Lou-Di-Han sonna. Quelques secondes plus tard « l’ombre asiatique » parut.
- Lu-Xin-Do, prends mon téléphone dans la salle de massage, appelle Madame Mia-Soun, et demande-lui si elle peut m’accorder une minute au téléphone ?
- Oui Lou-Di-Han.
Peu de temps après Lu-Xin-Do réapparut avec le téléphone.
- Madame Mia-Soun t’écoute.
- OK, merci … tu peux disposer. Armelle, tu es bien sûre de ce que tu veux ?
- Absolument certaine.
- Madame Mia-Soun, c’est Lou-Di-Han … Armelle est là ; elle est déçue évidemment de s’être retrouvée seule chez nous. Je lui ai proposé un massage comme vous me l’avez demandé … Mais elle voudrait également pouvoir profiter des compétences d’un homme. D’un homme capable d’agir avec elle comme l’a fait Martial les autres fois, un homme qui puisse lui donner beaucoup de plaisir … et longtemps. Et surtout d’un homme sain, car elle veut qu’il opère sans préservatif. Vous pourriez en trouver un rapidement ? … Merci Madame Mia-Soun, je la masse comme convenu … et si vous le trouvez cet homme, appelez-moi. À bientôt j’espère.
- Allez Armelle, elle va essayer de le trouver ton merle blanc, et elle me rappelle. On y va, je te masse, et si l’homme elle ne le trouve pas, je te garantis que c’est moi qui vais « me la faire l’Armelle », et tu verras ce ne sera pas mal du tout. Mais je te souhaite de ne pas avoir à en arriver là … un homme c’est mieux n’est-ce pas ? C’est bien d’un homme que tu veux ?
Lou-Di-Han savait que Madame Mia-Soun suivait « son travail sur Armelle » depuis son bureau. Et elle devinait qu’elle était enchantée de la nouvelle tournure que prenaient les choses. Le scénario se simplifiait : quand Laurent arrivera, il sera souhaité, mieux attendu avec impatience par Armelle. Évidemment pour donner le change, Lou-Di-Han avait dû appeler Madame Mia-Sou, et elles allaient maintenant jouer à « la recherche du mâle ». Restait à la préparer soigneusement, l’Armelle. Lou-Di-Han l’entraîna, nue, dans la salle de massage, une Armelle apaisée … car elle avait fait le bon choix et elle l’assumait.
- Installe-toi sur le dos.
Elle lui massa les épaules et la poitrine, le ventre … puis elle contourna la table, ne s’attarda pas trop sur les jambes. Elle les écarta, lui flatta le sexe …
- Tu aimes ça, dis ?
- Tu le vois bien … mais une femme qui s’occupe de mon sexe, ça me gêne un peu …
- Allons allons ! Sûr Madame Mia-Soun va résoudre ton problème. Mais pour le moment, je n’ai encore aucun homme à te proposer … pour le moment en tout cas.
- Bien sûr que je l’attends cet homme que recherche Madame Mia-Soun … Mais s’il ne vient pas, eh bien ce sera « à toi de jouer » … de toute façon, il faut que je sache vraiment si je suis homo.
- Homo, oh non tu ne l’es pas, pas vraiment … mais tu apprécies de te faire faire « une petite gâterie » par une femme. Sûr, cela te fait envie. Non ?
- Tu as raison, j’en ai envie.
- Soit … un jour … nous deux … Sois-en certaine ! Mais dis-donc, si je te proposais un homme pour te masser, un spécialiste du massage … avec des mains d’homme, un cops d’homme, un regard d’homme, tu aimerais ?
- Je crois que oui … ce serait une expérience à faire.
- Il te masserait … il t’exciterait … et ensuite il te calmerait …
- Ah oui, je vois. Toi ta spécialité, c’est : «je masse, j’excite, et je passe la main » ou plutôt « … et maintenant à toi, tu la baises ». Lui si je comprends bien, il va me mettre en condition … et il effectuera ensuite le service après-vente ; c’est : « je masse et je baise » … directement du producteur au consommateur, sans intermédiaire. Exact ?
