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Céline 06 - retour au salon

MessagePosté: 10 Sep 2008, 14:33
de tentation
Un jour Céline, alors que sa toison commençait à repousser, pensa que certainement entre Roland et elle, allait se poser la question de son retour au salon de Madame Mia-Soun. Elle se mit donc à songer à Lou-Di-Han. Les mains de cette femme ! Et les miroirs ! Comme elle avait été enchantée! Elle n’avait jamais aperçu auparavant son corps comme cette fois-là … et combien elle avait envie de le revoir ! Sans témoin, plutôt sans Roland … pour s’observer vivre sous les doigts de son hôtesse, pour mieux appréhender comment une femme pouvait lui procurer tant de bonheur. Pour savoir enfin si le plaisir du massage mis à part, elle pourrait vraiment jouir autant qu’avec Roland quand Lou-Di-Han allait s’occuper de ses seins, de son sexe, de sa bouche … ? Lou-Di-Han, l’autre fois en présence de Roland, s’était sans doute abstenue de trop pousser ses caresses … et elle-même ne s’était pas vraiment abandonnée. Mais cette fois-ci, seule à seule, Lou-Di-Han allait se sentir complètement libre, et elle aussi. Enfin, elle allait savoir. Vraisemblablement elle allait se faire embrasser … comme par un homme Allait-elle aimer cela également ? Elle avait envie de tenter cette expérience-là … Pour voir. Non pas pour « virer sa cuti », seulement pour essayer. Elle est hétéro, elle le sait … mais quand même elle voulait savoir.
À l’évidence elle avait quelque peu mauvaise conscience : retourner seule au salon s’était trahir son amant … mais était-ce vraiment une trahison ? Elle n’allait pas le tromper en fait. Elle avait besoin de se faire épiler de nouveau, elle allait le faire … et ce serait une surprise pour Roland. Elle appela donc Lou-Di-Han afin d’obtenir un rendez-vous. Elle lui annonça qu’elle viendrait seule, non pas en cachette, mais simplement pour faire la surprise à Robert …
- Et question tarif … quel est le prix d’une épilation ? Et un massage ?
- On ne discute pas de cela au téléphone, seulement au salon ; désolée Armelle.
- OK, mais tu sais, je voulais savoir si un massage n’est pas au dessus de mes moyens … peut-être je ne devrai me contenter que d’une simple épilation …
- Le salon t’attend Armelle … nous discuterons de tout cela le moment venu … et peut-être un arrangement pourra être possible … si Madame Mia-Soun est d’accord … peut-être, mais sans garantie.
Quand elle arriva au salon, elle fut immédiatement accueillie par une Lou-Di-Han tout sourire.
- Je suis ravie de te revoir chez nous ; je te propose de te masser avant de procéder à ton épilation, c’est tellement plus décontractant avant « cette opération », qui en elle-même n’est pas des plus agréables ... Tu vas voir Armelle, ça va être merveilleux … plus merveilleux sans doute que la première fois maintenant que nous nous connaissons. Et puis sans doute seule, de femme à femme tu seras plus à l’aise … Peut-être seulement … mais peut-être pas … Bien sûr Robert ne sera pas là pour m’aider à te masser … et surtout il ne pourra pas, comme l’autre fois … Comme tu as apprécié sa manière d’honorer ton sexe dénudé à la fin !
- Oui, il n’est pas là … parce que je veux lui faire la surprise … alors bien entendu pour ce qui est de m’honorer comme tu dis, ce sera pour plus tard …
Évidemment Armelle voulait un massage … elle n’avait jamais vraiment envisagé de se contenter de seulement ouvrir les jambes pour se faire épiler. Elle rêvait de voir à nouveau dans les miroirs son corps vivre et s’épanouir sous les mains expertes de son hôtesse … et cela sans témoin. Et elle était persuadée qu’elle allait connaître d’autres délices encore … même sans se faire « prendre » par Roland … enfin Robert ici.
- Tu verras Armelle, tout va bien se passer … il y a bien entendu les plaisirs dont Robert absent ne pourra pas t’honorer … mais je vais m’attacher à ce tu puisses recevoir d’autres satisfactions …
- Bien sûr que j’ai choisi de venir sans lui … pour lui faire la surprise ce soir. Évidemment il ne pourra pas s’occuper de moi comme il l’a si bien fait l’autre fois … C’était bien ce jour-là … inattendu et merveilleux en fait … Jamais je n’aurais cru que … et en ta présence en plus …
- C’était très bien, mais sois certaine, aujourd’hui … tu seras également satisfaite … autrement.
