Céline 05 - épilation
Posté: 06 Sep 2008, 11:21
Roland se rendit au salon de Madame Mia-Soun, et prit un rendez-vous pour le jeudi suivant à quatorze heures. Céline, avant son épilation serait massée par une des « maîtresses » des lieux.
Bien entendu elle n’avertit pas Jérôme se son intention de se faire « déshabiller » … elle le mettrait donc devant le fait accompli.
Le jour dit, ils se rendirent au salon ; ils furent reçus dans un petit salon particulier par « Madame Lou-Di-Han » ; elle les fit asseoir sur des sofas, et en choisit le troisième ; elle était habillée d’une robe de soie moulante à dominante noire. Elle leur fit servir un thé très chaud, et leur parla de la séance ; au préalable, elle appela Céline, Armelle :
- Je ne connais pas ton prénom, mais ici, tu seras Armelle … et quand tu reviendras, tu te présenteras en tant que telle … Et si tu es contente de mes services, tu pourras demander « Madame Lou-Di-Han » … mais si tu le désires, nous pourrons choisir toute deux une autre personne pour s’occuper de toi. D’accord Armelle ?
- D’accord.
- Quant au Monsieur qui t’accompagne, nous l’appellerons Robert. Tu vois, nous respectons ici l’anonymat de nos patients. Armelle, tu vas être la reine ici : je vais m’occuper de toi à la perfection, tu verras … tu retireras le plus grand plaisir de notre rencontre. Robert m’a dit que tu souhaitais une épilation … n’aie crainte ça ne te sera pas douloureux, et tu seras ravie du résultat ... celle qui sortira d’ici sera une femme toute neuve … un pubis tout lisse, tout doux … tu vas découvrir le ravissement de te sentir une nouvelle femme, vraiment nue sous tes sous-vêtements … Et tu goûteras ce nouveau plaisir de t’offrir véritablement nue à l’homme dans les bras de qui tu te sens tellement femelle. Tu apprécieras également le contact direct de tes sous-vêtements sur ton sexe, tu verras comme ça va t’émoustiller. Et face aux autres tu te diras souvent : « je suis nue dans mes sous-vêtements, j’en jouis, mais vous vous l’ignorez … et cela me donne de l’assurance ». Ton épilation te sera une arme mystérieuse, cachée et absolue.
- Vous me gênez, madame …
- Pas de « Madame », ni de vouvoiement entre nous … nous allons travailler en amies … Appelle-moi Lou-Di-Han, et tutoie-moi. D’accord ?
- D’accord Lou-Di-Han …
- Nous avons discuté, Robert et moi, lorsqu’il est venu me consulter, et nous nous sommes mis d’accord : je vais d’abord te masser afin de te décontracter. Tu verras, ça te sera très-très agréable … et sans doute voudras-tu revenir te faire masser à nouveau de temps à autre, rien que pour le plaisir du massage ... Mais bois ton thé pendant qu’il est bien chaud ; ensuite vous vous déshabillerez tous deux dans ce salon … vous avez là une armoire-vestiaire où vous pourrez déposer vos vêtements et vos affaires personnelles … n’ayez crainte, la pièce est sécurisée. Vous enfilerez des peignoirs … et quand vous serez prêts, vous actionnerez cette sonnette ; je vous introduirai alors dans la salle de massage attenante. Pour votre tranquillité, soyez assurés que vous ne rencontrerez personne dans ce salon … encore une fois, tout est sécurisé chez nous … votre discrétion est assurée … Vous ne pourriez rencontrer quelqu’un que dans la rue en arrivant … mais l’entrée est discrète … et vous pourriez alors continuer votre chemin. Quant à la sortie, elle se fait dans deux autres rues … et sans aucune plaque sur les portes. De plus, à l’intérieur vous avez des écrans qui vous montrent l’extérieur … vous pourriez donc différer votre départ en cas de crainte. Soyez donc en confiance chez nous ... Je vous laisse vous préparer … à bientôt. … Dégustez votre thé, prenez votre temps et appelez-moi. Elle posa ses lèvres sur le front d’Armelle et sortit.
Ils se retrouvèrent seuls. Ils se levèrent et s’embrassèrent avant de terminer leurs thés et de se dévêtir.
- Mais je croyais que c’était moi qui allais être massée et épilée … ?
- Bien sûr que c’est toi.
- Et tu te déshabilles aussi ?
- Eh oui, on ne pénètre pas dans la salle de massage avec ses vêtements de ville … c’est interdit m’a dit Lou-Di-Han … tu veux y aller seule ?
- Oh non, viens avec moi … je veux t’avoir près de moi … jamais je n’ai fait cela … aussi …
- OK.
Ils rangèrent leurs vêtements. Une fois nus, il l’enserra dans ses bras … ils s’embrassèrent et se caressèrent. Enfin ils passèrent leurs peignoirs en tissus éponge et sonnèrent. Immédiatement Madame Lou-Di-Han ouvrit la porte, et les fit entrer dans la salle de massage. Elle avait abandonné sa robe pour un peignoir brodé en soie blanche.
La salle était toute simple, mais très bien chauffée pour que la patiente n’eût pas à souffrir du froid. Elle était décorée de quelques tableaux asiatiques et de lampes, elles aussi asiatiques. Quelques miroirs également, un jeu de miroirs plutôt. Au centre de la pièce, la table de massage, munie d’un tableau de commandes comme ceux des sièges de dentistes. Sur le côté un placard, en fait, un chauffe-serviettes ...
Elle s’approcha d’Armelle, lui entoura la taille, dénoua la ceinture du son peignoir, et le lui enleva.
- Installe-toi sur la table, sur le ventre … Avant, tu peux embrasser Robert si tu le désires.