- En quelque sorte.
- J’achète bien sûr !
- Dis donc, « l’homme », tu en veux ! Tu deviens insatiable, nymphomane …
- Oui … des années que je vis avec un mec … et qu’est-ce que j’ai fait avec lui ? … Quand il en a besoin, si je suis au lit : « écarte tes jambes », ou si je suis habillée : « enlève ta culotte » … Si j’avais pas rencontré Robert, j’aurais jamais su que j’avais des seins, un clito, une bouche, un cul … j’aurais jamais su que j’étais une femme … qu’on pouvait me désirer, m’amener à désirer … J’étais un être asexué … Et il y a eu Robert … puis Martial … Avant je ne savais pas qu’un homme pouvait me séduire, me conquérir, me faire envie, qu’il pouvait prendre possession de mon corps et de mon sexe, me faire sienne, quoi … Je ne savais pas ce que c’était que d’attendre la pénétration, d’accueillir sa semence, de sentir celle-ci me coloniser … Avec Jérôme, qu’est-ce que je savais de la sexualité ? Qu’il me rentrait dedans, qu’il me besognait un peu, et qu’il me laissait dedans enfin un vague dépôt issu de son agitation … avant de passer à autre chose. En trois minutes c’était rapé. Et je trouvais ça normal ; il avait été mon copain au lycée … un jour on avait décidé de faire comme les autres, on avait fait l’amour … puis on s’était mis ensemble. À dire vrai, la sexualité, l’érotisme, ça m’avait jamais vraiment intéressée. Et quand je voulais un peu de plaisir, j’avais mes doigts … je croyais en fait que pour une femme, il n’y avait que ça. Mais maintenant ! Les hommes j’en ai envie, je veux qu’ils s’intéressent à moi. Je veux rattraper le temps perdu. C’est mal, dis ?
- C’est pas moi qui vais te dire que c’est mal. Au contraire. Je vais voir avec Madame Mia-Soun et lui demander si Jean-Marc pourrait s’occuper de toi. Si elle est d’accord … peut-être la semaine prochaine ; il est en vacances en ce moment … Si elle veut bien … et sil n’est pas « surbooké ». Tu verras, c’est un as. D’ailleurs moi, il m’est arrivé d’utiliser ses compétences … entre collègues ça arrive … et je peux te le dire : extra, le vrai pro. Aussi Madame Mia-Soun est toujours submergée par les demandes de « certaines dames » qui veulent qu’il « les travaille un peu ». Et s’il lui reste du temps libre, crois-moi, il y a toujours une des charmantes collaboratrices du salon qui essaie de se l’accaparer. Mais je parlerai pour toi.
- D’accord pour la semaine prochaine … Un homme qui me masse … et qui me saute … ça ne doit pas être mal … surtout s’il est comme tu le prétends. La semaine prochaine, OK … mais pas plus tard s’il te plaît. Après j’aurai mes règles … et je ne voudrais pas attendre qu’elle soient finies.
Plus question de faire trop attendre Laurent, pensa Lou-Di-Han, maintenant qu’elle est psychologiquement prête, je vais « la rendre folle », et rapidement. Et quand Madame Mia-Soun verra sur son écran qu’il est temps, elle l’annoncera, Laurent. Lou-Di-Han fit « se jeta » donc sur ses seins, qu’elle massa avec attention … un massage « très pointu », les aréoles, les tétons, … Puis les tétons, elle les prit en bouche … Oh comme Armelle revivait !
- Tu aimes ça, dis !
- Oui j’aime ça … même pratiqué par une femme …
- Peut-être que Madame Mia-Soun va pouvoir faire quelque chose pour toi, t’envoyer rapidement un homme. Crois-moi, elle cherche.
Lou-Di-Han approcha doucement ses lèvres de celles d’Armelle ; elle accepta sans hésiter l’échange d’un long baiser.