- Sans doute … mais je n’ai pas très bonne conscience, tu sais : venir seule, c’est un peu comme si je le trompais … en fait, j’aurais dû comme l’autre fois, lui demander de s’occuper de tout, et de m’accompagner.
- Mais non, mais non … tu verras … tu ne fais rien de mal …
- Peut-être … Néanmoins, Lou-Di-Han, je veux connaître le prix du massage et de l’épilation ; tu comprends, même tentée, même sans mauvaise conscience, je ne roule pas sur l’or, et avant de faire mon choix, je dois savoir …
- Ne sois pas inquiète … tu as envie de ce massage, et tu seras massée …
- Je serai massée … mais à condition que je puisse me faire ce cadeau-là.
- Mais tu pourras te le faire … de toute manière, j’en ai discuté avec Madame Mia-Soun … je lui ai plaidé ta cause, et elle est d’accord pour qu’on trouve un arrangement s’il le faut …
- Je te remercie, je remercie également Madame Mia-Soun ; elle peut m’accorder un arrangement dis-tu … sans doute, mais un arrangement … qu’est-ce qu’un arrangement ? Je veux savoir, moi, si j’ai les moyens de me payer … je ne veux pas un arrangement. Et puis, qu’est-ce que c’est qu’un arrangement ? Une remise ? 10-12% ? Ou un paiement à tempérament … je vous vois mal faire crédit ? Et d’ailleurs, même si c’était le cas, qu’est-ce que ça changerait ? Ai-je les moyens ou pas, voilà ce qui m’intéresse … Tu comprends ça ? Tu es très aimable, tu souris … mais tu ne réponds pas à ma question … et moi ce qui m’intéresse, c’est de savoir si je peux me payer ce plaisir-là ? Tu comprends ?
- Mais bien sûr, Armelle que je te comprends … ne t’inquiète pas …
- Tu me comprends, mais tu ne réponds pas à ma question … J’ai pris une initiative … j’ai eu tort … je n’aurais pas dû … certes, tu es très sympa … mais à mon grand regret, je vais repartir. Je n’aurais pas dû prendre cette initiative-là sans en parler à Robert. J’ai joué à ce jeu-là … je n’aurais pas dû le faire … ce n’était pas très honnête envers lui … On ne doit rien entreprendre quand on n’a pas vraiment bonne conscience. Tant pis pour moi … Qu’est-ce que je vais lui dire d’ailleurs à Robert ? Je ne peux pas lui cacher ma tentative … parce que sans doute il va bientôt me proposer une nouvelle épilation. Il faut bien que je lui parle de ma venue ici … des fois qu’il lui viendrait à l’idée de reprendre rendez-vous avec toi. J’ai fait une faute, je suis punie. Tant pis pour moi. Allez, je pars. Tu me fais reconduire vers la porte ?
Lou-Di-Han se rendait compte qu’elles étaient dans une impasse ; il lui fallait changer de tactique : elle devait la convaincre au plus vite ; si elle partait, son rêve à elle s’évanouirait … ou elle ne la reverrait plus, ou ce serait en présence de son amant … ce qu’elle ne voulait surtout pas … pour le salon.
- Je suis désolée Armelle … calmons-nous veux-tu ?
- Calmons-nous … mais tu es calme, toi, tu es tout sourire … quoi qu’il arrive tu es toujours tout sourire … Bien sûr mes problèmes personnels … les problèmes de mes relations avec « mon homme », tu t’en moques … alors tu souris imperturbablement.
- Ne te fâche pas Armelle ... je ne me moque pas, crois-moi … j’ai beaucoup d’affection pour toi … Tu as envie de ce massage : le plaisir que tu vas y prendre sera le même pour toi que Robert soit ou non à tes côtés … Il ne faut pas que tu penses qu’en te faisant masser seule, tu le trompes … ?… Il n’y a rien de déshonorant à te faire masser seule … nombreuses sont mes patientes qui le font … et crois-moi, elles ont bonne conscience. Tu n’as pas à avoir mauvaise conscience parce que tu viens seule … prendre du plaisir ici … Et s’il ne s’agit que d’une question d’argent, elles vont très certainement se résoudre …
Bien sûr qu’Armelle était tentée … mais elle ne connaissait toujours pas le prix des prestations qu’elle souhaitait … arrangement ou pas.
