Michèle 11 (Louis)

Libre à vous d'imaginer.

Modérateur: Janus

Michèle 11 (Louis)

Messagede tentation le 02 Juin 2008, 07:52

Cette fois, c’est Louis qui se réveilla le premier ; elle était complètement abandonnée, leurs bras emmêlés. Combien elle lui plaisait cette fille ! Encore plus que son amie Marie … celle qui lui avait fait ce cadeau-là, Michèle. Toutes deux étaient mariées … mais voilà Michèle, elle, avait - exceptionnellement – le temps de s’attarder dans son lit. Marie était venue plusieurs fois chez lui, pas mal de fois … mais toujours pour une durée « comptée », des cinq-à-sept, du temps volé, camouflé pour son mari en temps perdu à faire des courses où en un retard quelconque …

Allait-il se spécialiser dans « les femmes mûres » ? Il trouvait cette Michèle très à son goût … rien à voir avec les filles de son âge qu’il « s’était faites » jusque là. Bien sûr avec ces jeunes-là, il n’avait pas eu à passer de temps à les séduire. La mode étant ce qu’elle est, elles n’avaient qu’un idéal : se faire un maximum de mecs, se faire sauter dès la première fois, à la seconde pour celles qui veulent « faire les sainte-Nitouche ». La baise comme un sport ! Elles ont d’ailleurs toujours leur boîte de préservatifs dans le sac, avec leurs cigarettes et leur téléphone. Elles sont modernes ! Quasiment toujours en communications téléphoniques ; avant de faire l’amour ; après l’avoir fait. Et pendant, la sonnerie persévère ... et Louis s’étonne toujours qu’elles ne décrochent pas alors. Une fois « la formalité » terminée, bien sûr la cigarette. L’indispensable la cigarette! Et elles appellent les copines pour leur dire comment c’était.

Évidemment qu’il est de mauvaise foi Louis … évidemment qu’il exagère, mais il n’en a jamais trouvé une avec qui il ait vraiment vécu un véritable plaisir, une qui se soit abandonnée à sa féminité, qui ait été réellement elle-même ; seulement des stakhanovistes de la baise, qui se devaient d’en faire le plus possible dans un minimum de temps. Jamais il n’a été tenté de même en respecter une, encore moins d’en aimer une … ni de s’en faire aimer. De simples objets de consommation courante, des accessoires de baise, des sex-toys … parce que c’est quand même mieux avec elles que de devoir « se soulager à la main ». Jamais il n’en a trouvé de vraiment féminines, tendres, attendrissantes, sensibles … La plupart d’entre elles ne sont que de beaux châssis ; souvent elles sont bien équipées, avec des seins bien présentés dans des soutiens-gorges soigneusement choisis, de beaux seins de jeunes filles généralement … Mais quelquefois trop volumineux … et dans ce cas, elles tirent vanité de ressembler plus à une vache laitière qu’à une femme … qu’est-ce que cela donnera dans vingt ans ? Quelques unes ont la taille fine … qu’elles savent emballer dans un vêtement collant ! Ça devrait être excitant, mais souvent gâché par l’inévitable string qu’elles affichent entre un pantalon taille basse et « un haut » trop court ... Sans compter les multiples piercings ! Beaucoup ont une certaine beauté, un corps agréable qui donne envie d’y balader les doigts … avant de « chausser » la capote. Mais c’est qu’elles n’ont pas de temps à perdre à des futilités, nos techniciennes de la baise ! Savent-elles qu’un corps de femme est fait pour vibrer sous les doigts et la langue de l’homme, être dégusté calmement en prenant le temps d’en apprécier la saveur ? Savent-elles qu’elles ont également des doigts, une bouche, avec lesquels elles peuvent donner le plaisir ? Il semblerait que non. Droit au but ! Nombreuses commencent par la fellation, avec ou sans préservatif, sans qu’on ne leur ait encore rien demandé, simplement parce que c’est un must chez une fille à la mode ! Vite branlé le mec … et plus au compteur ! Il y a également celles qui veulent être sodomisées ; avec capote. En tirent-elles un réel plaisir ? En tout cas, un autre must ! Il faut qu’elles aient de quoi raconter aux copines. Des filles vite draguées, vite jetées … sans aucun intérêt ... seulement utiles pour se vider les couilles. De jolis petits « outils » pas farouches … et sans féminité … Cela pour celles qui sont « physiquement » normales … Parce qu’il y a toutes celles qui sont en surpoids … de véritables remèdes à l’amour. De grandes amateurs de hamburgers et de boissons sucrées ou alcooliques … mais qui entendent bien elles aussi, faire tourner leurs compteurs de baises.