- C’est bon Armelle ?
- Sans aucun doute. Allez, je vais m’occuper de ton sexe maintenant … et tu vas hurler … et crois-moi si un homme passe dans la rue et t’entend, il va foncer sur toi …
- Tu as de l’imagination !
- Allez, pas de manières, relève les genoux et écarte tes jambes. Au max, pas de manières !
Armelle obéit sans aucune hésitation. Caresses, bisous, pincements du clito entre les dents … Elle se mit rapidement à hurler.
- Allez, laisse-toi aller Armelle … laisse-toi aller … Je vais encore te pincer le clito avec les dents … et je veux t’entendre crier encore plus fort … avoue que tu adores !
- Oui j’adore … et avec une femme encore ! … j’ai honte …
- N’aie pas honte … je n’ai aucun mec à t’offrir pour le moment … mais Madame Mia-Soun à force de t’entendre, aura pitié de toi et t’en trouvera un… Allez, nous allons nous embrasser encre une fois … et je reviendrai te refaire gueuler … reste bien les jambes ouvertes !
Elles s’embrassèrent longuement …
- Tu aimes ?
- Oui, j’aime … je suis homosexuelle, sûre … faudra, comme tu me l’as dit, qu’on aille au lit un jour toutes les deux, que j’en aie le cœur net …
- Oh que non que tu n’es pas homo … comme tu me lâcherais tout de suite pour un mâle …
- Tu crois ? Mais s’il n’y a pas de mâle … Que nous deux ? Tu sais tu me tentes …
- Je le sais … d’ailleurs je vais « te jouer à l’homme », tu vas voir.
Lou-Di-Han ouvrit un tiroir, se saisit d’un gode de bonne taille, le passa devant les yeux d’Armelle … Le téléphone sonna.
- Bonjour Madame Mia-Soun … Ah mais voilà une bonne nouvelle, elle va être contente notre petite Armelle … Dans cinq minutes vous me dites … Ah, c’est Laurent … Oh mais elle en a de la chance ! Sûr que celui-là va nous la satisfaire, notre Armelle … il est génial ce gars ! Au revoir Madame Mia-Soun.
- Tu as entendu … Il arrive. Laurent qu’il s’appelle. Tu as de la chance, c’et vraiment un homme du tonnerre. Toutes les filles d’ici adorent faire l’amour avec lui. Moi aussi, tu sais. Allez, gueule … rien qu’à le voir ce gode, tu devrais te mettre à gueuler… Remonte et écarte tes jambes ! Mieux que ça, au max ! Sans quoi comment tu veux que je t’en fasse profiter ? Allez, plus haut, plus ouvert je t’ai dit ! Si tu n’y mets pas tu tien, je vais rien pouvoir faire avec ce truc ! Il te plaît au moins ?
- Bien sûr, mais t’as vu la taille !
- T’inquiète … tu en utilises souvent des godes ?
- Jamais … tu sais jusqu’à il y a peu, comme je t’ai dit j’étais restée une espèce de pucelle … ce n’était pas le mec avec qui je vis qui … En fait c’est Robert qui m’a fait découvrir le plaisir … et Martial … Je viens juste de me faire déflorer … et de partout. Le Martial, ah celui-là, il voulait seulement me sauter … et maintenant qu’il a tiré son coup … au revoir mademoiselle !
- Peut-être ? Tu sais les hommes … mais t’accroche pas à « un homme », pense « l’homme » … sans t’inquiéter de son identité. Fais-en usage, c’est tout ! Ça va ça vient, ce qui compte c’est « l’homme » et le plaisir qu’on prend avec. Peu importe qui il est … tiens, là Laurent … sans doute tu le reverras plus après … mais prends ton plaisir avec lui. Pense « c’est l’homme », et surtout pas « c’est Laurent ». Après lui, il y en aura d’autres. Tu prends ton plaisir, tu oublies … et il y en aura d’autres, t’inquiète !