Armelle s’approcha de son amant et posa ses lèvres sur les siennes. Il l’enserra, et ils s’embrassèrent … puis elle s’installa sur la table. Lou-Di-Han étendit une grande serviette chaude sur Armelle ; elle la recouvrit entièrement, hormis la tête. Elle fut d’abord surprise de cette chaleur assez intense, mais elle la trouva vite très agréable. Lou-Di-Han actionna une des commandes et la table s’éleva d’une quinzaine de centimètres. Elle se plaça en tête, étendit de la pommade sur ses mains et la répartit doucement. Elle entreprit alors de masser le cou d’Armelle. Puis elle rabattit quelque peu la serviette et entreprit ses épaules. Armelle tressaillait quelque peu. La serviette fut repoussée jusqu’au-delà des fesses et Lou-Di-Han travailla alors le dos dans son entier. Armelle était très réceptive quand les mains expertes se consacraient à sa taille ... Et Lou-Di-Han, à qui rien n’échappait, en était enchantée : elle vaut de l’or cette fille !
Au bout de quelques minutes, elle rejeta la serviette dans un coin, en sortit une autre, plus modeste, qu’elle installa sur le dos et les fesses d’Armelle, contourna la table, et l’éleva un peu du côté jambes. Elle entreprit alors de les masser, passant d’abord les mains sur les deux à la fois, qu’elle massa de bas en haut, et puis en s’occupant de chacune individuellement.
Enfin elle abaissa, de peut-être trente degrés, la table côté jambes et écarta nettement celles-ci : la vulve d’Armelle s’offrit alors, impudique ; Lou-Di-Han s’occupa alors de ses cuisses et de ses fesses ; puis elle s’attacha particulièrement à l’intérieur des cuisses, qu’elle massa de plus en plus haut … de plus en plus près de la toison … Elle ne perçut « aucun signe de défense » de la part de « sa patiente », aussi elle lui flatta alors franchement le sexe et pensa :
- quelle sensualité elle a cette fille ! Et avec un corps ! Ah combien de « mes clients privilégiés » apprécieraient ça ! … Bon, il ne faut pas rêver … son amant est là pour la satisfaire au cas où … oui, sûr, « en la travaillant un peu » après l’épilation, sûrement qu’elle ne pourra pas résister à l’envie d’être pénétrée … Heureux Robert ! … Il faut que je la teste, que je la pousse un peu … Ah combien de « mes clients privilégiés » l’apprécieraient cette Armelle … Il faut que je l’amène à accepter de devenir « une collaboratrice » du salon … elle est douée … elle fera des ravages … Oui mais il y a Robert … je ne peux quand même pas lui demander de partir … Ah comme il m’énerve ce bonhomme ! Comment nous en débarrasser ? Il va me falloir jouer serré pour revoir Armelle seule … et me rendre compte de ce qu’elle a vraiment dans le ventre.
De son côté Armelle sentait le plaisir … et le désir monter en elle … elle se donnait en quelque sorte à une femme … et c’était bon. Était-elle homosexuelle ? Ou bisexuelle ? Non, sûrement pas … jamais elle n’avait pensé qu’une femme pourrait lui … mais pourtant comme celle-ci la faisait vibrer ! … Elle avait beaucoup joui sous les doigts de Robert … Et elle trouvait de plus en plus décevante la manière dont Jérôme la prenait, la sautait plutôt … décidément que faisait-elle avec lui ? Ah comme elle s’en débarrasserait volontiers de ce Jérôme … Mais Robert est marié … et comme elle appréciait leur liaison, le plaisir physique qu’il lui donnait … Mais d’un autre côté elle louait un appartement avec Jérôme … il lui faudrait en prendre un, seule … dans lequel elle pourrait recevoir Robert … Mais il n’aurait pas plus de temps que maintenant à lui consacrer … Oh quel plaisir cette femme lui donnait ! Et en présence de Robert ... Allait-il s’en rendre compte … ? Décidément, le plaisir est vraiment quelque chose de légitime … pas quelque chose de honteux … elle était ravie de vivre ça ... Une femme lui donnait du plaisir … et elle aimait ça … et elle commençait à avoir envie d’être pénétrée … là ... sur cette table de massage … ah si Robert … mais quand même… ici …
Lou-Di-Han replaça la table à l’horizontale, et demanda à sa patiente de se retourner, de se mettre maintenant sur le dos. Armelle découvrit alors le jeu de miroirs : elle y apercevait tout son corps, et aussi Lou-Di-Han et son amant. Le positionnement des miroirs avait été réglé pour que de sa place sur la table se révèle à elle tout son corps en détails, son visage, ses seins, son sexe … Elle se voyait comme jamais elle ne s’était vue … comme jamais elle n’avait imaginé une femme. Et cette femme magnifique, c’était elle. Encore une grande serviette chaude ! Puis re-massage des épaules. La serviette à nouveau repoussée vers son sexe … et les mains de Lou-Di-Han qui s’occupaient de son buste et de son ventre. Ces mains qui lui massaient les seins … quelle merveille pour sa propre sensualité … Et pour ses yeux ! Quel plaisir de voir opérer les mains adroites de Lou-Di-Han sur ses seins ! Et Robert … que pensait-il en voyant sa femme qui s’offrait comme cela sans pudeur ? Il s’agissait de « sa femme » tout de même. Pourtant Lou-Di-Han s’était seulement contentée d’effleurer aréoles et tétons, juste pour mesurer la sensualité de cette fille … mais en se gardant bien de ne pas « la rendre folle » … seulement pour s’assurer qu’en aucun cas elle ne pouvait résister aux caresses d’une ou d’un « spécialiste ». Elle passa à nouveau aux jambes … qu’elle remonta doucement … le sexe d’Armelle était tout liquide … elle ne s’y intéressa pas.
Elle avertit sa patiente qu’elle allait procéder maintenant à l’épilation. Elle ouvrit son peignoir et fit admirer à Armelle (et à Robert) son sexe complètement dénudé :
- Regarde Armelle, bientôt tu seras comme moi. Touche donc, et vois si c’est doux, comme c’est agréable sous les doigts.
Armelle n’osait pas toucher, elle ne fit qu’effleurer le sexe de Lou-Di-Han.
