Toute à ses pensées elle n’avait pas réalisé qu’elle avait fini par s’allonger auprès de François.
Ils restèrent ainsi longtemps sans parler, lui nageant dans la béatitude, elle repassant dans sa tête tout ce qu’elle venait de vivre, de faire et elle n’en éprouvait aucune honte ni culpabilité, au contraire. Elle se disait qu’au fond, elle avait trouvé cela …. amusant et bien entendu excitant ! Pour la première fois de sa vie tenir dans sa main un sexe d’homme, le sentir vibrer, vivre sous ses doigts, se raidir encore plus au moment d’être secoué par ces spasmes concomitants avec l’éjaculation subite de cette semence dont elle avait reçu une partie sur son bras. C’était aussi la première fois qu’elle voyait cette liqueur blanchâtre qui, jusqu’à présent, n’avait connu que les profondeurs de son ventre.
Perdue dans ses pensées elle revint à la réalité en sentant une chaleur douce envelopper sa poitrine. C’était une main de François qui la caressait, s’attardant sur la pointe d’un sein qui ne tarda pas à durcir, puis cette main, qu’elle laissait faire descendit lentement sur son ventre, ses hanches, ses cuisses, ce qui déclencha chez Sophie une vague de désir qui lui fit entrouvrir les jambes découvrant ainsi un passage vers lequel cette main se dirigea progressivement sans établir le contact direct, il se contenta, tout en suivant la courbe du mont de vénus, d’en effleurer la toison, ce qui procura à Sophie une sensation de désir intense attendant que cette main établisse enfin le contact. Au bout d’un temps qui lui parut une éternité, tant cette excitation était forte et ne sentant pas cette main dont elle attendait le contact, elle finit par se cambrer afin, elle même de remplir la main de François de son sexe. François maintint alors le contact et la caressa doucement ce qui arracha à Sophie un grognement de plaisir et lui fit inconsciemment ouvrir plus largement les jambes, ce dont François profita pour plaquer sa main contre le sexe de Sophie qui sentit qu’un des doigts de cette main dont elle appréciait le contact se recourbait progressivement pour pénétrer lentement entre ses lèvres en effectuant un mouvement de va et vient qui lui procura un plaisir intense. Puis, elle sentit avec regrets ce doigt quitter le fourreau dans lequel il s’ébattait depuis de longues minutes, lui arrachant des grognements de plaisir. Mais ceci ne dura qu’un instant, car aussitôt elle sentit François se redresser et commencer à lui embrasser la poitrine dont les pointes s’étaient durcies, lui lécher celles-ci avant de progressivement descendre sur son ventre et enfin vers son bas ventre qu’il se mit a chatouiller du bout de sa langue. Sophie était dans un état second, aussi, lorsque François se déplaça afin de venir se mettre entre ses jambes, elle ouvrit celles-ci en grand, offrant ainsi son intimité d’abord à la vue de François mais surtout à sa bouche, elle accueillit celle-ci avec passion surtout lorsqu’elle sentit une langue chaude et fine lui fouiller les lèvres avant de remonter vers le mont de vénus où elle sentit cette langue fouiller dans les replis supérieurs de ses lèvres avant de trouver le petit bouton qu’elle cherchait et sur lequel elle s’activa avec frénésie arrachant à Sophie des gémissement de plaisir. Dans le même temps comme dans un rêve, elle avait l’impression, et c’était la première fois de sa vie qu’elle ressentait cela, que son ventre suintait de plaisir. Au bout d’un temps qui lui parut bien trop court, Sophie sentit François se redresser et se mettre a genoux entre ses jambes toujours largement ouvertes et la contempler. Elle vit alors ce sexe turgescent qui lui paraissait monstrueux qui semblait la fixer, ou plutôt fixer cet orifice suintant de désir qui l’attendait mais qui en même temps craignait de l’accueillir tant la dimension lui paraissait imposante par rapport au seul sexe qu’elle avait connu jusqu’alors. Puis elle vit François prendre son sexe d’une main et s’approchant d’elle, le guida vers son propre sexe jusqu'à entrer en contact avec celui-ci. C’est avec satisfaction, presque soulagement qu’elle sentit enfin ce contact qu’elle attendait, redoutait, espérait et craignait à la fois. Une fois le contact établi entre ses lèvres, elle le sentit entrer progressivement et sans à coups, lentement mais inexorablement. Elle se sentit littéralement écartelée, mais contrairement à ses craintes, ne ressentit aucune douleur, au contraire, ce fut avec un plaisir profond qu’elle l’accueillit, elle eut l’impression que cette pénétration ne finissait jamais, elle le sentait remplir son ventre, remonter