Elle se pencha, lui saisit le clito entre les dents et le titilla de sa langue … ses jambes s’écartèrent d’elles-mêmes. Puis elle entreprit de « la travailler » en faisant tourner la pointe du gode sur l’entrée béante de son vagin. Et cette simple pression du gode sur son intimité déclencha des gémissements chez Armelle.
- Allez, laisse-toi aller, gueule, gueule plus fort !
- Mais tu ne vas pas m’enfoncer ce truc là quand même ?
- Que si … mais un peu à la fois, que tu aies le temps de le déguster. Je veux t’entendre hurler de plaisir. Concentre-toi sur ton plaisir … bientôt « ton homme » va arriver … prépare-toi … Pour lui. Si tu veux qu’il « te travaille bien », fais-toi bandante !
Continuant ses mouvements de rotation, elle enfonça résolument la pointe du gode en elle, quelques centimètres seulement, juste pour écarter les parois de son intimité et qu’il s’y fasse une place. Puis elle entama résolument des va-et-vient, le faisant pénétrer un peu plus à chaque fois, mais avec modération tout de même. Les petits reliefs dont il était orné lui « labouraient » l’intérieur du vagin. Armelle hurlait maintenant de plaisir. Puis peu après, tout à coup, silence : Laurent venait d’entrer, et Armelle le regardait dubitative … devait-elle avoir honte, faire comme si de rien n’était … ? Elle avait un peu resserré ses jambes, par réflexe, mais les avait laissées levées … De toute manière, avec le gode partiellement dans le sexe … ?
Aucune parole ne fut prononcée. Lou-Di-Han écarta fermement les jambes d’Armelle, qui ne manifesta aucun signe de défense, et reprit des va-et-vient de plus en plus résolus, et toujours accompagnés de légères rotations … Les hurlements reprirent … moins forts … la présence de l’homme … Mais quand même encourageants : Armelle s’abandonnait délibérément à son plaisir de femme. Ses hurlements s’intensifièrent. Le gode la pénétrera un peu plus encore. Pendant ce temps, Laurent, qu’elle ne quittait pas des yeux s’était approché d’elle, le peignoir ouvert, le membre dressé. Elle n’avait d’yeux, dans les miroirs, que pour ce membre, ce membre qui allait entrer en elle, prendre possession d’elle, la travailler, se vider en elle. Il se plaça à hauteur de sa taille, qu’il flatta, laissant son sexe lui frôler la hanche. Elle s’en saisit fermement. Lou-Di-Han cessa alors toute activité, laissant le gode en place, enfoncé en elle … afin de laisser Armelle se concentrer sur le membre de Laurent ; elle cessa ses hurlements :
- Donne ! Dans ma bouche !
Laurent s’approcha de sa bouche dans laquelle il se planta résolument. Il lui saisit également, de ses deux mains, énergiquement la tête et prit en maître possession de la bouche d’Armelle. Elle appréciait et le lui démontrait en enroulant sa langue autour de son sexe, lorsque celui-ci à peine entré, lui en laissait la possibilité. Mais encore quand il la pénétrait profondément, ses lèvres s’arrondissaient autour de son membre, en accompagnement des coups de pilon par lesquels il lui labourait la gorge. Pourtant leur position à tous les deux était inconfortable … pour Armelle parce qu’allongée, le corps à plat et la tête tournée, elle avait le cou tordu. De plus elle était dans l’impossibilité d’utiliser ses mains … Lui parce que vertical, et il était obligé de tenir « douloureusement » son sexe à l’horizontale pour l’offrir à Armelle. Lou-Di-Han, qui voulait que cette prise de contact-là soit brève … une simple mise en bouche si on peut dire, reprit doucement les va-et-vient du gode, de plus en plus profondément, toujours en le faisant tourner. Bien entendu Armelle lâcha le membre de Laurent pour s’adonner plus facilement à ses hurlements. Il entreprit alors de lui masser les seins et de lui mordiller ses tétons dressés.