- Mais vas-y, touche franchement, vois comme c’est agréable au toucher, vois comment tu vas être. Ça te plaît ? Tu veux toujours te faire épiler ?
- Oui c’est très agréable … continuons.
Lou-Di-Han enclencha deux reposes-pieds sur les côtés de la table de massage et y installa les jambes de sa patiente ; elle déboîta également l’extrémité : la table de massage s’était transformée en table gynécologique. Elle se saisit d’une nouvelle serviette chaude qu’elle étendit sur le haut de son corps. Elle demanda à Robert de bien vouloir caresser la tête de sa compagne, et s’il le voulait, sa poitrine, cachée sous la serviette ... à moins qu’auparavant il ne désirât lui flatter le sexe … Robert acquiesça ; il le caressa, puis y posa les lèvres … Dans les miroirs, Armelle voyait son sexe offert, jambes écartées … et Robert. Elle frémit. Quelle sensualité ! pensa à nouveau Lou-Di-Han.
- Tu veux bien, Armelle, que Robert te caresse pendant que je procède à ton épilation ?
- Bien entendu … le massage m’a beaucoup plu, mais à vrai dire dans cette position, je suis un peu stressée …
- Ne t’inquiète pas, je vais te préparer et t’enduire d’un peu de cire ; ensuite il n’y aura qu’à la retirer … et tu seras belle, toute neuve et tellement désirable … je ne sais pas comment Robert va réagir … sûr, ça va l’exciter … et je ne te garantis pas l’effet que tu auras alors sur lui.
Robert entreprit de lui caresser les tempes, puis les joues, lui posa des bisous sur la bouche, puis commença à lui caresser les seins. Pendant ce temps, Lou-Di-Han se chargea de son sexe, promena doucement ses doigts sur sa toison, dessina le contour des lèvres, posa la bouche dessus. Seulement pour s’assurer de son extraordinaire sensualité … mais en se gardant bien de trop l’exciter … Enfin à l’aide de ciseaux elle raccourcit les poils les plus longs, qu’elle chassa avec une brosse très douce qu’elle manipula avec beaucoup de lenteur. Armelle, les yeux clos, frémissait. Puis Lou-Di-Han passa délicatement une petite tondeuse sur le pubis, qu’elle déshabilla soigneusement, toujours avec la contribution voluptueuse de la petite brosse. Enfin, satisfaite de son œuvre, elle caressa ce qui restait de toison autour de ce sexe ouvert et inondé, complètement offert. Elle souligna une nouvelle fois le dessin des lèvres, s’attarda un peu sur le clitoris qui avait pris de la vigueur, et lui dit :
- Je vais te mettre maintenant de la cire ; c’est un peu chaud, mais ça ne brûle pas … tu verras, ce n’est pas désagréable du tout. Ne restera qu’à la laisser refroidir … Puis Robert va s’écarter un peu de toi, et je vais continuer à te masser encore. Ensuite restera à enlever la cire refroidie … peut-être un tout petit peu déplaisant … mais ça va vite … et tu verras, quel plaisir !
Elle contourna la table, massa elle aussi les tempes d’ Armelle, puis descendit sur les épaules … elle ôta enfin la serviette … qui alla rejoindre les autres, passa les mains sur la poitrine, le ventre, la taille … s’attarda un peu, là sur la taille, remonta sur le ventre , puis s’occupa de la poitrine. Elle évita d’abord les seins … Armelle appréciait les mains de cette femme experte, elle en suivait le jeu dans les miroirs. Enfin Lou-Di-Han lui fit franchement rouler les seins sous ses mains … ils s’arrondirent immédiatement. Finalement elle flatta les aréoles, puis les pointes. Armelle gémissait. Lou-Di-Han abandonna son massage, plaça une nouvelle serviette sur le corps d’Armelle, pria Robert de prendre soin d’elle, et s’en retourna à son sexe :
- Ça va être un peu désagréable quand je retirerai la cire … mais ça ne dure pas … Et comme Robert va se consacrer à toi, tu ne t’apercevras de rien ...
Effectivement, en deux coups secs, Armelle se trouva débarrassée de la cire. Lou-Di-Han s’enduisit les mains d’une lotion, et elle l’appliqua sur le pubis nu, qu’elle massa. Toujours sa sensualité ! Elle n’était plus que plaisir, le plaisir physique, auquel s’ajoutait le plaisir de ses propres yeux.
- Robert, si tu lui mettais toi-même la lotion ? Je vais t’en mettre sur les mains pour que tu puisses la masser … délicatement.
Bien entendu, il accepta ; il massa avec soin ce sexe offert et nu … Quelle merveille ce sexe nu ! Armelle avait adoré les caresses de Lou-Di-Han … mais comme elle s’excitait plus encore sous les doigts de Robert ! Décidément, un homme … Celui-ci la voyant entrer en transes approcha ses lèvres de cette nudité tout neuve ; il embrassa partout où la peau avait été dénudée, puis titilla les grosses lèvres de sa langue, puis les petites … enfin il l’infiltra dans le vagin « tout accueil ». Le bassin d’Armelle s’agitait de plus en plus. Lou-Di-Han, de son côté lui massait les tempes. Enfin Robert saisit entre ses dents le clitoris dressé et en titilla la pointe de sa langue. Et là, Armelle partit d’un orgasme. Elle n’était plus qu’appel, qu’appel du mâle. Robert se redressa, détacha la ceinture de son peignoir, et pénétra d’un coup sa maîtresse affamée. Placé comme il était face à elle, qui avait les jambes bien calées sur cette table gynécologique, il s’était insinué très profondément. Quelle impression elle ressentait ! Elle avait les jambes bloquées, lui vertical, elle sur le dos … elle ne pouvait prendre part à rien ... seulement subir … elle était simplement toute offerte, offerte au mâle. Vraiment femelle ! Entièrement femelle ! Comme elle adorait ça ! Livrée à l’homme, livrée comme un objet ! Le paradis ! Pilonnée avec vigueur, Armelle repartit d’un nouvel orgasme. Il la laissa se calmer quelque peu, puis lui en provoqua un autre, la laissa encore s’apaiser … lui en accorda un ultime, et se vida en elle. Il l’avait prise en mâle, sa femelle … Et en présence de Lou-Di-Han ! Il était toujours en elle … Le sexe d’homme de son amant … et tout son sperme l’habitaient … Comme elle l’avait appelé de son sexe, ce sexe d’homme … et il l’avait satisfaite … et cela en la présence et avec la complicité d’une autre femme. Et tout cela lui paraissait tellement naturel … Et dans les miroirs elle pouvait voir ce sexe en elle … Elle l’avait souvent senti en elle … jamais vu. Il se retira. Et elle put voir ce sexe d’homme qui se retirait d’elle.