Il en avait rencontré un certain nombre de ces filles-là, avait beaucoup baisé, beaucoup sodomisé, s’était fait beaucoup sucer … quasiment toujours dans le latex. Sans doute qu’il doit aussi y avoir « des filles bien » chez les jeunes … des filles qui savent être elles-mêmes, qui ne s’accrochent pas aux modes, qui sont vivantes, féminines, sensibles, … qui méritent qu’on leur prête attention, qu’on communique quelque peu avec elles. Et du temps où Michèle et Marie avaient leur âge, il devait également se trouver « des filles très mode » et sans intérêt. Peut-être devrait-il regarder plus attentivement celles de sa génération, ne pas seulement se laisser attirer par celles « que l’on remarque » ? À l’avenir il allait être plus attentif, essayer de « voir » le jeune monde féminin, y rechercher des femmes ou des femmes en devenir … pas seulement des vide-couilles qu’on oublie une fois utilisées. Il avait dû se tromper quelque part … ou simplement il avait évité, de peur de s’attacher, à en trouver une avec laquelle il aurait envie de faire un bout de chemin. Sans doute ça en fait.

Un jour, sans le chercher, il avait rencontré Marie. Une femme ! Elle faisait partie de la troupe théâtrale à laquelle il venait d’adhérer. Une femme, une belle femme, féminine, « bien dans ses baskets » ; elle lui avait plu tout de suite … malgré son âge. Il avait bien, outre les petites jeunes faciles connu quelques « femmes », généralement un peu plus vieilles que lui, et il les avait souvent appréciées pour avoir partagé avec elles la complicité du plaisir … il avait été parfois le grand Meaulne. Mais c’était la première fois qu’il « regardait » une femme dite mûre … il les avait auparavant plutôt considérées comme des débris. Le mari de Marie venait parfois la chercher … un couple uni à ce qu’il semblait. Une femme mariée, heureuse en ménage … qui n’aurait pas envie de s’attacher. C’est peut-être pour ça qu’elle l’avait intéressé, la peur du « fil à la patte » ? Elle était sympa bien sûr … la plupart le sont dans ces types de groupes où souvent tous se tutoient, sans faire de distinction à cause de l’âge, du sexe ou de la position sociale. Il n’avait appris que bien plus tard, quand ils avaient déjà sympathisé, qu’elle était prof de fac, une notable très respectée. Le hasard avait voulu que quelques semaines auparavant, celui qui devait lui donner la réplique dans « la pièce de fin d’année », ait été muté à l’étranger. Il avait fallu trouver un remplaçant … et c’est lui, le petit nouveau, le petit jeune, que le metteur en scène avait choisi … parce qu’il était lui, paraît-il, le mieux à même de se fondre dans le rôle … dans le rôle d’un homme de trente ans son aîné. Il aurait à être grimé … et à essayer de « vieillir » sa voix. Un rôle de composition ! C’est comme cela qu’il est entré en complicité avec Marie. Mais qu’elle était belle, désirable, Marie … malgré les vingt ans qu’elle avait de plus que lui ! Et naturelle avec ça, sensible, généreuse ... Une femme ! Sans doute qu’elle avait dû le prendre pour « un gamin ». Vingt ans de moins qu’elle … mais il n’avait jamais vu « un débris » en elle, ni une mère, seulement une femme. Tous disent : « si tu cherches à séduire une vieille, c’est que tu te cherches une mère ». Rien de cela chez lui. Il venait de découvrir la femme ! Les gens font encore parfois allusion à l’inceste : avoir envie de « se faire sa mère » ! Il avait réfléchi à tout ça : rien à voir ; il est formel. Pour lui, Marie c’est « la femme », la personnification de la femme ! Et sans doute qu’elle avait dû aussi le considérer comme un homme, et non comme un gamin … puisque leur amitié avait fini par devenir intime. Un vrai plaisir de la rencontrer, de discuter avec elle, de faire l’amour avec elle. Évidemment elle avait dû apprendre à tricher, à voler du temps pour leurs rendez-vous. Elle, « la femme honnête » s’était mise à tromper son mari ; elle avait découvert qu’elle pouvait prendre un autre plaisir avec un homme, elle qui avait sombré dans la routine. De son côté, Louis n’avait jamais connu ça non plus … le plaisir qu’on peut échanger avec une femme, dans le respect réciproque. Et leur jeu théâtral, sur scène, avait été un succès … il y avait tant de complicité entre eux … de la complicité pas seulement théâtrale … mais, ça c’était leur secret. Bien entendu il avait oublié toutes celles qui avaient précédé Marie dans sa vie. Un jour, c’est évident, il rencontrera une fille de son âge, qu’il aura envie d’aimer, de qui il aura envie d’être aimée … peut-être passeront-ils leur vie ensemble ? Un simple rêve pour le moment. Tant sa liaison avec Marie le comblait.

Et voilà que sa vie se compliquait brusquement. Il vivait cette relation avec Marie dans la sérénité. Rien ne laissait supposer il y a quelques heures encore, qu’une révolution allait se produire. Et il était maintenant au lit avec une autre Marie, Michèle. Rien de prémédité chez lui, ce sont Marie et Michèle qui avaient tout manigancé. Et bien sûr il avait relevé le défi … enfin si on peut parler de défi.

En fait Michèle était un cadeau qu’on lui avait fait. Un cadeau de Marie sans doute. Mais pas seulement … elle s’était elle-même offerte en cadeau à Louis, leur relation depuis leur rencontre il y a quelques heures en montre l’évidence.