Armelle était dans un état second … Lou-Di-Han lui laissa le gode planté dans le vagin et contourna la table. C’est elle qui lui massait les seins maintenant … tandis que Laurent allait se positionner à l’autre bout de la table. Armelle était-elle vraiment consciente de la permutation qu’ils avaient opérée ? Sans doute.
Laurent joua à son tour du gode, le fit tourner sur lui-même et lui fit faire des va-et-vient très pénétrants. Les hurlements repartirent de plus belle. Il retira le gode, approcha sa bouche du sexe resté tout béant et inondé, l’embrassa, le lécha, le mordilla. Puis il lui attrapa le clito, l’excita de sa langue, le suça … le saisit franchement de se dents. Hurlements de plaisir encore.
Le moment de faire « son métier d’homme » était arrivé: il se redressa, tira Armelle jusqu’au bord de la table en lui maintenant les jambes écartées. Lou-Di-Han accompagna ce mouvement et continua à lui masser les seins. Il lui leva les jambes à la verticale, qu’il posa ouvertes sur ses épaules, lui saisit vigoureusement les hanches et la pénétra d’un coup. Les hurlements continuèrent. Positionnée comme il l’était, il lui martelait énergiquement le fond du vagin, Mais elle, comme si elle en voulait plus encore, l’aidait à la pénétrer plus profondément : elle enroula ses jambes autour de sa taille et fit sautiller son bassin. Il venait de « la prendre », mais elle ne voulait pas que cette prise de possession de son intimité fut passive, elle voulait y participer. Elle hurlait, hurlait.
Qu’elle est bonne ! Ah cette nénette ! Il décida de faire durer leur plaisir, de la savourer un max … il savait qu’il n’allait « se la taper » qu’une seule fois, qu’il devait la déguster. Et ses orgasmes ! Comment une fille peut-elle en avoir autant ? Ils se suivaient comme les voitures sur l’autoroute ! Alors il laissa se perpétuer cet enchantement, la burinant le plus possible. Ah ce qu’elle aime ça ! Comme elle est bonne ! Enfin il se laissa aller. Quelle jouissance de se vider en elle ! Et comme elle jouissait elle aussi ! Ses orgasmes ne cessaient toujours pas. Comme elle en veut cette fille ! Qu’il en avait du foutre à lui donner … et ce qu’elle en voulait du foutre ! Il continua ses va-et-vient un certain temps, puis resta encore en elle jusqu’à ce qu’elle se calme. Comme elle l’apprécie mon zob ! Elle, c’est le paradis ! Mardi je « le suis fait Lou-Di-Han et Milène », des sacrés coups ces filles, des vraies pros ! … Mais celle-ci !
Elle lui sourit ; il lui rendit son sourire, lui tira les bras, la posa sur ses jambes et l’embrassa. Comme elle appréciait ça aussi ! Ils restèrent ainsi bouche contre bouche, enlacés. Puis brusquement, sans lui laisser la moindre possibilité de réagir, il la mit à genoux et lui enfonça dans la bouche son sexe qui avait déjà retrouvé une certaine rigidité. Elle se mit à « le travailler » avec soin, tout en lui enfonçant les doigts dans ses bourses. Le sexe de Laurent ne tarda pas à répondre « présent » à nouveau. Et plus il reprenait de l’ardeur, plus Armelle y mettait elle aussi du sien. Et elle continua jusqu’à ce qu’elle ressentît qu’il allait de nouveau éjaculer. Alors elle le lâcha, prit Laurent par la main et lui dit : « viens ! » ; Elle l’emmena sur le lit, chassa son soutien-gorge qui y avait atterri, s’allongea sur le côté et dit à Laurent : « allonge-toi dans l’autre sens ». Elle le reprit en bouche … et quand elle le sentit à nouveau prêt à partir, elle accueillit son membre au fond de sa gorge et le laissa s’y déverser calmement. Elle était évidemment très essoufflée, Laurent s’allongea à ses côté, dans le même sens cette fois, et lui caressa doucement les seins. Mais quels seins elle a cette fille ! Il lui flatta également le sexe … elle écarta les jambes pour lui faciliter la tâche. Et quelle pipe ! Comme j’ai de la chance ! Quelle femme !