- Bien sûr Lou-Di-Han, que me faire masser me semble tentant … mais je préférerais tout de même que ce soit en présence de Robert, tu sais … Je reviendrai sans doute … mais avec lui …
- Bien sûr … peut-être tu pourrais l’appeler … s’il peut venir ici, disons dans les dix minutes … car après j’aurai d’autres rendez-vous, appelle-le vite.
- Impossible, il travaille en ce moment … c’est pourquoi justement j’avais choisi cet après-midi … alors qu’il travaille … justement pour qu’il ait la surprise ce soir … Mais tu peux enfin me parler des conditions … ?
- Justement, il est possible de diminuer ta dépense … tu n’es pas bien riche, alors …
- alors quoi … combien … ?
- Tu es une femme sûre d’elle, tu es belle, tu es fière de ton corps … c’est un bel atout …
- Oui mais encore … combien … ?
- Tu sais, certains hommes raffolent de regarder des femmes se faire masser, les regarder seulement … surtout si elles sont belles … Simplement pour voir, ils sont prêts à payer 50% du montant … seulement pour voir, et sans s’approcher … uniquement pour être présents dans la pièce. Réfléchis Armelle : tu as un beau corps, et ce corps pourrait être admiré par un homme qui resterait à distance, tous yeux sur ton corps, seulement tous yeux. Tu verrais, en fait ce n’est pas désagréable du tout de se voir regardée, admirée. Et dans ton cas, puisqu’il s’agit d’une épilation, et qu’ils adorent ce chef d’œuvre qu’est un sexe féminin qu’on dénude, le monsieur paierait 100% du massage. Tu vois, je te masse, je t’épile, un homme t’admire et tu ne paies que l’épilation.
Armelle était été « suffoquée » … et elle était restée un moment, incapable de répondre quoi que ce soit. Enfin :
- Non mais tu te rends compte de ce que tu me demandes là, Lou-Di-Han ! Jamais je ne pourrais accepter de me donner comme ça en spectacle, c’est indécent ! Pourquoi ne pas me faire masser par un homme pendant que tu y es ? Je ne suis pas une prostituée quand même !
Attendant la fin de cette « déferlante », Lou-Di-Han restait à son habitude tout sourire.
- Pas de tels mots, Armelle. Ne t’énerve pas … je ne voulais pas t’offenser … n’en parlons plus … je te ferai seulement l’épilation que tu demandes … crois-moi, je ne voulais pas t’offenser … Nous allons la faire cette épilation … 130 euros. Bon, je te laisse te préparer … je vais aller t’attendre dans la salle de massage … Je te disais ça seulement parce que j’étais persuadée qu’un massage te ferait beaucoup de bien … et que puisqu’il y avait un moyen de te le faire … « sponsoriser » … mais n’en parlons plus … j’ai eu tort. Je me confonds en excuses …Tu as bien sûr ton homme à toi … et tu aurais l’impression de le tromper en en laissant un autre admirer ton corps magnifique … évidemment que je te comprends … Mille excuses encore … visiblement tu es très pudique … oublions. Je ne voulais que te rendre un service … te permettre de te faire masser … de pouvoir jouir du plaisir d’un massage … tout en te faisant aider en tout bien tout honneur par un monsieur qui n’aurait été que regard … mais n’y pensons plus veux-tu … J’étais persuadée que sur la plage tu dois te montrer les seins nus … c’est tellement la mode. Aucune femme aujourd’hui ne cache plus ses seins sur la plage … n’est-ce pas ? Tu ne caches pas les tiens, toi … ?
- Bien sûr que sur la plage j’ai les seins nus … mais ce n’est pas la même chose … nous ne sommes pas sur la plage … et puis ici je ne serais pas seulement les seins nus, mais complètement nue … et pas au milieu de la foule, mais sous les yeux d’un seul homme … ça change tout.
Lou-Di-Han constatait qu’elle avait réussi à relancer le dialogue … il ne fallait plus le laisser échapper :
- Mais Armelle, justement c’est exactement la même chose … sur la plage tu montres tes seins … Et tu as honte de montrer tes seins …. ? Que non ! Bien au contraire, tu es fière du regard des hommes … sur ton corps, sur tes seins, dans tes yeux ! Tu les regardes te regarder … et ça te réjouis d’être femme et belle, d’être désirable …
- … ?
- Tu en es fière, dis, du regard des hommes … ? Ne les attends-tu pas, franchement, ces regards ?