Lou-di-Han dit alors à Armelle qu’elle était ravie de l’avoir servie, et qu’elle espérait la revoir bientôt … mais que si elle le souhaitait, une autre fois, elle pourrait être accueillie ou par elle ou par une autre hôtesse. Elle lui dit qu’il y avait un coin douche dans le petit salon … mais qu’elle supposait qu’elle préférerait quitter la maison telle qu’elle était maintenant, riche de l’hommage que Robert venait d’offrir à son corps.
Quand ils furent prêts à repartir, Lou-Di-Han donna sa carte personnelle à Armelle :
- Je t’attends … pour un simple massage ou encore pour une épilation. Reviens vite. N’hésite pas à m’appeler … même si tu préfères « tester » une de mes collègues la prochaine fois. Je t’attends … j’attends ton appel …
Ils quittèrent rapidement la maison et allèrent fêter le nouvel « habit » d’Armelle dans l’appartement de Roland …
Le soir, il lui fallut rentrer à la maison. Bien entendu, elle était en retard. Elle annonça d’entrée à Jérôme qu’elle s’était fait épiler … que ça lui avait « pris comme ça » … une copine lui avait dit être épilée, que c’était bien, que son copain adorait ça. Elle lui avait montré son sexe … ça lui avait plu … et elle s’était décidée sur un coup de tête … Elle était sûre que ça allait lui plaire … Il verrait ce soir … En attendant elle lui proposait le restaurant.
Ils allèrent au cinéma, le repas se passa bien. Rentés, elle alla faire sa toilette … il voulut lui faire l’amour la lumière éclairée. Il trouva « sa nouvelle tenue » très bien ; à priori cela lui plut … mais ça ne lui donna pas l’idée de changer ses habitudes. Bien sûr il lui caressa un peu le pubis … c’était étrange de le trouver aussi doux ; quelques caresses donc … un jouet tout neuf … l’envie de le caresser comme on caresse un bel objet qu’on vient de recevoir. Mais aucune envie néanmoins de lui « agacer » de ses doigts, les lèvres, encore moins l’entrée du vagin. Quant au clitoris … savait-il qu’il existait ? Elle avait passé un après-midi « torride » avec Roland … et elle était restée en appétit. Elle espérait que son sexe neuf allait attiser la libido de Jérôme … Elle avait envie ce soir qu’il devînt son amant … pour la première fois … elle était prête à tromper Roland avec Jérôme … Eh bien non. Après avoir palpé avec curiosité son sexe nu, il « baisa » à son habitude Céline … avant de s’endormir.
Par contre Roland, lui, avait été enthousiasmé de « sa nouvelle tenue » ... et elle également. Et ils ne se lassaient pas de se donner du plaisir jour après jour.
Et comme le lui avait dit Lou-Di-Han, elle trouvait merveilleux le contact de sa culotte avec son pubis dénudé. Et effectivement, face à tel ou telle, elle pensait souvent : « je suis nue dans mes sous-vêtements … j’en jouis … et tu ne le sais pas, c’est mon secret … ah ce que je me sens femme ! »
Sa sexualité avait pris une autre dimension … Même si sa relation avec Jérôme demeurait tout aussi médiocre, sa liaison avec Roland était devenue plus sensuelle encore. Mais surtout, elle qui n’avait jamais pensé sexe ou séduction jusqu’à il y a quelques semaines, se mettait dorénavant à fantasmer. De plus en plus souvent face à un homme, des copains rencontrés avec Jérôme, ou l’ami d’une copine, ou encore un inconnu, elle analysait : « comment est-il fait ? Est-il doué avec une femme ? Devrais-je lui dire que je suis épilée avant … ou lui faire la surprise ? Et si je lui disais maintenant que je suis épilée, comme ça dans une conversation banale, qu’est-ce que ça aurait comme effet sur lui ?… ». De plus en plus souvent, lui venait l’envie de séduire, d’être séduite … « Et si je me faisais le copain de ma copine Maud ? » ou encore « Et si j’appâtais un collègue de Roland … il a pas dû lui dire Roland que lui et moi ? » Mais ce n’étaient que fantasmes : comme promis elle demeurait fidèle à son amant. Quand même, elle adorait quand il la sodomisait … et qu’il employait en même temps un gode … et elle rêvait de plus en plus de deux sexes d’homme d’un coup en elle, deux sexes qui la prendraient en même temps, et qui se répandraient en elle. Bien sûr elle ne pouvait pas le dire à Roland … et puis d’ailleurs où ils l’auraient trouvé l’autre homme ? Dommage. Et puis elle est fidèle … elle doit cesser de penser à ça ! N’empêche, hors la présence de Roland, elle allait parfois sans soutien-gorge … c’est qu’elle avait mesuré sur les inconnus qu’elle croisait, l’effet que leur faisait le ballottement de seins libres. Elle était fidèle … mais elle s’était achetée quand même une boîte de préservatifs ; elle l’avait cachée dans son bureau à l’université car elle n’en employait ni avec Jérôme ni avec Roland. Elle en avait trois dans son sac, dissimulés dans un paquet de protections féminines. Par sécurité seulement … comme les ceintures de sécurité et les airbags sur les voitures : on les a, mais ils ne servent jamais à rien.
