid … et elle avait trouvé ça très bien. Et comme il était facilement entré en elle, elle qui la veille craignait que ce sexe énorme n’ait des difficultés à se faire place dans son intimité à elle … Après cette première pénétration en urgence, ils avaient pu faire l’amour d’une manière « un peu plus soignée ». Bien sûr, elle avait voulu lui refaire une fellation … Il était tellement « écrit » dans sa cervelle « pipe égale salope » qu’elle avait voulu recommencer tout de suite … c’était si bon ... et elle ne se considérait pas comme une salope, pas du tout. Le pauvre homme … comme elle avait été demandeuse tout au long de cet après-midi … Il lui avait parlé sodomie … bien sûr qu’elle voulait ça ; elle l’aurait voulue tout de suite … mais il lui avait expliqué que ce serait pour une autre fois … Bien sûr un homme ce n’est pas une machine à baiser … et pourtant combien elle avait exigé, assoiffée de sexe comme elle était devenue ! Il y avait eu cette première pénétration sauvage qu’elle lui avait imposée, puis une seconde plus élaborée, enfin cette fellation qu’elle avait exigée ensuite. Et encore des pénétrations … Elle l’avait complètement « essoré » … Il n’est pas prêt à pouvoir honorer sa femme après son passage dans mes bras. Et cela l’enchantait … d’avoir volé son homme à une femme qu’elle ne connaissait pas … tout le sperme que je lui ai « tiré » ! » … Il va falloir qu’il reprenne des forces pour pouvoir à nouveau la contenter … et je veillerai à ne pas le laisser se reposer. Quel bonheur ce sperme ! Celui qu’elle avait avalé … et celui qui séjournait toujours dans son vagin … Rien à voir avec ce liquide qu’elle recevait d’habitude en elle … et qui lui faisait du bien. Elle avait pris une douche, certes … mais pas une douche interne … ce sperme-là elle avait voulu « le conserver ». Et quand Jérôme allait la sauter à la va-vite le soir, le sien allait se mélanger à celui de « son homme ». Bien sûr qu’elle n’allait pas se refuser à Jérôme … heureuse comme elle était … pour éviter au maximum les explications vaseuses qu’elle allait devoir lui donner pour expliquer son retard … Quand il l’aura sautée, il se sentira mieux, et ne se montrera pas agacé par son retard. Il allait la sauter … et tout rentrerait dans l’ordre … oui, mais elle allait quand même faire un brin de toilette auparavant … Bien entendu qu’il mélangeât, sans le savoir sa semence à celle de Roland, cela l’amusait … mais si même pressé comme il allait l’être, il en venait à détecter, même sans en prendre vraiment conscience, l’odeur du sperme de son rival … ? Non, elle ferait un brin de toilette en arrivant … c’était plus sage.
Mais comment les choses allaient-elles s’organiser maintenant … le plaisir avec Roland … la coexistence pacifique avec Jérôme … et la coexistence pacifique, ça passait d’abord bien sûr par le laisser continuer à la sauter ; satisfait, il ne se poserait pas problème … et puis ça irait vite. Comme d’habitude. Roland lui avait dit qu’il allait la faire épiler. Pourquoi pas, si ça lui plaisait ? Mais comment allait-elle expliquer la perte de sa toison à Jérôme ? Si elle pouvait lui cacher Roland, la perte de sa toison, elle ne pourra pas la lui cacher … et comme ils n’avaient jamais parlé « érotisme » entre eux, quels arguments elle allait trouver ? Il allait falloir qu’elle y réfléchisse ! Roland lui voulait le sexe nu … elle ne pouvait pas lui refuser ça … et puis, parce que justement ça venait de lui, ça lui faisait envie de se retrouver bientôt le pubis nu. Elle voulait lui plaire … elle raffolait de faire l’amour avec lui. Déjà … même s’ils n’en étaient qu’au début de leur relation. Elle avait adoré le prendre en bouche … elle adorerait