Ils prirent leur douche, se savonnèrent l’un l’autre, en insistant sur leurs parties intimes. Évidemment Martial sortit de la cabine avec une belle érection.
- Allez, rhabillons-nous Armelle, car si je t’entreprends à nouveau …
- Et si justement tu profitais de ta vigueur retrouvée pour me sodomiser ?
- Tu sais, je n’aimerais pas trop te sodomiser avec un préservatif … déjà dans ton vagin je préférerais sans … mais prudence exige … Alors je te propose, on refait l’amour « normalement » encore cette fois-ci, on fait tous les deux un test, et la semaine prochaine je te sodomise. Tu veux bien ?
- Oui ; je vais te faire un aveu … avant cet après-midi, jamais j’avais fait l’amour avec un préservatif … et j’aime pas ça non plus … Tu sais, j’aime sentir le sperme en moi … et Dieu merci, j’ai quand même reçu le tien … dans la bouche, il paraît que ce n’est pas dangereux.
Et ils refirent l’amour, patiemment, méthodiquement, longuement.
Enfin ils décidèrent, un peu tristes, de se quitter, s’embrassèrent et « sonnèrent » Lou-Di-Han.
Martial annonça à Lou-Di-Han qu’ils allaient repartir et qu’ils reviendraient la semaine suivante. Ils étaient restés longtemps au salon, très longtemps, mais formation oblige, on ne leur avait pas « conseillé » de libérer les lieux. C’est que Lou-Di-Han et Madame Mia-Soun, étaient persuadées de faire un excellent investissement en Armelle.
Une fois rhabillés, avant de les laisser quitter les lieux, Lou-Di-Han leur amena une infirmière et leur dit :
- Comme vous allez revenir tous les deux, étant donné le plaisir que vous avez pris ensemble, vous allez avoir envie de vous passer de préservatifs, aussi Madame Marteli va vous faire une prise de sang destinée à une analyse HIV ; elle va vous donner à chacun le numéro de votre échantillon et de celui de l’autre : la prochaine fois que vous viendrez, vos résultats vous attendront, et vous pourrez les vérifier l’un et l’autre … D’accord ?
Ensuite Lou-Di-Han emmena Armelle dans son bureau ; elle la pria d’attendre une minute, puis revint. Elle lui expliqua que quand une femme rencontrait au salon un homme avec qui elle n’était pas arrivée, c’est elle qui repartait la première par sécurité, afin qu’elle ne puisse pas être suivie dans la rue. « Il y a deux sorties pensa Armelle ... À tous les coups on me guidera vers l’une et Martial vers l’autre … si je faisais semblant de flâner à l’angle des deux rues … avec un peu de chance, par hasard … et nous pourrions échanger nos téléphones … ».
Lou-Di-Han remit à Armelle deux cents euros. Elle était venue pour se faire masser et se faire épiler, et aurait dû payer pour cela. Mais comme elle le lui avait déjà expliqué, laisser un homme la regarder se faire masser, etc, c’était lui faire payer une partie de la prestation qu’elle s’était choisie. Et dans son cas, elle avait même gagné de l’argent. L’homme paie, Martial a payé … il était normal qu’elle ait droit à une part …
- Je peux te détailler si tu veux …
- …
- Bien sûr quand tu as accepté la présence de Martial, j’étais à cent lieues de penser que tu allais lui permettre de te masser, bien moins encore que tu lui autoriserais davantage … Mais son charme je vois, a opéré sur toi … et du fond de mon âme je t’en félicite. Je te félicite pour le plaisir que tu as pris cet après-midi, et aussi pour l’argent que tu as gagné. Quel mal y aurait-il à prendre du plaisir ? Aucun. Et en plus du plaisir, tu as été « dédommagée », tu as gagné de l’argent … et non déclaré ! Tu as merveilleusement agi, tu as profité de la situation qui s’offrait à toi, tu as gagné sur toute la ligne. Vraiment, je te félicite.