- Oui, bien sûr, mais ce n’est pas la même chose …
- Quelle différence, dis donc … ? Sur la plage les hommes te regardent … et tu es fière de leurs regards … tu prends plaisir à être vue, à leur faire envie … ils te regardent … mais « pas touche » ! Tu es la reine, tu les nargues : les yeux, pas les mains ! … Même si parfois tu te laisses aller à certains fantasmes … si certains ne se contentaient pas seulement de regards … qu’ils osaient t’aborder … Ne dis rien, tu mentirais. Forcément tu as des fantasmes … parce que tu es femme … et tu te demandes comment ce serait tel ou tel avec toi … s’il est doué … s’il est bien monté … ? Ne dis rien, tu mentirais.
- Mais …
- Tais-toi je t’ai dit … ne mens pas … nous sommes entre femmes … Ici ça aurait pu être la même chose … j’aurais pu te conseiller un monsieur très bien, marié, père de famille, pas du tout le genre sadique, que je masse régulièrement … il s’appelle Martial ... mais n’en parlons plus … Je me serais seulement permise de te le proposer pour ton plaisir, pour le sien … Appréciable en fait le plaisir … surtout quand il est pour les yeux, seulement les yeux. Et « pas touche ! » comme sur la plage. Ses yeux à lui … et aussi tes yeux à toi … le plaisir que tu aurais pris à le voir vivre son plaisir de te regarder … Combien grâce à son regard tu aurais pu jouir d’être belle comme tu l’es. Et pour son plaisir à lui … et ton plaisir à toi, il aurait payé la moitié de ton massage … peut-être tout même … Tu aurais vraiment été la reine ! Tu aurais pu pour une fois profiter de l’attrait que tu as sur les hommes, pour une fois … et sans te compromettre … qu’y a-t-il de compromettant à jouir de sa beauté dans les yeux d’un homme … seulement dans ses yeux ? Celui que je t’aurais proposé est un homme très calme, et très beau en plus. ... mais n’en parlons plus … tant pis … un homme qui t’aurait simplement dévorée des yeux … comme sur la plage en fait … sur la plage tu te sens bien, n’est-ce pas, tu ne te sens pas coupable ?
- Tu oublies une chose … sur la plage, je ne bouge pas … quelque fois seulement je les regarde … c’est tout … il y a « des » hommes … la foule des hommes … mais ici il y aurait « un » homme.
- Quelle différence … il t’aurait regardée … tu l’aurais regardée aussi … pour te réjouir de l’effet que lui aurait fait ta beauté sur lui … Songe au plaisir que tu aurais pu être le tien ici … un plaisir magnifié par celui que cet homme aurait pris en regardant une femme se faire masser, toi … un plaisir qui aurait décuplé le tien … assurée que tu aurais été du « pas touche ! » … vois le pouvoir que tu aurais pu avoir sur cet homme !
- Quelle différence tu dis ? Mais sur la plage, je ne suis pas nue, pas toute nue … un petit morceau de tissus, bien petit, je l’admets, protège ma pudeur. Et ça change tout.
- Ne me dis pas que tu n’as jamais été tentée de le retirer ce petit morceau de tissus … rien que pour voir l’effet que tu ferais sur les hommes de te montrer nue … surtout maintenant que ton sexe est dénudé … Ose me dire que cette idée ne t’est pas venue ?
- Bien sûr qu’elle m’est venue … mais je ne l’ai pas fait … et comment aurais-je pu le faire ? Puisque quand je me suis fait épiler, la saison des plages était terminée … et elle n’est pas encore revenue.
- Tu y as pensé … et si l’occasion s’était présentée tu l’aurais fait !
- Non, me montrer nue, je ne le pourrais pas … juste un fantasme peut-être, mais seulement un fantasme.
- Un fantasme … mais il faut les vivre parfois ses fantasmes … sans quoi on le regrette toute sa vie … Tu rêves de te montrer nue aux hommes, de leur montrer ton sexe épilé … et tu le feras à la première occasion … pour le plaisir de jouir du regard des hommes sur ton sexe nu.
- Comme tu y vas !
- Tu sais bien que tu vas le faire … et dès que l’occasion se présentera : tu en rêves, tu en est malade, avoue …
- Peut-être … ? Je n’en suis pas sûre …
- Tu en es sûre, et tu le sais … mais puisque c’est ton choix … Je vais t’épiler … pas tellement « jouissif » une simple épilation, un simple acte technique … mais qui aurait pu devenir tout autre chose ! Tu veux te montrer nue aux hommes … tu le sais … et l’occasion, elle aurait pu se présenter aujourd’hui … ce plaisir-là tu aurais pu le connaître aujourd’hui … et tu vas partir pleine de regrets. Dommage.