aussi la sodomie … et son sexe nu. Roland est « son homme » … elle veut tout ce qu’il désire. Il allait lui faire « déshabiller » le sexe … mais comment on fait ça ? Qui fait ça ? Où ? Il faudra qu’elle le lui demande … Elle avait vu des photos de femmes au « sexe nu » … complètement ou partiellement. Comment ce serait pour elle ? À ce qu’elle avait pu comprendre, pour elle, ce serait « le sexe complètement nu » … mais avait-elle bien compris ? Il faudra de toute façon qu’elle en discute avec Jérôme … mais qu’est-ce qu’elle allait bien pouvoir lui dire ? C’est comme si elle allait avoir lui dire qu’elle voulait aller dans une boîte d’échangistes. Ah ce qu’il l’agaçait ce Jérôme ! Il allait falloir lui donner des raisons pour ses retards qui allaient se succéder, pour ses poils qui allaient disparaître … Pour les retards … lui servir des « vides-couilles », ça devrait suffire … Mais pour l’épilation … ? Et si son sexe nu se mettait à lui plaire à Jérôme ? S’il se mettait à le lui embrasser ce sexe nu, à s’intéresser à lui … à lui donner du plaisir ? Et dans ce cas, est-ce qu’elle trouverait ça bien ? Et si oui … ce serait tromper Roland, ça … Elle entrait complètement dans l’absurde, elle la physicienne ! Elle avait un mec … qu’elle trompait avec son professeur … et elle avait soudain peur d’en arriver à tromper son amant avec « son fiancé » … ! Le domaine de l’absurde ! Quand même … on ne sait jamais … pourrait-elle devenir la femme de deux hommes ? En les trompant l’un et l’autre ? Sûrement pas … elle allait rester fidèle à Roland.
Elle est rentrée ; il ne lui a pas posé de questions ; il lui a juste dit : « je n’ai rien préparé … pas envie … si on allait au restau ? ». Elle a accepté tout de suite … il ne lui demandait rien … Mieux valait éluder. Elle lui a dit qu’elle allait passer une robe. Devait-elle faire un brin de toilette ? Ou conserver la présence de Roland en elle ? Raisonnable ou fleur bleue ? Elle a choisi, un peu désenchantée, la raison. Voulant éviter de devoir excuser ce premier retard, elle s’est montrée agréable à table. La soirée a été charmante. Une fois rentrés, une fois au lit, comme prévu il a voulu la sauter … elle a accepté tout de suite, ravie : il allait « se vider les couilles », … et « repu », il ne se montrerait pas plus curieux.
Roland et elle prirent « leurs habitudes » ; bien entendu ils travaillaient, lui à ses recherches et à ses cours, elle à sa thèse. Mais pratiquement tous les jours, ils allaient prendre « leur récréation » dans l’appartement. Il s’était assuré qu’elle utilisait bien une méthode contraceptive ; elle le lui confirma. Une quinzaine de jours après le début de leur liaison, elle refusa d’aller à l’appartement … elle avait du travail ; il s’étonna :
- Tu as tes règles ?
- Oui.
- Et tu fais grève pour ça ?
- Oui.
- Tu ne fais pas l’amour quand tu as tes règles ?
- Non, ça ne se fait pas.
- Ça se fait … il suffit de bien protéger le lit.
- Ça ne se fait pas, et puis ça pourrait me faire mal.
- Tu as les règles douloureuses ?
- Non.
- Alors tu n’auras pas mal. Même si ta pudeur en prend un coup la première fois … Et puis, si vraiment … dans ce cas tu pourrais « rester couverte » et on s’occuperait autrement … Mais t’inquiète pas, tu verras, tu vas aimer.
Ils rejoignirent l’appartement … et elle s’initia à la pénétration vaginale pendant les règles.
Les jours, les semaines passèrent … elle rentra souvent tard … à cause des travaux nécessaires à sa thèse. Roland l’aida à trouver quelques « stages » de-ci de-là, des stages sinon nécessaires, du moins « utiles » ; bien sûr ces voyages se faisaient à deux. Il la désirait toujours autant ; elle ne se lassait pas de son vieux professeur.