de plus en plus haut se demandant jusqu’où cela irait, mais paradoxalement, elle se sentit presque déçue lorsque cela s’arrêta puisque François ne pouvait pas aller plus loin, leurs pubis étant au contact l’un de l’autre. C’était bien la première fois de sa vie qu’elle appréciait la pénétration. Il faut dire que c’était aussi la première fois qu’elle se trouvait dans de telles dispositions, humide à souhait, ce qui avait favorisé la pénétration alors qu’avec son mari Arnaud, Sophie réalisait que les préliminaires avaient toujours été bâclés voire inexistants de sorte que la pénétration avait souvent été douloureuse tant le lubrifiant naturel que distille le corps féminin n’avait pas eu le temps d’opérer. Sophie réalisait tout ceci dans un état second, tout au plaisir qu’elle ressentait et aussi à la satisfaction de se sentir comblée au sens propre du terme par cet « immense » (par rapport à son mari) sexe qui la perçait jusqu’au plus profond d’elle-même. François allant et venant dans son ventre effectuant des mouvements du bassin qu’elle accompagnait de même. A un moment elle sentit monter dans son ventre une explosion de plaisir qui lui arracha des gémissements déclenchant par la même occasion des contractions au niveau de son bas ventre, faisant que ces sortes de spasmes enserraient par à coups le pieu qui habitait son ventre. Elle sentit alors, François s’acharner sur elle en effectuant des mouvements de va et vient ultra rapides qui lui arrachèrent encore plus de gémissements au milieu des halètements. Puis, le tourbillon de plaisir s’atténua et elle sentit François cesser tout mouvement et resta allongé sur elle, reprenant lui aussi son souffle. Quelques instant plus tard, elle le sentit se retirer lentement ce qui déclencha chez elle un sentiment de frustration qui ne dura guère puisque François, aussitôt d’un coup de rein la pénétra à nouveau jusqu’au plus profond d’elle-même, lui arrachant un petit cri de plaisir. François répéta l’opération à diverses reprises, la laissant à chaque fois dans le trouble et surtout dans l’attente de ce sexe qu’elle appelait de tout son ventre. A chaque fois, qu’il la pénétrait ainsi, et qu’elle l’accueillait à nouveau en son sein elle poussait le même cri de satisfaction. Puis François ressortant à nouveau revint, mais juste à l’entrée du sexe de Sophie n’insérant que le gland effectuant d’imperceptibles va et vient qui attisaient encore plus l’excitation de Sophie qui sentait monter à nouveau en elle cette explosion de plaisir qu’elle avait déjà ressentie quelques minutes auparavant, cette explosion se reproduisit lorsque François, toujours à l’entrée du ventre de sa partenaire, brusquement s’enfonça de quelques centimètres puis ressortit à plusieurs reprises. Le tourbillon dura longtemps, puis elle sentit subitement le sexe de François s’enfoncer au plus profond d’elle-même, durcir encore un peu plus dans son ventre, commencer à être secoué de spasmes rapides avant que tout le corps de François ne soit lui-même agité de spasmes. Enfin, elle se sentit littéralement inondée de l’intérieur avant que François, épuisé, ne s’avachisse complètement sur elle.
Haletant François s’immobilisa tout en restant sur et dans Sophie qui rapidement sentit l’ardeur de son amant décroître dans son ventre. François se retirant, bascula au coté de Sophie qui mit sa tête sur la poitrine de François toujours haletant, elle vit ainsi le sexe de François privé d’énergie mais dont sourdait encore un liquide blanchâtre. Ils restèrent un long moment ainsi sans bouger
Reprenant ses esprits, Sophie jeta un coup d’œil à sa montre et constata avec affolement qu’il était près de 19 heures et qu’il fallait impérativement qu’elle rentre. Ce moment de panique passé, Sophie réalisa que les heures s’étaient bien vite écoulées et qu’il fallait impérativement qu’elle rentre chez elle, Arnaud qu’elle n’avait pas habitué à des retours tardifs, allait certainement s’inquiéter. Elle ramassa aussitôt ses affaires, accompagnée par François qui aux portes de la résidence lui conseilla tout de même vivement dans un grand sourire de se vêtir avant de rejoindre sa voiture qui se trouvait sur un parking en dehors de la résidence naturiste. Rouge de confusion, Sophie enfila sa robe de plage sans même remettre son maillot et fila vite vers sa voiture dans laquelle elle s’engouffra et prit la route de son domicile où bien entendu Arnaud, comme elle le redoutait l’attendait avec inquiétude.
- Mais enfin, lui dit il d’un ton de reproche, où étais tu, je commençais à croire que tu avais eu un ennui, ou un accident.