Bien entendu elle n’avertit pas Jérôme se son intention de se faire « déshabiller » … elle le mettrait donc devant le fait accompli.
Le jour dit, ils se rendirent au salon ; ils furent reçus dans un petit salon particulier par « Madame Lou-Di-Han » ; elle les fit asseoir sur des sofas, et en choisit le troisième ; elle était habillée d’une robe de soie moulante à dominante noire. Elle leur fit servir un thé très chaud, et leur parla de la séance ; au préalable, elle appela Céline, Armelle :
- Je ne connais pas ton prénom, mais ici, tu seras Armelle … et quand tu reviendras, tu te présenteras en tant que telle … Et si tu es contente de mes services, tu pourras demander « Madame Lou-Di-Han » … mais si tu le désires, nous pourrons choisir toute deux une autre personne pour s’occuper de toi. D’accord Armelle ?
- D’accord.
- Quant au Monsieur qui t’accompagne, nous l’appellerons Robert. Tu vois, nous respectons ici l’anonymat de nos patients. Armelle, tu vas être la reine ici : je vais m’occuper de toi à la perfection, tu verras … tu retireras le plus grand plaisir de notre rencontre. Robert m’a dit que tu souhaitais une épilation … n’aie crainte ça ne te sera pas douloureux, et tu seras ravie du résultat ... celle qui sortira d’ici sera une femme toute neuve … un pubis tout lisse, tout doux … tu vas découvrir le ravissement de te sentir une nouvelle femme, vraiment nue sous tes sous-vêtements … Et tu goûteras ce nouveau plaisir de t’offrir véritablement nue à l’homme dans les bras de qui tu te sens tellement femelle. Tu apprécieras également le contact direct de tes sous-vêtements sur ton sexe, tu verras comme ça va t’émoustiller. Et face aux autres tu te diras souvent : « je suis nue dans mes sous-vêtements, j’en jouis, mais vous vous l’ignorez … et cela me donne de l’assurance ». Ton épilation te sera une arme mystérieuse, cachée et absolue.
- Vous me gênez, madame …
- Pas de « Madame », ni de vouvoiement entre nous … nous allons travailler en amies … Appelle-moi Lou-Di-Han, et tutoie-moi. D’accord ?
- D’accord Lou-Di-Han …
- Nous avons discuté, Robert et moi, lorsqu’il est venu me consulter, et nous nous sommes mis d’accord : je vais d’abord te masser afin de te décontracter. Tu verras, ça te sera très-très agréable … et sans doute voudras-tu revenir te faire masser à nouveau de temps à autre, rien que pour le plaisir du massage ... Mais bois ton thé pendant qu’il est bien chaud ; ensuite vous vous déshabillerez tous deux dans ce salon … vous avez là une armoire-vestiaire où vous pourrez déposer vos vêtements et vos affaires personnelles … n’ayez crainte, la pièce est sécurisée. Vous enfilerez des peignoirs … et quand vous serez prêts, vous actionnerez cette sonnette ; je vous introduirai alors dans la salle de massage attenante. Pour votre tranquillité, soyez assurés que vous ne rencontrerez personne dans ce salon … encore une fois, tout est sécurisé chez nous … votre discrétion est assurée … Vous ne pourriez rencontrer quelqu’un que dans la rue en arrivant … mais l’entrée est discrète … et vous pourriez alors continuer votre chemin. Quant à la sortie, elle se fait dans deux autres rues … et sans aucune plaque sur les portes. De plus, à l’intérieur vous avez des écrans qui vous montrent l’extérieur … vous pourriez donc différer votre départ en cas de crainte. Soyez donc en confiance chez nous ... Je vous laisse vous préparer … à bientôt. … Dégustez votre thé, prenez votre temps et appelez-moi. Elle posa ses lèvres sur le front d’Armelle et sortit.
Ils se retrouvèrent seuls. Ils se levèrent et s’embrassèrent avant de terminer leurs thés et de se dévêtir.
- Mais je croyais que c’était moi qui allais être massée et épilée … ?
- Bien sûr que c’est toi.
- Et tu te déshabilles aussi ?
- Eh oui, on ne pénètre pas dans la salle de massage avec ses vêtements de ville … c’est interdit m’a dit Lou-Di-Han … tu veux y aller seule ?
- Oh non, viens avec moi … je veux t’avoir près de moi … jamais je n’ai fait cela … aussi …
- OK.
Ils rangèrent leurs vêtements. Une fois nus, il l’enserra dans ses bras … ils s’embrassèrent et se caressèrent. Enfin ils passèrent leurs peignoirs en tissus éponge et sonnèrent. Immédiatement Madame Lou-Di-Han ouvrit la porte, et les fit entrer dans la salle de massage. Elle avait abandonné sa robe pour un peignoir brodé en soie blanche.
La salle était toute simple, mais très bien chauffée pour que la patiente n’eût pas à souffrir du froid. Elle était décorée de quelques tableaux asiatiques et de lampes, elles aussi asiatiques. Quelques miroirs également, un jeu de miroirs plutôt. Au centre de la pièce, la table de massage, munie d’un tableau de commandes comme ceux des sièges de dentistes. Sur le côté un placard, en fait, un chauffe-serviettes ...
Elle s’approcha d’Armelle, lui entoura la taille, dénoua la ceinture du son peignoir, et le lui enleva.
- Installe-toi sur la table, sur le ventre … Avant, tu peux embrasser Robert si tu le désires.