- Les choses vont trop vite … tu me dis que … peut-être … mais je ne suis pas prête …
- Tu es prête, et tu le sais … tu veux que les hommes voient ton sexe dénudé. Et ici tu aurais pu …quelle différence avec la plage … là les hommes te regarderaient … Ici, Martial aurait pu en faire de même … et en plus on pourrait dire « en tête-à-tête » avec son plaisir à lui … ce plaisir que tu aurais forcément partagé, j’en suis sûre … Et tu aurais fait une économie notoire sur ton massage et ton épilation … Un grand plaisir … et sponsorisé ! Je suis très triste que tu refuses ça … aussi si tu le permets, c’est mon prochain rendez-vous … je lui demande de passer dès maintenant … Il travaille tout près d’ici, il arrivera rapidement. Tu te prépares, tu passes ton peignoir … je l’appelle … il arrive … tu le regarderas sur notre vidéo interne ; il saura que tu le voies, mais il ne te verra pas … et tu décideras … S’il ne te plaît pas, il restera à attendre l’heure de son rendez-vous. Sinon … à toi la séance de massage ! Allez, prépare-toi … pendant ce temps il arrivera … tu le verras et …
- Mais Lou-Di-Han … je n’ai rien dit …
- Tu n’as encore rien dit en effet Armelle … Prépare-toi … il va arriver … tu le verras … et tu décideras … Et tu décideras que c’est oui … j’en suis certaine. Et si c’est non, ce sera non … mais je sais que ce sera oui … je crois que tu auras envie d’être admirée par cet homme-là … ça fait du bien à une femme, tu le sais, d’être admirée … et quand l’homme est vraiment beau et bien élevé … Bon prépare-toi … et quand tu seras prête, entre dans la salle de massage.
- Je ne te garantis rien … rien du tout … je pense que j’aurais honte … et si Robert apprenait ça …
- Ne t’inquiète pas … Robert n’en saura rien … ce sera le plaisir de Martial, et surtout le tien … Uniquement le plaisir des yeux pour Martial … et le plaisir de te faire admirer par lui … qu’y a-t-il de mal là-dedans ? Que tu ne veuilles pas le dire à Robert, je le conçois … même s’il n’y a rien de mal dans ce plaisir que tu vas prendre … Et puis si tu as des objections, Martial ira attendre dans un salon l’heure de son rendez-vous … tu vois, c’est tout simple … il n’y a rien de mal là-dedans … allez, va te préparer.
Armelle se déshabilla, revêtit le peignoir, et entra dans la salle de massage. Elle était un peu honteuse … mais elle pensait que Lou-Di-Han était très adroite et qu’elle s’était merveilleusement jouée d’elle pour lui donner envie de « se donner en spectacle » … Et puis si elle n’avait pas franchement refusé, c’est parce qu’elle était vraiment tentée … c’est vrai sur la plage elle aimait le regard des hommes sur son corps, sur ses seins … bien sûr elle n’avait jamais fait de nudisme … mais est-ce si mal de se montrer complètement nue … ? Elle pouvait bien s’offrir ce plaisir-là après tout … elle pouvait bien essayer … puisque l’occasion se présentait … quel mal y avait-il … seulement pour les yeux … Et puis depuis que son sexe était nu, elle avait souvent eu envie que cela se sache, souvent envie de le montrer. Mais seul Robert partageait sa nudité … Jérôme également bien sûr … Oui, ça ne lui déplaisait pas tant que ça qu’un homme partage ce secret-là avec elle, le secret de son sexe dénudé et qu’il « la mange des yeux ». Un homme inconnu ! Dans la rue souvent, elle savourait le contact devenu intime de sa culotte sur son sexe … et quand certains hommes la regardaient avec insistance, elle avait envie de leur crier : « ah si tu savais … ! ». Oui, elle allait prendre plaisir à se montrer nue, plus que nue à un inconnu. Bien sûr Robert n’en saurait rien … Lou-Di-Han le lui avait assuré … Et puis en fait, Robert, elle l’aimait bien … mais sa relation avec lui n’avait pas d’avenir … il était marié … c’est « un savant », elle l’admire ... quelles capacités intellectuelles ! … Et quel mâle il est avec ça ! Elle adorait les moments qu’elle passait avec lui. Un mâle comme en rêvent les femmes … rien que du plaisir … comme elle se sentait femelle avec lui … comme elle ne savait rien lui refuser … comme elle accepterait de « se donner en spectacle » s’il le lui demandait … mais bien sûr il ne lui avait pas demandé ça … de se montrer nue à un autre … c’est Lou-Di-Han qui le lui avait demandé … Elle avait beaucoup d’attachement pour lui … mais … pourquoi se priverait-elle d’un plaisir … solitaire ? Rien que les yeux !