- Excuse moi lui dit elle, j’étais à la plage avec Brigitte, Monique et Christine, il faisait tellement beau, l’eau était si bonne et nous avons tellement bavardé que nous n’avons pas vu le temps passer, je suis désolée de t’avoir inquiété mon chéri, en lui posant un doux baiser sur les lèvres.
Arnaud rassuré et surtout amadoué par ce sourire candide qui cachait mal un sentiment sérieux de gêne qu’il ne pouvait évidemment pas comprendre, s’en voulut d’avoir ainsi accueilli son épouse bien aimée, la suivit dans la chambre ou Sophie s’était précipitée et la trouva dans la salle de bain où elle avait déjà commencé à faire couler l’eau d’un bain. S’approchant lentement, toujours émerveillé par la fraîcheur de sa femme dont il distinguait les formes avenantes sous sa robe, il l’enlaça par derrière, lui emprisonnant les seins dans ses mains, il fut un peu surpris de la sentir se raidir mais n’y prêta guère d’attention, et commença à l’embrasser dans le cou, puis la retourna et l’embrassa avec passion. Il ne prêta pas attention non plus au fait que Sophie, dont il n’avait honnêtement jamais admiré la passion amoureuse, montrait encore moins de passion que d’habitude. Il ne sut pourquoi, mais cela déclencha en lui une envie subite de posséder sa femme qu’il entraîna doucement vers le lit, malgré ses protestations.
- Arnaud, voyons, ce n’est pas sérieux, je suis toute sale, pleine de sable, et de sel, je n’ai pas eu le temps de me doucher en sortant de la mer.
- Aucune importance, nous nous doucherons après.
- Non, Arnaud, sois sérieux voyons.
- Mais je suis sérieux dit il dans un grand éclat de rire en lui relevant sa robe.
Il découvrit ainsi que Sophie était entièrement nue sous sa robe et la vue de ce corps qu’il connaissait bien pourtant avec cette poitrine encore haut perchée et ferme, ce ventre plat au bas duquel apparaissait ce triangle châtain clair qui cachait l’objet de son désir.
Sophie complètement affolée par la tournure des évènements n’osait pas se débattre et se refuser à son mari qu’elle aimait profondément, mais elle paniquait à l’idée qu’il pût se rendre compte de ce qu’elle avait fait avec un autre homme peu de temps auparavant, aussi, elle décida non seulement d’accéder à son désir, mais de prendre la direction des opérations en évitant soigneusement que Arnaud lui mit la main sur son bas ventre, ce que d’ailleurs il faisait très rarement, alors que celui ci suintait encore de la semence de François et dont la pilosité était poisseuse de semence plus ou moins séchée.
Rapidement, comme d’habitude se surprit elle à penser, il l’enjamba et la pénétra, sans autre préliminaire, s’agita en elle comme un piston et rapidement lui dispensa sa semence qui vint ainsi se mêler à celle de François. Comme d’habitude, ce rapport qui n’avait guère duré plus de quelques minutes, n’avait déclenché aucune réaction particulière chez Sophie alors qu’elle avait connu le plaisir intense moins d’une heure auparavant.
Comme d’habitude, Arnaud s’allongea à son coté en reprenant son souffle et d’un air câlin lui dit qu’il avait adoré les instants qu’ils venaient de passer, d’autant qu’il avait parfaitement senti qu’elle avait encore plus envie que lui à en juger par la facilité avec laquelle il avait pu la pénétrer, ce qui était un signe de grand désir chez une femme !
Sophie rouge de honte ne le contredit évidemment pas, elle ne pouvait bien sûr pas lui dire que ce qu’il prenait pour une excitation chez elle n’était autre que la semence qu’un autre homme avait largement dispensée. Elle avait en effet noté, et cela avait été une découverte pour elle que François l’avait totalement inondée alors que Arnaud lui n’avait qu’un « débit » relativement limité.
Sophie se leva et alla prendre le bain auquel elle aspirait, se relaxa longuement dans l’eau brûlante, puis sortit, se sécha peigna soigneusement sa longue chevelure dans laquelle elle avait noté avec terreur avant de prendre son bain quelques traces suspectes que heureusement Arnaud n’avait pas remarquées et qui n’étaient autre que de la semence séchée de François qui l’avait copieusement arrosée lorsqu’elle l’avait masturbé.
La soirée parut interminable à Sophie et c’est avec soulagement qu’elle put enfin aller se coucher et s’endormit épuisée tant par les moments intenses qu’elle avait vécus que par le stress qu’engendrait cette situation et surtout le fait qu’elle avait du faire l’amour avec son mari alors qu’elle sortait des bras d’un autre homme !
A suivre...
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