Sophie s’éveilla avec une sensation de bien être infinie qu’elle n’avait jamais connue auparavant après un rêve et cela lui procura un léger sentiment de trouble.
Sophie était une femme dans la fleur de l’âge, approchant la quarantaine rayonnante.
En effet à 38 ans, celle ci, châtain clair aux cheveux longs qui lui tombaient jusqu’au niveau des reins appréhendait la vie telle qu’elle venait, sans avoir jamais rencontré de souci particulier qui eût pu l’affecter, regardait la vie de ses beaux yeux bleus en amande.
Son visage d’un bel ovale n’offrait aucun signe particulier et sans que celui ci ne puisse la faire comparer à un quelconque visage de ces femmes dont les magazines de mode sont remplis n’en etait pas moins mignon, mais sans sortir des sentiers battus, son seul réel défaut consistait en des oreilles légèrement décollées mais sa chevelure longue et surtout très fournie les cachaient sans aucun problème.
Plutôt grande pour une femme, 1.70 m, Sophie dégageait une impression de grâce malgré que d’une manière générale elle ne put être considérée comme une beauté fatale elle présentait en effet un corps qui ne faisait pas forcément retourner les hommes sur son passage d’autant qu’elle ne le mettait pas particulièrement en valeur alors qu’il eût suffit de peu de choses pour avoir les hommes à ses pieds. En effet malgré ses 38 ans, son corps qu’elle avait régulièrement entretenu par une gymnastique régulière et beaucoup de natation gardait une fraîcheur que beaucoup de femmes bien plus jeunes qu’elle pourraient lui envier. Sa poitrine bien qu’elle ne présentât plus la même fermeté qu à 20 ans restait bien accrochée et ne présentait aucun signe tangible de subir les lois de la gravité terrestre et les pointes, petites mais fermes, encadrées par une aréole d’un beau brun clair attiraient malgré tout le regard des hommes, même à travers ses sous vêtement et ses chemisiers ou autres tee shirt. Cette poitrine était surtout mise en valeur par le fait que Sophie avait une taille très mince de sorte que ses mensurations (85, 55, 85) lui donnait une apparence juvénile dont en fait elle n’avait guère conscience peu préoccupée qu’elle était d’attirer le regard des hommes.
En effet, mariée depuis 18 ans à un homme qu’elle adorait et qui le lui rendait bien, Arnaud et elle vivaient dans une atmosphère sereine sans qu’aucune ombre n’ait jamais assombri le cours de leur vie.
Arnaud était le premier et le seul homme qu’elle n’ait jamais connu, ils s’étaient rencontrés au cours d’une soirée étudiante et tout de suite Sophie avait su qu’il serait l’homme de sa vie.
Ils étaient sortis quelques semaines ensemble avant que finalement elle tombe totalement sous son charme et un soir, elle finit par succomber et connut sa première expérience sexuelle.
En fait, mais elle n’en eut jamais conscience faute de points de comparaison, sa vie sexuelle n’atteignit jamais de sommets. Arnaud n’en était pas forcément responsable, tout simplement elle n’avait jamais réellement vibré en face des choses du sexe, elle se satisfaisait donc de sa vie.
Deux enfants étaient venus au fil des ans agrémenter la vie de leur couple et ceux ci objets de toute son attention avaient monopolisé toute son attention mais maintenant, à 16 et 14 ans, ceux ci lui laissaient bien entendu beaucoup plus de temps libre et comme Sophie ne travaillait pas, il lui arrivait parfois de s’ennuyer.
Elle commença alors à rencontrer plus fréquemment les amies qu’elle s’était faites.
Comme toute maman elle avait fait connaissance de celles des camarades de ses fils et passait ainsi des après midi à sortir avec elles, faire les magasins, aller au cinéma, organiser des goûter anniversaires des enfants, aller à la plage.
Ce fut en allant a la plage avec ses amies que Sophie commença réellement à découvrir qu’il y avait d’autres hommes que son mari et ce grâce à ses amies qui, n’ayant pas leurs yeux dans leurs poches, ne se privaient pas d’admirer les beaux spécimens qui se pavanaient sur la plage. Bien entendu, Brigitte, Monique et Christine qui étaient ses plus proches amies et confidentes, échangeaient des commentaires qui n’étaient pas toujours flatteurs à l’égard de la gent masculine, leur regard acéré et sans pitié ne laissant passer aucun défaut. C’est au cours de ces séances à la plage que Sophie commença donc à regarder les hommes d’une manière différente, à savoir comme des êtres dignes d’intérêt et non point comme des espèces de fantômes dont elle ne voyait qu’une vague image tant la gent masculine ne pouvait se concevoir qu’a travers son mari qui comme déjà évoqué était le seul homme qu’elle ait jamais connu.
Elle devint donc, en compagnie de ses amies qui lui servaient en quelque sorte « d’éducatrices » bien qu’elle ne le leur ai jamais avoué, une des plus fervente partisan des après midi à la plage où elle se prit plusieurs fois (à sa grande surprise) à rêver en contemplant ces messieurs, ne rougissant même plus dès que ses amies commentaient le volume de ce que ces messieurs tentaient vainement de cacher dans ce qui leur servait de maillot de bain !
- Regardez celui là, disait l’une, vu la longueur du boudin, je suis sûre que quand il est en forme, il doit être impressionnant !
- Au moins 17, renchérissait l’autre !
- Tu crois pas qu’il doit faire un peu plus ajoutait la troisième !
Peu à peu, Sophie, se prit au jeu, mais compte tenu de son inexpérience des hommes, elle restait toujours sur une prudente expectative et ne s’engageait jamais la première dans une évaluation qui aurait pu indiquer à ses amies qu’en fait elle n’était pas du tout experte en la matière.
Aussi paradoxal que cela put paraître, elle souffrait de ce manque de connaissance, aussi, se demanda t elle comment elle pourrait satisfaire sa curiosité et finit par trouver la solution ! Pour voir des hommes nus, sans qu’il lui en coûtât de passer à l’acte, chose que même au fond d’elle même elle n’envisageait pas, Sophie se dit qu’il n’existait qu’un moyen : la plage naturiste ! Il existait en effet à quelques kilomètres une plage naturiste ; L’idée fit son chemin dans son esprit et un jour, elle décida sous l’effet d’une pulsion subite, poussée par la curiosité de son inexpérience qui avait été mise en avant, de se rendre à la plage naturiste !
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A suivre