Mais n’était-il pas lui aussi un cadeau que Michèle s’était fait … avec la complicité de Marie ? À ce qu’il avait compris, celle-ci avait fait découvrir à son amie qu’on peut s’offrir avec « naturel » et sans remords, des plaisirs défendus et cachés qui enluminent tellement l’intimité d’une femme, et cela sans altérer sa vie conjugale et sociale. Une question d’organisation ! Les deux femmes avaient dû discuter de ce bonheur que Marie venait de découvrir … et Michèle avait dû se mettre à rêver. Peut-être avaient-elles songé à un moyen de se partager Louis ? Entre amies de cœur. Évidemment Il avait été tenu à l’écart de « ces secrets de femmes ». Vraisemblablement jamais Michèle n’aurait eu à croiser son chemin ? Mais une extraordinaire coïncidence avait rassemblé leurs destins à tous les trois : il y avait eu cette représentation théâtrale à laquelle Michèle et Louis … elle en compagnie de son mari, lui en tant que membre de la troupe … Peut-être Marie les aurait-elle présentés, comme on le fait par politesse :

- Michèle, ma meilleure amie et son mari …

- Louis, qui a été mon partenaire dans …

Et voilà, c’est tout … chacun serait reparti de son côté. Mais la providence … Le mari de Michèle avait dû partir inopinément en Allemagne … et elle était venue seule … et elle avait la nuit pour elle … et comme la relation de Louis avec Marie l’avait tellement fait rêver … Toujours est-il que les deux femmes avaient immédiatement décidé de profiter de cette chance. Qui avait eu, la première, l’idée d’exploiter cette fortune ? Sûr, jamais il ne le saurait … Mais quelle chance il avait eue également ! Les deux femmes, complices, lui avaient donc fait comprendre que … Et il n’avait eu qu’à l’accepter … Comment aurait-il pu seulement hésiter ? Elles lui avaient tellement tout présenté comme naturel … Et puis Michèle est tellement belle, avec son corps svelte aux seins menus, exactement ce qu’il adorait. Dès le début il l’avait désirée … Il avait immédiatement compris quels plaisirs il pourrait lui apporter, quels plaisir elle pourrait lui rendre. Et miracle, elle lui était offerte il n’avait eu qu’à l’accepter, simplement qu’à accepter … Et ils auraient toute une nuit …

Et voilà depuis quelques heures, ils étaient ensemble. Et parce qu’ils avaient eu le temps pour eux, ils avaient pu nouer une relation exceptionnelle. Et ce corps qu’elle a Michèle ! Et le naturel avec lequel elle s’était donnée à lui ! Marie est belle, intelligente, responsable, féminine, sensible, attendrissante, … Michèle est tout cela également … en plus belle encore, avec ce corps tellement magnifique ! Il n’arrêtait pas de se réjouir de l’avoir là.

Il adore ses rendez-vous avec Marie… Marie vient chez lui, ils s’entendent merveilleusement bien, ils font l’amour … puis elle repart. Quoi de plus naturel chez une femme mariée ? Il vient seulement d’avoir fait connaissance avec Michèle, et déjà il ressent que sa relation avec elle ce sera plus forte. Elle est là endormie, paisible, satisfaite … ils n’ont pas encore terminé leur nuit … mais il sait que quand elle devra partir, et que ce sera pour lui une déchirure … et il pense que pour elle ce le sera peut-être aussi. Elle va partir au petit matin … et ce sera un drame. Les femmes mariées de sa vie … même Marie, qui a une place à part, il trouve normal qu’elles repartent ... mais il sait que Michèle, il voudrait la conserver.

Et comment vont-ils maintenant gérer tous trois leurs amours ? Tous les trois en effet ! Marie avait à gérer leur liaison avec son mari uniquement … puisque celui-ci ignore naturellement qu’elle a un amant. Michèle aura à agir de même le sien. Mais complication : les deux femmes outre leur mari à gérer, auront dorénavant « leur concurrence » à organiser. Et elles, les grandes amies, ne vont-elles pas devenir jalouses l’une de l’autre ? Et est-ce qu’aucune d’elles ne lui reprochera « l’autre » ? Et qu’adviendra-t-il si un jour par accident, elles lui proposent chacune de venir chez lui au même moment ? Comment pourra-t-il orchestrer cela … ? Il espère ne jamais y être confronté. Et s’il se trouvait amené à devoir choisir … elles lui sont tellement devenues indispensables ? Pourtant il sait déjà en son for intérieur que si on l’oblige à choisir … Il venait cette nuit de trouver une femme avec qui il aimerait vivre, sortir, voyager, … et cette femme est mariée … et elle n’aura que des instant à partager avec lui. Avec Marie il trouvait ce type de relation « normal » : elle avait une vie en dehors de lui ; avec Michèle, il savait qu’il allait souffrir … il allait détester son mari à qui elle aurait à consacrer tant de temps …

Michèle, toujours endormie, venait de se mettre à bouger …
tentation
 
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