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Michèle 13 (le bout de la nuit)

MessagePosté: 03 Juin 2008, 11:15
de tentation
Elle lui flatta le sexe.

- À quelle heure te faut-il repartir ? J’ai tellement envie de te conserver toute la journée …

- Je nous laisse une demi-heure … puis j’irai prendre ma douche. OK ?

- Si tu le dis … je suis bien obligé d’accepter … Tu reviendras ?

- Bien sûr que je reviendrai … si tu m’invites … Notre nuit a tellement été merveilleuse … et je souffre à l’idée que les autres fois, nous ne disposerons pas de tant de temps … loin de là.

- Eh oui … nous aurons moins de temps pour nous … hélas. … Et quand tu reviendras, souviens-toi : seulement tes bas sous ta robe !

- Je ne sais pas si cela est vraiment correct …

- Évidemment que c’est correct … pour venir me rejoindre. Mais tu es seule juge … j’aimerais, quand tu viendras, que tu viennes en femme … c'est-à-dire sans pantalon ni collant … tu as un corps tellement femme … qu’il mérite qu’on l’habille en femme. Mais bien entendu que tu es libre. Et même si j’adorerais te voir arriver comme aujourd’hui … avec seulement tes bas sous ta robe … je me voudrais de faire pression sur toi.

- Je verrai … mais ta demande me plaît. En fait tout me plaît en toi, chez toi … Je me réjouis d’avoir accepté ton invitation …

- Je suis triste à l’idée que tu vas partir ; j’aimerais te conserver … l’idée que cette nuit, notre nuit, risque d’être unique … mais dis donc, en tant que professeur, sans doute assistes-tu de temps à autres à des colloques en province ou à l’étranger … et si tu dois passer la nuit là-bas, je t’accompagnerais volontiers lors de ces voyages …

- Comme tu y vas … Je suis mariée …

- Ton mari, tu l’emmènes quand tu te déplaces ?

- Non, il a son travail.

- Alors ?

- Peut-être bien sûr … une nuit à Toulouse, Rome, Milan ou Florence … et en m’arrangeant bien, il pourrait y en avoir deux, ou qui sait trois de nuits ! … En arrivant le soir plutôt que le matin … en repartant le matin au lieu du soir … je vais y réfléchir.

- Quand pars-tu ?

- Eh pas si vite … rien de prévu pour le moment. Et puis il faut que je m’habitue ... Pour toi, je trompe mon mari … ce n’est pas si évident que ça de tromper son mari. Bien sûr, je viens de le faire. … Mais comment me sentirai-je demain ? Est-ce que les remords … est-ce que je ne vais pas me sentir obligée de lui avouer ma faute … de lui demander pardon … ?

- Eh oui … fais ça … et il jettera dehors la femme infidèle ! Divorce humiliant … la bourgeoise BCBG donne dans « les petits jeunes » … Gros scandale dans la famille, dans ton milieu … tes enfants qui auront honte … Mais sois tranquille, je t’accueillerai ici.

- Bien sûr que je ne me vois pas lui raconter notre nuit … ni même que j’ai eu une faiblesse. Aussi je vais avoir des remords … mais je vais reprendre ma vie conjugale comme si rien d’anormal ne s’était passé … je penserai souvent à cette nuit-ci … à d’autres moments que j’aurai envie de voler … Aussi je vais m’installer dans l’adultère, la conscience plus ou moins tranquille. Étrange la vie ! Je n’aurais jamais cru pouvoir faire ce que j’ai fait là … et maintenant je sais que je vais le faire encore … Et continuer ma vie de couple, ma vie familiale … Et te revoir … Et quand tu ne voudras plus de moi, je souffrirai …

- Nous allons passer de bons moments ensemble Michèle.

- Je l’espère également. … Marie, c’est certain, va m’appeler ce matin … j’appréhende son appel … qu’est-ce que je vais lui dire … ? Je n’ai pas envie de lui raconter … mais elle m’a tant raconté, elle … je ne peux pas ne rien lui dire … je ne peux pas non plus lui décrire notre nuit. C’est secret … tu ne lui donneras pas de détails, hein ?