Elle n’avait pas voulu comprendre, Armelle, que le salon de Madame Mai-Soun n’était pas exclusivement une maison de massage … que c’était surtout un lieu où des hommes venaient prendre du plaisir … des hommes et des femmes. Lou-Di-Han, comme ses collègues, effectuait des massages. Ses patients hommes, se contentaient rarement de cela … et les hôtesses leur fournissaient alors les prestations qu’ils souhaitaient. Certaines femmes également voulaient « des suppléments » : elles pouvaient se faire masser par des femmes … ou par des hommes. Et tous répondaient également à tous leurs souhaits à elles.
Armelle ne voulait pas savoir qu’elle était « manipulée » par Lou-Di-Han, qui avait remarqué, lors de son premier massage et de sa première épilation, qu’elle avait « du chien », qu’elle était sensuelle … et qu’avec un peu de chance, elle pourrait la tenter d’intégrer l’équipe du salon de Madame Mia-Soun. Aussi, mine de rien, même si elle était venue avec son amant, elle lui avait donné sa carte personnelle, lui demandant de l’appeler, elle, si elle désirait un jour revenir au salon. Elle n’avait pas pu lui parler comme elle l’aurait souhaité, à cause de la présence de Robert, mais tout était possible. Elle avait toujours des patients fidèles qui « souhaitaient de la chair fraîche » … et Armelle lui semblait être la femme de la situation … pour peu qu’elle soit bien « prise en main ». Et si l’opportunité se présentait, Lou-Di-Han ferait tout pour ne pas la laisser échapper.
Et bingo ! Quand Armelle l’avait appelée pour un rendez-vous, pour une simple épilation, elle avait tout de suite compris qu’elle allait pouvoir « la former ». Dans ces cas-là, elle se faisait assister par son collègue Jean-Marc, qu’elle faisait passer pour un client voyeur ; il est très beau, très grand et très doué, et quand l’occasion se présentait, elle et lui appréciaient leurs professionnalismes réciproques. Mais voilà, il était en vacances … et Lou-Di-Han savait qu’il fallait battre le fer Armelle quand il était chaud … faire attendre à Armelle le retour de Jean-Marc, ce serait perdre une occasion qui ne se représenterait peut-être plus. Aussi elle avait tout de suite pensé à Martial, un habitué du salon. C’est contre les principes de la maison, mais à la guerre comme à la guerre, ce serait Martial : pour une fois il pourrait « se payer une femme » gratuitement ; cela allait le ravir et Lou-Di-Han était persuadée qu’elle pouvait lui faire confiance … d’ailleurs avait-elle un autre choix ? Il est jeune et beau, une beauté à attirer les femmes ; en plus il sait se montrer réservé et doux … l’homme idéal pour initier Armelle sans en avoir l’air ... pour « la manipuler ». Il saurait se montrer très BCBG et effacé au début pour ne pas l’effrayer … Elle l’avait convoqué la veille, lui avait dit que la jeune dame était « une débutante » … qui ignorait ce qu’on attendait d’elle, pas le genre de bourgeoises qui avait envie de se faire masser et sauter et qu’il « se faisait » d’habitude au salon pour une somme assez rondelette. Ici, avec cette débutante, qui ignorait qu’elle l’était, il devrait d’abord se montrer correct et modeste, puis peu à peu il « s’épanouirait » et saurait se montrer convainquant quand Lou-Di-Han le jugerait nécessaire. Ils n’avaient pas le droit à l’erreur : ils devaient collaborer étroitement tous les deux pour amener Armelle à accepter « naturellement » une relation sexuelle avec lui … relation où elle devrait prendre grand plaisir. Lou-Di-Han était sûre des capacités de son poulain : c’est elle qui le massait habituellement … et qui lui assurait parfois les prestations particulières qu’il souhaitait … Et elle adorait, « en tant que professionnelle », qu’il lui fît l’amour. Depuis bien longtemps ils avaient renoncé au préservatif entre eux … tout en effectuant régulièrement des tests HIV. De parfaits complices ! Martial adorait « se payer » des bourgeoises qui voulaient se faire masser sous les yeux d’un homme, avant de s’offrir à lui. Il payait très cher pour cela … et aujourd’hui, Lou-Di-Han allait lui offrir « une sorte de pucelle » … et gratuitement ! Pas exactement le genre de femmes qu’on lui offrait parfois au salon de Madame Mia-Soun. Lou-Di-Han était heureuse cette fois de pouvoir lui offrir cette Armelle qui allait tellement lui plaire. Et quand Armelle aura goûté au plaisir de faire l’amour avec Martial, il ne sera pas difficile de la faire revenir … d’abord pour le rencontrer à nouveau. Ensuite elle l’amènerait doucement à s’occuper d’autres patients. L’argent qu’elle allait gagner lui retirerait tous scrupules. …