Elle était devenue une excellente étudiante ès-sexualité ; elle maîtrisait bien maintenant son métier de femme. Elle aimait l’homme, « son homme » … Elle adorait prendre des initiatives ; la sexualité « classique » avec toutes ses positions imaginables et inimaginables lui fournissait maintes occasions de démontrer son excellence. Pourtant elle affectionnait particulièrement la fellation ; là ses initiatives pouvaient pleinement s’épanouir car elle se sentait maîtresse du jeu : là elle « s’offrait »Roland ; en quelque sorte il lui était « livré ». Oh combien elle aimait lui travailler le sexe de ses doigts, de ses lèvres, de l’intérieur de ses joues. Comme elle aimait enrouler sa langue autour … Et le sentir se vider longuement ! Et là encore elle imposait son récent savoir-faire : tantôt elle dégustait sa semence, la roulant longuement dans sa bouche avant de l’avaler ; mais aussi elle maîtrisait une autre technique : elle le maintenait bien callé au fond de sa gorge qu’elle tenait ouverte, et là elle sentait le doux et chaud liquide lui envahir l’œsophage. Elle en « ressortait » certes essoufflée, mais quel sentiment de puissance elle en retirait : rien à voir avec « un truc de salope », bien au contraire, c’était la perfection, de la haute technicité. Mais elle appréciait également la sodomie, cette méthode un peu « symétrique » à la fellation : là elle n’avait plus le contrôle des opérations, c’est à Roland qu’elle revenait … Et combien elle jouissait d’être devenue son objet … complètement abandonnée. Elle « se donnait ». Il la préparait longuement, la lubrifiait avec soin, l’excitait avec un vibreur. Une fois en elle, il lui flattait le sexe, tout le sexe … il était tout liquide, naturellement liquide, pas grâce à un lubrifiant, lui. Souvent il lui excitait le clito, d’abord avec le doigt, puis avec un vibreur … elle devenait folle. Alors il lui enfonçait un gode dans le vagin, et lui imprimait, là, également des va-et-vient. Elle hurlait ! … tant pis pour les voisins … Ressentir ces deux pénétrations qu’elle confondait presque, tant elles étaient physiquement proches. L’orgasme des orgasmes ! Quel plaisir encore quand le sperme s’écoulait chaud en elle. Étrangement, même si l’initiative ne lui appartenait pas, elle ressortait de là complètement exténuée.
Un fantasme s’imposait à elle, un fantasme, seulement un fantasme … et bien sûr elle n’en parlait pas à Roland : il lui faisait une double pénétration … mais si deux hommes avec chacun un sexe d’homme la pénétraient à la fois, deux sexes d’hommes et non pas seulement le sexe de Roland et un gode, deux sexes qui s’écouleraient en elle ! Et puis pourquoi pas un troisième dans la bouche … mais là, ce troisième dans la bouche, contrairement aux fellations qu’elle faisait à « son homme », elle ne pourrait pas « le contrôler », elle en serait aussi l’esclave … Devenir l’esclave de trois sexes à la fois, qui chacun de son côté, l’inonderaient. Un fantasme, un fantasme seulement, parce qu’elle allait rester fidèle à Roland … et ne prendre plaisir qu’avec lui.
De temps à autre il lui reparlait de sa toison à faire disparaître ; elle aurait à parler à Jérôme de cette envie qu’elle avait de « se faire déshabiller le sexe » … mais quoi lui dire ? Elle avait interrogé Roland … qui ne savait pas bien comment procéder. Il savait que ça se faisait, mais où … ? Peut-être chez une esthéticienne ? Il allait se renseigner. Et comme il ne fournissait aucune information à Céline, elle ne pouvait pas « préparer » Jérôme. Roland lui parlait régulièrement de cette épilation ; elle s’était habituée à l’idée … mais comment elle allait « gérer » Jérôme ? Bah, on verrait.
Il finit par se renseigner … il fallait en finir avec cette affreuse toison ! Ce serait dans un salon de massage asiatique. Il allait prendre rendez-vous ; ils s’y rendraient tous deux.
tentation
 
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