Armelle s’approcha de son amant et posa ses lèvres sur les siennes. Il l’enserra, et ils s’embrassèrent … puis elle s’installa sur la table. Lou-Di-Han étendit une grande serviette chaude sur Armelle ; elle la recouvrit entièrement, hormis la tête. Elle fut d’abord surprise de cette chaleur assez intense, mais elle la trouva vite très agréable. Lou-Di-Han actionna une des commandes et la table s’éleva d’une quinzaine de centimètres. Elle se plaça en tête, étendit de la pommade sur ses mains et la répartit doucement. Elle entreprit alors de masser le cou d’Armelle. Puis elle rabattit quelque peu la serviette et entreprit ses épaules. Armelle tressaillait quelque peu. La serviette fut repoussée jusqu’au-delà des fesses et Lou-Di-Han travailla alors le dos dans son entier. Armelle était très réceptive quand les mains expertes se consacraient à sa taille ... Et Lou-Di-Han, à qui rien n’échappait, en était enchantée : elle vaut de l’or cette fille !
Au bout de quelques minutes, elle rejeta la serviette dans un coin, en sortit une autre, plus modeste, qu’elle installa sur le dos et les fesses d’Armelle, contourna la table, et l’éleva un peu du côté jambes. Elle entreprit alors de les masser, passant d’abord les mains sur les deux à la fois, qu’elle massa de bas en haut, et puis en s’occupant de chacune individuellement.
Enfin elle abaissa, de peut-être trente degrés, la table côté jambes et écarta nettement celles-ci : la vulve d’Armelle s’offrit alors, impudique ; Lou-Di-Han s’occupa alors de ses cuisses et de ses fesses ; puis elle s’attacha particulièrement à l’intérieur des cuisses, qu’elle massa de plus en plus haut … de plus en plus près de la toison … Elle ne perçut « aucun signe de défense » de la part de « sa patiente », aussi elle lui flatta alors franchement le sexe et pensa :
- quelle sensualité elle a cette fille ! Et avec un corps ! Ah combien de « mes clients privilégiés » apprécieraient ça ! … Bon, il ne faut pas rêver … son amant est là pour la satisfaire au cas où … oui, sûr, « en la travaillant un peu » après l’épilation, sûrement qu’elle ne pourra pas résister à l’envie d’être pénétrée … Heureux Robert ! … Il faut que je la teste, que je la pousse un peu … Ah combien de « mes clients privilégiés » l’apprécieraient cette Armelle … Il faut que je l’amène à accepter de devenir « une collaboratrice » du salon … elle est douée … elle fera des ravages … Oui mais il y a Robert … je ne peux quand même pas lui demander de partir … Ah comme il m’énerve ce bonhomme ! Comment nous en débarrasser ? Il va me falloir jouer serré pour revoir Armelle seule … et me rendre compte de ce qu’elle a vraiment dans le ventre.
De son côté Armelle sentait le plaisir … et le désir monter en elle … elle se donnait en quelque sorte à une femme … et c’était bon. Était-elle homosexuelle ? Ou bisexuelle ? Non, sûrement pas … jamais elle n’avait pensé qu’une femme pourrait lui … mais pourtant comme celle-ci la faisait vibrer ! … Elle avait beaucoup joui sous les doigts de Robert … Et elle trouvait de plus en plus décevante la manière dont Jérôme la prenait, la sautait plutôt … décidément que faisait-elle avec lui ? Ah comme elle s’en débarrasserait volontiers de ce Jérôme … Mais Robert est marié … et comme elle appréciait leur liaison, le plaisir physique qu’il lui donnait … Mais d’un autre côté elle louait un appartement avec Jérôme … il lui faudrait en prendre un, seule … dans lequel elle pourrait recevoir Robert … Mais il n’aurait pas plus de temps que maintenant à lui consacrer … Oh quel plaisir cette femme lui donnait ! Et en présence de Robert ... Allait-il s’en rendre compte … ? Décidément, le plaisir est vraiment quelque chose de légitime … pas quelque chose de honteux … elle était ravie de vivre ça ... Une femme lui donnait du plaisir … et elle aimait ça … et elle commençait à avoir envie d’être pénétrée … là ... sur cette table de massage … ah si Robert … mais quand même… ici …
Lou-Di-Han replaça la table à l’horizontale, et demanda à sa patiente de se retourner, de se mettre maintenant sur le dos. Armelle découvrit alors le jeu de miroirs : elle y apercevait tout son corps, et aussi Lou-Di-Han et son amant. Le positionnement des miroirs avait été réglé pour que de sa place sur la table se révèle à elle tout son corps en détails, son visage, ses seins, son sexe … Elle se voyait comme jamais elle ne s’était vue … comme jamais elle n’avait imaginé une femme. Et cette femme magnifique, c’était elle. Encore une grande serviette chaude ! Puis re-massage des épaules. La serviette à nouveau repoussée vers son sexe … et les mains de Lou-Di-Han qui s’occupaient de son buste et de son ventre. Ces mains qui lui massaient les seins … quelle merveille pour sa propre sensualité … Et pour ses yeux ! Quel plaisir de voir opérer les mains adroites de Lou-Di-Han sur ses seins ! Et Robert … que pensait-il en voyant sa femme qui s’offrait comme cela sans pudeur ? Il s’agissait de « sa femme » tout de même. Pourtant Lou-Di-Han s’était seulement contentée d’effleurer aréoles et tétons, juste pour mesurer la sensualité de cette fille … mais en se gardant bien de ne pas « la rendre folle » … seulement pour s’assurer qu’en aucun cas elle ne pouvait résister aux caresses d’une ou d’un « spécialiste ». Elle passa à nouveau aux jambes … qu’elle remonta doucement … le sexe d’Armelle était tout liquide … elle ne s’y intéressa pas.
Elle avertit sa patiente qu’elle allait procéder maintenant à l’épilation. Elle ouvrit son peignoir et fit admirer à Armelle (et à Robert) son sexe complètement dénudé :
- Regarde Armelle, bientôt tu seras comme moi. Touche donc, et vois si c’est doux, comme c’est agréable sous les doigts.
Armelle n’osait pas toucher, elle ne fit qu’effleurer le sexe de Lou-Di-Han.
- Mais vas-y, touche franchement, vois comme c’est agréable au toucher, vois comment tu vas être. Ça te plaît ? Tu veux toujours te faire épiler ?