- Euh … rien … je lui dirai seulement que nous avons passé un agréable moment ensemble … moi en tout cas … Que veux-tu que je lui dise d’autre ? Que je la remercie de m’avoir offert pour la nuit, la femme merveilleuse que tu es … que jamais je n’avais même imaginé qu’une femme comme toi puisse exister … ou qu’il était possible de partager autant de plaisirs à deux … ? Moi non plus, je ne pourrai rien lui dire. Dommage pour elle, elle ne mérite pas ces cachotteries … mais elle comprendra que les relations à deux c’est quelque chose d’intime … et que c’est elle qui s’est trompée en t’en parlant …

- Il lui fallait en parler à quelqu’un … et comme j’étais la seule …

- Et toi … tu ne raconteras rien, à personne … ?

- Moi, non.

- Il ne te reste qu’un seul confesseur possible, moi … il n’y a qu’à moi que tu pourras faire tes commentaires … une vraie vie de couple va s’installer entre nous …

- Tu n’exagères pas un peu ?

- Ou tu ne dis rien à personne, ou tu me parles de tes états d’âme, de tes plaisirs … À moins que ce ne soit à ton mari que tu te confies … ou à Marie … Te reste également la possibilité d’écrire un roman. Tu devrais pouvoir faire ça … mais quand on te demandera d’où tu as tiré ton inspiration …

- De mon imagination bien entendu !

- Et on se mettra à t’épier … pour comprendre comment dans ta vie, tu auras pu avoir cette imagination-là …

- Oui sans doute … en effet il ne me reste que toi. Et toi, tu vas raconter … ?

- Ce n’est pas mon genre … à part toi … je ne vois pas auprès de qui je pourrais me confesser … une vraie vie conjugale, te dis-je !

- Une vie conjugale … ? … Et pourtant, tu vas continuer à me tromper avec Marie ? Et il n’y en a pas d’autres au moins ?

- Te tromper avec Marie ! Comment tu y vas ! Tu viens de passer la nuit avec l’amant de Marie … et tu prétends que je pourrais te tromper avec elle …

- Tu as raison, je suis folle … je suis jalouse de Marie … et de toute les autres … éventuelles …

- Je t’ai dit, il n’y a que Marie.

- Tu pourrais ne pas me le dire …

- Mais je te le dis.

- Après la nuit que nous avons passée, je vais être malade à l’idée que Marie et toi …

- Nous avons passé une nuit exceptionnelle … et jamais ce que j’ai vécu avec toi, je ne l’avais connu avec une autre.

- Même pas avec Marie ?

- Je ne tomberai pas dans le piège de te raconter Marie … néanmoins tu sais qu’elle et moi n’avons pas eu l’occasion de passer une nuit ensemble.

- Et si cette occasion se présente … en fait il lui arrive également d’aller en déplacement … je ne veux pas que tu passes une seule nuit avec elle ... ni même que tu restes son amant ! … Dis-moi qu’entre elle et toi c’est fini !

- Dis donc, les choses se compliquent avec toi ! … Que vais-je lui dire, si elle m’annonce par exemple « mercredi je vais pouvoir me libérer … » ?

- Tu lui diras que tu n’es pas libre ! Ou plutôt que tu ne veux plus d’elle ! … oui c’est mieux, que tu ne veux plus d’elle, que tout est fini entre vous !

- Et que trouverai-je comme excuse ? Et toi tu iras la consoler … en lui disant que les hommes … ?

- Tu trouveras une excuse quelconque … parce que mercredi, justement à cette même heure … je serai chez toi.

- Tu ne veux plus que je voie Marie ?

- Non, tu ne dois plus la voir … D’ailleurs tu m’as dit que tu n’avais jamais vécu avec une autre femme ce que tu as vécu avec moi … Et comme tu n’es pas maso … tu n’as aucune raison de continuer à vivre avec une autre, quelque chose de moins bien …

- Écoute Michèle … avec toi j’ai passé une nuit … mais quand tu viendras, ce sera pour peu de temps … et forcément nous ne revivrons pas en deux heures ce que nous avons vécu en une nuit …

- Mais je ne veux plus que tu donnes encore du plaisir à Marie … seulement à moi ! Je suis très jalouse.

- Et comment tu vas lui expliquer ça à elle ? Quand elle t’appellera pour savoir si tu as été heureuse cette nuit, tu vas lui dire que tu nous interdis, à elle et moi de nous revoir ? Mais ça va être la grande dispute entre les deux amies de cœur !