Armelle était donc prête, en peignoir, près de la table de massage. Un peu anxieuse bien entendu : elle allait « se donner en spectacle » … un peu anxieuse, mais sans véritable envie de se rebeller. Lou-Di-Han la fit approcher d’un ordinateur portable qu’elle avait amené. Elle effectua quelques manipulations et Martial leur apparut, très bien habillé, assis dans un fauteuil. Lou-di-Han expliqua à Armelle qu’elle pouvait jouer de plusieurs caméras depuis l’ordinateur, et qu’elles pourraient donc observer le monsieur sous toutes les coutures … mais que lui ne les voyait pas. Nous pouvons également lui parler sans qu’il nous entende ou dialoguer avec lui. Lou-Di-Han joua des cameras, le fit se lever, expliqua à Armelle qu’il devait juste être un peu plus grand qu’elle, le fit rasseoir, fit un gros plan sur son visage : il beau, le cheveu noir, mais avec des yeux étrangement bleus. Un brun aux yeux bleus ! Une rareté ! Armelle était subjuguée par la beauté de cet homme ; … comment pourrait-elle refuser d’être vue par les yeux bleus d’un brun ?
- Je le fais venir, Armelle ?
Elle acquiesça timidement.
- Martial, Armelle accepte que tu sois admis dans la salle où elle va être massée et épilée ; on va t’amener dans un petit salon proche où tu passeras un peignoir … et quand tu seras prêt, frappe à la porte.
En fait Martial, qui attendait depuis bien longtemps, avait été mis au courant que Lou-Di-Han devait encore « préparer » Armelle, et qu’il devrait « prendre son temps » avant de frapper ; ce serait seulement quand la porte aurait été légèrement entrouverte.
- Tu peux ôter ton peignoir Armelle et t’étendre sur la table … étends-toi sur le ventre … je pense que c’est mieux pour ta pudeur de montrer ton dos quand Martial reviendra. Bien entendu, il frappera, et je ne le laisserai entrer que quand tu seras prête. D’accord ?
- D’accord, oui. Je suis un peu tendue, tu sais … peut-être je n’aurais pas dû …
- Tu as bien fait, tu as pris la bonne décision, et tu ne la regretteras pas, crois-moi. Tu en seras même fière … c’est évident !
Lou-Di-Han se mit à lui masser les épaules, avec quelques échappées vers le dos. Armelle se rendait compte qu’on lui avait plus imposé ce massage avec « voyeur » … mais bon … Et puis en fait, comme disait Lou-Di-Han, quelle différence avec la plage ? Oui, il y a une différence, elle est complètement nue … mais est-ce si grave ? Rien que les yeux, pas les mains ! Puis grâce au jeu de miroir, elle pourrait le surveiller …
- Comme tu es belle Armelle … et tu as bien fait de laisser un homme, un homme très bien, laisser admirer ton corps … Il va rester là … à te regarder … il me regardera te masser, et aussi te faire épiler …
- Eh attends, pour l’épilation, je n’ai pas encore dit oui. Pour le massage, OK … pour me retrouver en sa présence les jambes ouvertes … ?
- Tu ne l’as pas dit … mais qu’y a-t-il de mal à ce qu’il assiste à cela ? De toute façon, il te verra nue, ton sexe est presque nu déjà … il va le voir presque nu, alors pourquoi pas le laisser regarder l’espèce de « finition » que je vais te faire tout à l’heure ? Et puis songe … pour ce petit peu-là … il va payer. Bon, tu me donneras ton avis le moment voulu. Bien sûr, si tu désires que je le chasse, je le ferai, sois-en sûre. Mais s’il reste, tu n’auras rien à payer … tout sera à ses frais … Je suis persuadée que tu trouveras ça bien, qu’il paie … et que tu aimeras qu’il te voie te faire épiler … mais ce sera comme tu le voudras …
- Oui Lou-Di-Han, ce sera comme je voudrai … mais ne rêve pas trop ...