Il songea alors qu’il l’avait sautée, qu’elle lui avait fait une pipe … mais sans qu’il ne lui ait même adressé une seule parole. Il avait bien fait son boulot, la première partie du programme avait été respectée. Il avait encore à la sodomiser … Lou-Di-Han lui avait dit : « le Grand Chelem … et même plus ». Sûr qu’ils allaient le faire « le Grand Chelem » … et même plus. Elle allait accepter tout ce qu’il voudrait … Quand il lui avait planté son sexe dans la bouche sans lui demander son avis, après l’avoir baisée et embrassée, elle n’avait pas eu le moindre mouvement de recul … Et il ne lui avait encore rien dit … il l’avait « travaillée en cinéma muet ». Elle, elle lui avait parlé ; un peu, seulement le minimum comme : « Donne ! » ou : « viens ! » … des ordres brefs pour lui signifier qu’« elle le voulait ». Quelle fille !
Enfin, son souffle retrouvé, elle lui sourit à nouveau … il approcha sa bouche de la sienne … et elle accepta son baiser. Elle lui caressa les cheveux, le cou … une de ses mains s’assura de l’état de son sexe … Elle semblait ne plus vouloir lui lâcher la bouche.
- Comme tu es belle ! Tu t’appelles comment ?
- Armelle, et toi ?
- Moi, c’est Laurent. Tu sais que je t’adore ?
- Tu m’adores … Oui oui, je connais ça … tu vas bientôt me dire que tu m’épouses … Tu avais envie de te faire une fille, tu te l’es faite, tu as pris ton pied, j’ai pris le mien … alors pour l’adoration … Et pourquoi pas l’amour ? Tu as envie de « te la retaper la fille » ? … Aussi ne raconte pas de salades … elle, elle n’a pas vraiment envie de repartir tout de suite … Donc inutile de te lancer dans des fioritures. Profitons donc l’un de l’autre ! Enfin si tu tiens la distance … pour le moment ça n’a pas été mal … plutôt bien même. Mais après ? Tu t’es dopé ?
- Non, je suis pas dopé.
- De toute façon, tu ne me le diras pas ... et puis du moment que je peux prendre du plaisir avec toi …
- Et moi aussi ; je crois que je pourrai pas me rassasier de toi.
- Tu es marié, tu aimes ta femme ?
- Oui je suis marié … mais tu sais la lassitude qui vient avec les années …
- Et tu vas divorcer pour m’épouser ?
- Mais non … pourquoi je divorcerais ?
- Et tu veux te la refaire l’Armelle ?
- Oui, bien sûr !
- Moi aussi je veux continuer à faire l’amour avec toi. Tu es capable de me baiser à nouveau ? J’aime être prise très profondément … et avoir le sexe bien occupé par un membre sérieux … le tien il l’est, il est long et il est gros … Donc le truc idéal pour mon plaisir. Tu es bien monté ! Et tu sais t’en servir de ton outil. Chapeau ! Alors si je te relance, tu redémarres ? Et je veux que tu prennes ton temps … que je puisse te sentir vivre longtemps en moi, à me fouiller, à me cogner … Je veux la qualité, et la quantité. La qualité tu as, j’ai vu. Reste à savoir si tu peux aussi la quantité. Tu peux ?
- Je peux.
- Tu ne te vantes pas ? Vous les mecs, vous avez toujours envie d’en rajouter …
- Je m’vante pas, tu peux être tranquille !
- Et tu pourras aussi me sodomiser ?
- Bien sûr que oui ; tu aimes ça ?
- J’adore. Et tu prendras là aussi ton temps !