- Je le ferai ! Je ne veux pas te partager avec elle !

- Si on se calmait un peu Michèle … je vais nous préparer un petit déjeuner … nous l’avons bien mérité, n’est-ce pas … ? Tu restes au lit, ou tu m’accompagnes dans la cuisine ?

- Je n’ai pas faim … restons encore un moment ici, embrassons-nous … et j’irai prendre ma douche.

- Et nous prendrons un petit-déjeuner … nous avons des forces à reprendre.

Ils se remirent à s’embrasser, à se caresser … les seins de Michèle se remirent à rouler sous ses doigts, le sexe de Louis reprit vie … et il se remit à lui mordiller le clitoris, elle repartit en spasmes et en gémissements …

- Allez, au petit déjeuner !

- Mais je n’ai pas faim !

- On ne discute pas !

Et il l’emporta dans la cuisine en la tenant par la taille … Ils étaient tous deux nus.

- Tu veux quoi ? Du café … ? Du thé … ? Du chocolat … ? Une omelette … ? Des œufs au bacon … ? Du pain grillé … ? De la confiture … ? Du beurre … ? Je t’écoute.

- Un instant : je dois faire pipi … je reviens.

- Bien sûr que tu reviens … sinon dans deux minutes je vais te rechercher … Je te prépare un café en attendant ?

- Oui, s’il te plaît.

Il se mit au café … elle revint rapidement. Ils s’embrassèrent, se caressèrent … puis il servit le café.

- Et à manger ?

- Du pain grillé avec de la confiture. Bon, il faut que j’aille prendre ma douche …

- Que tu manges … la douche ce sera après …

- OK. Mais il faut que je me dépêche.

Les embrassades et les caresses reprirent tandis que Louis essayait de préparer le petit déjeuner. Quand tout fut à peu près prêt, il s’assit sur une chaise, et installa Michèle sur ses genoux. Ils mangèrent comme ils purent, plus préoccupés par leurs caresses que par la nourriture.

Elle courut sous la douche, non sans avoir tenté de rassembler sa robe et ses sous-vêtements, bas, culotte et soutien-gorge.

- Va prendre ta douche … tu auras le temps de te rhabiller ensuite … en face de moi … songe que je ne t’ai jamais vue en sous-vêtements …

- Soit …

Et elle disparut dans la salle de bains. Louis mangea quelque peu en l’attendant. Elle ressortit assez rapidement … il faut dire qu’elle ne disposait chez lui d’aucun maquillage …

- Je peux me rhabiller maintenant ?

- Comme tu veux … mais nous allons refaire encore une fois l’amour avant que tu ne repartes, tu préfères être nue pour cela ? Ou avoir déjà remis tes bas, ton soutien-gorge, ta culotte … et même ta robe ?

- Mais je viens de me doucher, Louis …

- Tu ne voudrais pas que je te laisse repartir chez toi toute fraîche ? Tu préfères habillée … que je sois obligée de t’écarter la culotte pour accéder à toi ?

- Tu exagères … je suis propre … et puis je dois repartir … je me rhabille … À vrai dire l’idée que … toute habillée … tu me rends folle.

Elle passa doucement son soutien-gorge, en tournant quelque peu son buste, et en souriant à Louis … dont le sexe reprenait vigueur. Il s’approcha d’elle, l’embrassa, la caressa …

- Je n’ai plus beaucoup de temps …

Elle passa doucement sa culotte … il lui flatta les fesses et la taille … puis elle se saisit de sa robe qu’elle passa elle aussi, lentement. Les bas, elle les mit dans son sac … puis, gourmande, sourit à Louis. Il la saisit par la taille.

- Je te plais tant que ça ? J’adore cette idée que tu as eue de vouloir me prendre une nouvelle fois avant que je parte … Et toute habillée, ça m’excite … terriblement … toute habillée ! Mais pressons-nous quand même … je dois vraiment retourner à la maison.

- Mets-toi à genoux, là contre le lit.