- Oui c’est très agréable … continuons.
Lou-Di-Han enclencha deux reposes-pieds sur les côtés de la table de massage et y installa les jambes de sa patiente ; elle déboîta également l’extrémité : la table de massage s’était transformée en table gynécologique. Elle se saisit d’une nouvelle serviette chaude qu’elle étendit sur le haut de son corps. Elle demanda à Robert de bien vouloir caresser la tête de sa compagne, et s’il le voulait, sa poitrine, cachée sous la serviette ... à moins qu’auparavant il ne désirât lui flatter le sexe … Robert acquiesça ; il le caressa, puis y posa les lèvres … Dans les miroirs, Armelle voyait son sexe offert, jambes écartées … et Robert. Elle frémit. Quelle sensualité ! pensa à nouveau Lou-Di-Han.
- Tu veux bien, Armelle, que Robert te caresse pendant que je procède à ton épilation ?
- Bien entendu … le massage m’a beaucoup plu, mais à vrai dire dans cette position, je suis un peu stressée …
- Ne t’inquiète pas, je vais te préparer et t’enduire d’un peu de cire ; ensuite il n’y aura qu’à la retirer … et tu seras belle, toute neuve et tellement désirable … je ne sais pas comment Robert va réagir … sûr, ça va l’exciter … et je ne te garantis pas l’effet que tu auras alors sur lui.
Robert entreprit de lui caresser les tempes, puis les joues, lui posa des bisous sur la bouche, puis commença à lui caresser les seins. Pendant ce temps, Lou-Di-Han se chargea de son sexe, promena doucement ses doigts sur sa toison, dessina le contour des lèvres, posa la bouche dessus. Seulement pour s’assurer de son extraordinaire sensualité … mais en se gardant bien de trop l’exciter … Enfin à l’aide de ciseaux elle raccourcit les poils les plus longs, qu’elle chassa avec une brosse très douce qu’elle manipula avec beaucoup de lenteur. Armelle, les yeux clos, frémissait. Puis Lou-Di-Han passa délicatement une petite tondeuse sur le pubis, qu’elle déshabilla soigneusement, toujours avec la contribution voluptueuse de la petite brosse. Enfin, satisfaite de son œuvre, elle caressa ce qui restait de toison autour de ce sexe ouvert et inondé, complètement offert. Elle souligna une nouvelle fois le dessin des lèvres, s’attarda un peu sur le clitoris qui avait pris de la vigueur, et lui dit :
- Je vais te mettre maintenant de la cire ; c’est un peu chaud, mais ça ne brûle pas … tu verras, ce n’est pas désagréable du tout. Ne restera qu’à la laisser refroidir … Puis Robert va s’écarter un peu de toi, et je vais continuer à te masser encore. Ensuite restera à enlever la cire refroidie … peut-être un tout petit peu déplaisant … mais ça va vite … et tu verras, quel plaisir !
Elle contourna la table, massa elle aussi les tempes d’ Armelle, puis descendit sur les épaules … elle ôta enfin la serviette … qui alla rejoindre les autres, passa les mains sur la poitrine, le ventre, la taille … s’attarda un peu, là sur la taille, remonta sur le ventre , puis s’occupa de la poitrine. Elle évita d’abord les seins … Armelle appréciait les mains de cette femme experte, elle en suivait le jeu dans les miroirs. Enfin Lou-Di-Han lui fit franchement rouler les seins sous ses mains … ils s’arrondirent immédiatement. Finalement elle flatta les aréoles, puis les pointes. Armelle gémissait. Lou-Di-Han abandonna son massage, plaça une nouvelle serviette sur le corps d’Armelle, pria Robert de prendre soin d’elle, et s’en retourna à son sexe :
- Ça va être un peu désagréable quand je retirerai la cire … mais ça ne dure pas … Et comme Robert va se consacrer à toi, tu ne t’apercevras de rien ...
Effectivement, en deux coups secs, Armelle se trouva débarrassée de la cire. Lou-Di-Han s’enduisit les mains d’une lotion, et elle l’appliqua sur le pubis nu, qu’elle massa. Toujours sa sensualité ! Elle n’était plus que plaisir, le plaisir physique, auquel s’ajoutait le plaisir de ses propres yeux.
- Robert, si tu lui mettais toi-même la lotion ? Je vais t’en mettre sur les mains pour que tu puisses la masser … délicatement.
Bien entendu, il accepta ; il massa avec soin ce sexe offert et nu … Quelle merveille ce sexe nu ! Armelle avait adoré les caresses de Lou-Di-Han … mais comme elle s’excitait plus encore sous les doigts de Robert ! Décidément, un homme … Celui-ci la voyant entrer en transes approcha ses lèvres de cette nudité tout neuve ; il embrassa partout où la peau avait été dénudée, puis titilla les grosses lèvres de sa langue, puis les petites … enfin il l’infiltra dans le vagin « tout accueil ». Le bassin d’Armelle s’agitait de plus en plus. Lou-Di-Han, de son côté lui massait les tempes. Enfin Robert saisit entre ses dents le clitoris dressé et en titilla la pointe de sa langue. Et là, Armelle partit d’un orgasme. Elle n’était plus qu’appel, qu’appel du mâle. Robert se redressa, détacha la ceinture de son peignoir, et pénétra d’un coup sa maîtresse affamée. Placé comme il était face à elle, qui avait les jambes bien calées sur cette table gynécologique, il s’était insinué très profondément. Quelle impression elle ressentait ! Elle avait les jambes bloquées, lui vertical, elle sur le dos … elle ne pouvait prendre part à rien ... seulement subir … elle était simplement toute offerte, offerte au mâle. Vraiment femelle ! Entièrement femelle ! Comme elle adorait ça ! Livrée à l’homme, livrée comme un objet ! Le paradis ! Pilonnée avec vigueur, Armelle repartit d’un nouvel orgasme. Il la laissa se calmer quelque peu, puis lui en provoqua un autre, la laissa encore s’apaiser … lui en accorda un ultime, et se vida en elle. Il l’avait prise en mâle, sa femelle … Et en présence de Lou-Di-Han ! Il était toujours en elle … Le sexe d’homme de son amant … et tout son sperme l’habitaient … Comme elle l’avait appelé de son sexe, ce sexe d’homme … et il l’avait satisfaite … et cela en la présence et avec la complicité d’une autre femme. Et tout cela lui paraissait tellement naturel … Et dans les miroirs elle pouvait voir ce sexe en elle … Elle l’avait souvent senti en elle … jamais vu. Il se retira. Et elle put voir ce sexe d’homme qui se retirait d’elle.