- Je te ferai tout ça, j’t’assure.
- Je veux que quand tu me sodomiseras, tu « me travailles » en même temps avec le gode. T’as vu ce gode, ce monstre ? Tu pourras faire ça, ton sexe et le gode, que je les sente se frôler en moi ?
- Tu auras tout ça ... mais si j’peux t’donner mon avis, vaudrait mieux en prendre un moins gros d’gode, parce que si t’as c’truc là dans ton con, yaura plus d’place pour moi … alors si tu veux vraiment jouir, demande z’en un autre à Lou-Di-Han, elle va te trouver ça … tu sonneras et tu lui d’mandera. OK ?
- Oui, tu dois avoir raison. OK on fera comme tu dis. Ne perdons pas de temps … Tu sais, je vais t’en faire baver. Tu as intérêt à te les recharger vite tes couilles, parce que ta semence je la veux abondante et partout. Je ne vais pas te faire de cadeau, je ne vais te pardonner aucune faiblesse. Et quand nous nous quitterons, je te garantis que, tu seras sur les genoux … un handicapé ! Et ta femme, si elle veut que tu la baises, « tu auras les boules tellement douloureuses » que tu ne supporteras même plus sa présence à tes côtés. Les vacheries de femmes … surtout vis-à-vis « des légitimes ». C’est que je suis possessive, tu sais.
Ils passèrent un long moment ensemble.
Armelle se rendit compte tout à coup qu’il était bien tard. Elle n’était pas parvenue à épuiser Laurent. Comme elle s’était jurée de « le mettre à genoux », elle aurait bien persévéré … elle aurait voulu le pousser jusqu’à ses limites … Mais il fallait bien qu’elle rentre.
Et qu’allait-elle pouvoir inventer pour Jérôme ? Sans doute qu’il l’avait appelée ? Lui parler de son travail … jusqu’à cette heure-ci ? Pas crédible. Lui dire qu’elle avait rencontré des copines ? Même en étant allée au ciné, comment lui expliquer que son téléphone soit resté coupé aussi longtemps ? Parce que sûr, Jérôme, inquiet, l’a appelée … et plusieurs fois ! Quand je vais le remettre en route mon téléphone, combien de messages je vais y retrouver ? De Jérôme bien sûr … et puis sans doute de Roland. J’avais déjà disparu lundi dernier … et encore aujourd’hui … Il va finir par se poser des questions Roland … Jérôme aussi d’ailleurs, c’est la seconde fois cette semaine que je rentre à une heure impossible … Et Martial, peut-être qu’après m’avoir posé un lapin, il m’a laissé un message sur mon répondeur … sait-on jamais ? Bien sûr je lui répondrai pas … mais quand même, s’il insiste … et s’il se montre persuasif … ? Après tout, il baise bien.
Et normalement dimanche, ce sera Jean-Marc. Roland lui, il sera avec sa femme, et moi théoriquement avec Jérôme, il ne m’appellera pas … mais Jérôme, comment je vais lui expliquer que je ne passerai pas le dimanche avec lui ? Compliqué tout ça …
- Laurent, je dois partir … navré … ça a été bien.
- Tu pars rejoindre ton mari … ou ton mec ? Il est vraiment verni, ce gars-là … tu en veux, dis !
- Oui, je vais rejoindre mon mec … mis il n’est pas vraiment verni … avec tout le temps que j’ai passé avec toi … tu ne trouves pas ? Et je ne sais même pas ce que je vais lui raconter comme bobard.
- Tu trouveras bien quelque ce chose ! Et dis, j’aimerais bien te revoir.
- Peut-être ? Un jour où j’aurai plus de temps … que je puisse enfin te mettre KO … parce que toi, tu tiens la distance, dis ! Allez, je prends même pas de douche, pas le temps, je me rhabille et je file … Adios !
Elle sonna Lou-Di-Han ; celle-ci pria Armelle de la suivre dans son bureau.