Elle obéit … et il lui planta son sexe dans la bouche ; elle se mit à le lécher et le caresser … Il lui saisit la tête pour s’enfoncer profondément en elle … et la relâcha aussitôt. Il la prit par le buste, l’assit sur le lit et la coucha, les pieds au sol. Il s’agenouilla entre ses jambes, lui écarta la culotte, la pénétra énergiquement et entreprit des va-et-vient en elle. Elle remonta naturellement ses pied sur ses reins pour mieux l’engloutir, l’agrippa par les épaules, le rabattit sur elle et lui dévora la bouche ; il fut obligé de se redresser quelque peu sur les pieds afin de pouvoir continuer de la pénétrer bien profondément. Naturellement le sexe de Michèle se moula sur celui de Louis et en accompagna énergiquement les mouvements. Louis essaya de faire un peu durer cette union, mais dans la position inconfortable où il était, il se laissa rapidement vider. Il se retira aussitôt, laissa la culotte de Michèle reprendre sa position naturelle, puis se releva. Il plaça alors son buste le long de sa compagne, la tourna vers lui et l’embrassa ; elle se dégagea assez vite :

- Ah toi alors !

Il l’embrassa encore, mais elle se leva :

- Merci Louis, tu es formidable … mais il faut que je parte maintenant ; tu m’appelles un taxi ?

Il appela un taxi ; il serait là dans un quart d’heure, devant la porte.

- J’ai juste le temps de me refaire un brin de toilette avant de me sauver …

- Un brin de toilette ? Mais tu l’as déjà faite ta toilette …

- Oui … mais tu as recommencé … mon pauvre sexe … trois fois …

- Mais Michèle, tu vas retourner chez toi … comme cela … avec ma semence en toi … tu veux bien … tu n’as pas honte au moins ?

- Ah toi … Bon, mais laisse-moi quand même mettre un protège slip … je me nettoierai à la maison.

- Parce que te retrouver chez toi, au domicile conjugal, avec mon sperme t’ennuie …

- Tu as raison … continuer à sentir ta semence en moi me réjouis … je la conserverai … toute la journée. Et Marie qui va m’appeler ! Qu’est-ce que je vais lui raconter ?

- Dis-lui que tu as passé une bonne nuit, que tu dois dormir un peu avant de travailler, et que tu la rappelleras plus tard … ne sois pas agressive avec elle …

- Tu veux te sauvegarder ta maîtresse ?

- Qu’est-ce que ça veut dire ?

- Tu ne veux pas la perdre, tu veux continuer à me tromper avec elle …

- On se calme … tu ne vas me tromper avec ton mari, toi ? Il va rentrer, il aura envie de sa femme …

- Pas si certain … Et quand bien même … je devrais me refuser à lui … sous quel prétexte d’ailleurs ? Parce que j’ai la migraine ? Je ne peux pas lui dire que c’est parce que mon amant veut que je lui reste fidèle ! … En fait ce n’est pas toi que je trompe avec lui, c’est lui que je trompe avec toi. Par contre, toi, tu veux me tromper avec Marie !

- On se calme ; si elle m’appelle, je lui dirai que nous avons passé une nuit agréable, sans plus. Ensuite, toi et moi, nous ferons le point … OK ? … Tu veux un café ?

- Je veux t’embrasser …

Il la prit dans ses bras. Ils s’embrassèrent à nouveau et se caressèrent quelques minutes.

- Tu veux que je te raccompagne ?

- Tout nu comme tu es ?

- Je peux me rhabiller vite fait.

- Non, je retourne seule … je préfère consacrer les trois minutes qui nous restent à nous embrasser … plutôt qu’à te voir te rhabiller. Et puis sois tranquille … pour Marie je vais être raisonnable … nous en discuterons tous les deux, je t’appelle cet après-midi.

Ils s’embrassèrent à nouveau … puis elle saisit sa petite laine …

- Je t’aime Michèle.

- Tu dis ça souvent à Marie ?

- C’est la première fois de ma vie que je dis ça à une femme …

- Je crois que je t’aime aussi … et je n’avais jamais dit « je t’aime » qu’à mon mari ... Mais qu’est-ce qui m’arrive là, dis Louis ? Allons, tu as raison, je vais être raisonnable avec Marie, je te le promets. … Mais, toi, tu ne vas pas me tromper avec elle, hein … ?

Elle lui sourit et s’échappa.