Lou-di-Han dit alors à Armelle qu’elle était ravie de l’avoir servie, et qu’elle espérait la revoir bientôt … mais que si elle le souhaitait, une autre fois, elle pourrait être accueillie ou par elle ou par une autre hôtesse. Elle lui dit qu’il y avait un coin douche dans le petit salon … mais qu’elle supposait qu’elle préférerait quitter la maison telle qu’elle était maintenant, riche de l’hommage que Robert venait d’offrir à son corps.
Quand ils furent prêts à repartir, Lou-Di-Han donna sa carte personnelle à Armelle :
- Je t’attends … pour un simple massage ou encore pour une épilation. Reviens vite. N’hésite pas à m’appeler … même si tu préfères « tester » une de mes collègues la prochaine fois. Je t’attends … j’attends ton appel …
Ils quittèrent rapidement la maison et allèrent fêter le nouvel « habit » d’Armelle dans l’appartement de Roland …
Le soir, il lui fallut rentrer à la maison. Bien entendu, elle était en retard. Elle annonça d’entrée à Jérôme qu’elle s’était fait épiler … que ça lui avait « pris comme ça » … une copine lui avait dit être épilée, que c’était bien, que son copain adorait ça. Elle lui avait montré son sexe … ça lui avait plu … et elle s’était décidée sur un coup de tête … Elle était sûre que ça allait lui plaire … Il verrait ce soir … En attendant elle lui proposait le restaurant.
Ils allèrent au cinéma, le repas se passa bien. Rentés, elle alla faire sa toilette … il voulut lui faire l’amour la lumière éclairée. Il trouva « sa nouvelle tenue » très bien ; à priori cela lui plut … mais ça ne lui donna pas l’idée de changer ses habitudes. Bien sûr il lui caressa un peu le pubis … c’était étrange de le trouver aussi doux ; quelques caresses donc … un jouet tout neuf … l’envie de le caresser comme on caresse un bel objet qu’on vient de recevoir. Mais aucune envie néanmoins de lui « agacer » de ses doigts, les lèvres, encore moins l’entrée du vagin. Quant au clitoris … savait-il qu’il existait ? Elle avait passé un après-midi « torride » avec Roland … et elle était restée en appétit. Elle espérait que son sexe neuf allait attiser la libido de Jérôme … Elle avait envie ce soir qu’il devînt son amant … pour la première fois … elle était prête à tromper Roland avec Jérôme … Eh bien non. Après avoir palpé avec curiosité son sexe nu, il « baisa » à son habitude Céline … avant de s’endormir.
Par contre Roland, lui, avait été enthousiasmé de « sa nouvelle tenue » ... et elle également. Et ils ne se lassaient pas de se donner du plaisir jour après jour.
Et comme le lui avait dit Lou-Di-Han, elle trouvait merveilleux le contact de sa culotte avec son pubis dénudé. Et effectivement, face à tel ou telle, elle pensait souvent : « je suis nue dans mes sous-vêtements … j’en jouis … et tu ne le sais pas, c’est mon secret … ah ce que je me sens femme ! »
Sa sexualité avait pris une autre dimension … Même si sa relation avec Jérôme demeurait tout aussi médiocre, sa liaison avec Roland était devenue plus sensuelle encore. Mais surtout, elle qui n’avait jamais pensé sexe ou séduction jusqu’à il y a quelques semaines, se mettait dorénavant à fantasmer. De plus en plus souvent face à un homme, des copains rencontrés avec Jérôme, ou l’ami d’une copine, ou encore un inconnu, elle analysait : « comment est-il fait ? Est-il doué avec une femme ? Devrais-je lui dire que je suis épilée avant … ou lui faire la surprise ? Et si je lui disais maintenant que je suis épilée, comme ça dans une conversation banale, qu’est-ce que ça aurait comme effet sur lui ?… ». De plus en plus souvent, lui venait l’envie de séduire, d’être séduite … « Et si je me faisais le copain de ma copine Maud ? » ou encore « Et si j’appâtais un collègue de Roland … il a pas dû lui dire Roland que lui et moi ? » Mais ce n’étaient que fantasmes : comme promis elle demeurait fidèle à son amant. Quand même, elle adorait quand il la sodomisait … et qu’il employait en même temps un gode … et elle rêvait de plus en plus de deux sexes d’homme d’un coup en elle, deux sexes qui la prendraient en même temps, et qui se répandraient en elle. Bien sûr elle ne pouvait pas le dire à Roland … et puis d’ailleurs où ils l’auraient trouvé l’autre homme ? Dommage. Et puis elle est fidèle … elle doit cesser de penser à ça ! N’empêche, hors la présence de Roland, elle allait parfois sans soutien-gorge … c’est qu’elle avait mesuré sur les inconnus qu’elle croisait, l’effet que leur faisait le ballottement de seins libres. Elle était fidèle … mais elle s’était achetée quand même une boîte de préservatifs ; elle l’avait cachée dans son bureau à l’université car elle n’en employait ni avec Jérôme ni avec Roland. Elle en avait trois dans son sac, dissimulés dans un paquet de protections féminines. Par sécurité seulement … comme les ceintures de sécurité et les airbags sur les voitures : on les a, mais ils ne servent jamais à rien.