- Tu décideras, mais songe quand même, tu n’aurais rien à débourser … tu vas avoir le plaisir d’être admirée … et tu auras le pouvoir « économique » … de le faire payer en plus. Tu es vraiment la maîtresse du jeu !
- Bien sûr … mais entre se faire masser et s’exhiber face à un homme jambes écartées … le sexe offert en quelque sorte … n’oublie pas Robert tout de même …
- Comme tu voudras … Il va te regarder, c’est tout … Peut-être qu’ensuite il te demandera s’il peut m’aider à te masser … je ne sais pas. Mais si c’est le cas, tu diras non … puisque c’est ce que nous avons décidé … les yeux, pas les mains.
- Bien sûr je dirai non … faire le contraire, ce serait faire injure à Robert, tu penses ! Comme me montrer à lui les jambes ouvertes ...
- Évidemment, comme tu dis, ce serait lui faire injure. Aussi tu ne dois pas accepter s’il te demande de m’aider à te masser … même si pour cela il te paierait … C’est important aussi l’argent ! Penses-y quand même. Mais je t’approuve, c’est non ! Tu ne dois rien faire qui heurte ta conscience ! Pourtant il va te regarder, tu vas également le regarder, il aura peut-être envie de te masser … peut-être que toi aussi, à échanger vos regards, tu auras envie qu’il pose ses mains sur toi … mais tu vas résister, j’en suis sûre … il y a Robert … et tu n’as pas le droit d’être faible … Au besoin, je t’aiderai, si tu me le demandes, à tenir bon … Mais par contre, si tu ne me le demandes pas … et que … alors je vous laisserai vous arranger entre vous … je suis là pour t’aider … pas pour te faire de la morale … S’il te regarde te faire masser, tu économises 50% du prix de la séance … s’il te voit te faire épiler, tu n’auras rien à payer … et si jamais l’envie qu’il te masse te vient, vois, non seulement tu ne paieras rien, mais en plus tu gagneras 50 euros. L’argent c’est important … mais te sentir bien dans ta peau, c’est plus important encore … Aussi c’est toi qui décideras.
Armelle prenait de plus en plus conscience que Lou-Di-Han la manipulait … mais elle comprenait aussi qu’elle ne résisterait sans doute pas longtemps aux appels de Martial, beau comme il est, doux comme il paraît, s’il se montrait persuasif …
- Tu peux compter sur moi, Armelle, si tu as besoin de mon aide … sans quoi, à vous deux de jouer. Bien sûr il y a des hommes qui souhaitent en plus faire l’amour avec la dame … des dames qui en fait ont manifestement envie de ça quand elle se font masser … Mais je ne pense pas que Martial se permettrait de te demander ça …il verra que ce n’et pas ton genre à toi … même si tu lui plais beaucoup … Je dirais même que si tu voulais faire l’amour avec lui, il faudrait sans doute que tu l’aides à oser te le demander …
- Sois tranquille, je ne l’aiderai pas …
- J’en suis certaine … en tout cas si tu changeais d’avis, je t’avertis, pas de ces choses-là sans préservatif chez Madame Mia-Soun. On est très strict là-dessus : on ne peut pas empêcher les gens de faire l’amour s’ils le veulent … mais on exige dans ce cas-là la sécurité … les MST ne passent pas par chez nous … Ces remarques mises à part, je vais quand même te faire une confidence : Martial est un de mes patients de massage habituels … et il lui arrive de me demander … un supplément … et peut-être qu’il va me le demander à moi « ce supplément » si tu l’excites particulièrement. Et je dois te l’avouer, même en tant qu’hôtesse, j’adore faire l’amour avec lui … c’est un homme très délicat … et qui sait donner du plaisir à une femme. Bon, mais nous n’en sommes pas là … Bien sûr si tu l’excites et que tu préfères que « le supplément » ce ne soit pas moi qui lui donnes … je ne m’y opposerai pas … et c’est toi dans ce cas qui touchera ce qu’il aurait à me donner … Mais bon, ne t’inquiète pas … il ne demandera certainement rien … et au cas où, je suis là.
Armelle toute offerte aux mains de son hôtesse avait cessé d’entendre quoi que ce soit … mais les tentations …
Lou-Di-Han sentait que « affaire était en bonne voie », elle était sûre qu’Armelle n’allait pas résister à l’appel du sexe. Imperceptiblement, elle donna un petit coup de pied dans la porte, qui s’entrouvrit. Et Martial frappa.