Évidemment Martial veut te revoir … et le plus vite possible. Je me suis permise de lui réponde que je te prierai de bien vouloir revenir. J’ai bien fait n’est-ce pas ? Il t’invite. Donc tu seras à nouveau massée gratuitement, enfin à ses frais, et tu seras en plus encore « dédommagée » pour l’accompagner dans la petite pièce contiguë. Cela ne se refuse pas ! Tu acceptes de revenir, je suppose : tu auras le plaisir du massage et aussi celui de passer un moment très-très agréable avec un homme particulièrement beau et doué. La semaine prochaine, tu aurais un après-midi qui te convienne ?
- Ben … tu me prends au dépourvu …
- Il ne t’a pas plu Martial … ? Il ne t’a pas comblée … ?
- Si, bien sûr …
- Alors … ? Vois, il t’offre une nouvelle séance de massage … tu aimes le massage … ? C’est agréable n’est-ce pas ?
- Oui bien sûr …
- Tu as envie d’être massée à nouveau … ?
- Oui …
-Alors … ? Et tu as envie de passer un moment dans ses bras à faire l’amour avec lui … ça t’a plu, dis ?
- Oui, ça m’a plu, bien sûr …
- Alors … es-tu maso … ? Refuserais-tu qu’on te donne du plaisir …. ? Il t’en a donné du plaisir … ?
- Oui bien sûr …
- Eh bien quand ? … Quand as-tu du temps libre la semaine prochaine … ?
- Je ne sais pas … et puis … Robert … je le trompe tu sais … j’ai un peu honte … et s’il apprenait ça …
- Comment pourrait-il l’apprendre ? Une occasion se présente à toi … si tu la refuses, tu la regretteras toute ta vie … tu vas revoir Martial … et puis tu retourneras à Robert … Tu auras simplement pris du plaisir … quel mal y aurait-il à ce que tu prennes encore un peu de plaisir avant de retourner fidèlement à Robert ? Ça ne change rien au plaisir que tu continueras à prendre avec lui. Juste un petit plus très agréable. Suppose que tu refuses … et là tu resteras hantée par : « J’aurais dû … ça aurait été formidable … Et j’ai raté ça ». Lundi quatorze heures, ça te va ?
- Mais …
- Peut-être as-tu un problème de règles en vue … ?
- … Non, pas de problème de règles en vue … c’était la semaine dernière ….
- Te voilà donc tranquille pour les deux prochaines semaines. Quand es-tu libre donc ? … Lundi quatorze heures, ça te vas ?
- Attends, je ne sais pas …
- Comment tu ne sais pas ?
- Lundi, tu es libre ou pas ?
- Oui, je suis libre.
- OK, je note lundi quatorze heures …. Tu verras, ça sera bien … tu le sais. Je vais l’annoncer à Martial ; il attend ta réponse avec impatience … il sera ravi. Je suis contente pour toi, et aussi pour lui … Je vous aime beaucoup tous les deux, vous me plaisez bien … Allez, je t’embrasse. Je te fais raccompagner vers la sortie.
Une fois Armelle partie, Lou-Di-Han appela Martial pour faire le point au sujet de « l’avenir d’Armelle » au salon : ils avaient tous deux à l’organiser.
- Bonne nouvelle Martial, elle revient lundi à quatorze heures. Enfin pour toi ce sera treize afin quenous puissions nous préparer pour cette séance.
- OK.
- Ne te réjouis pas trop vite … il a fallu que « je la travaille » pour la faire revenir … j’espère qu’elle tiendra parole. C’est qu’elle est bourrée de scrupules cette fille. Elle aime l’« homme », mais elle ne le sait pas vraiment, elle est persuadée qu’elle aime l’homme Robert, pas l’homme en général. C’est qu’il doit être sacrément doué son vieux pour l’avoir accrochée de la sorte ... à son âge ! Dieu merci, nous avons réussi à la faire goûter au sexe en dehors de Robert. Tu as vu sa naïveté quand elle t’a fait des confidences sur son copain pas très « jouissif », et son amant qui la comble …
C’est qu’il a fallu que je la pousse dans ses tentations, au-delà de ses possibilités de résistance. J’en suis navrée pour toi, je sais que je t’ai fait physiquement très mal avant de te lâcher et de te permettre de « te la faire », mais crois-moi c’était nécessaire si on voulait la voir continuer avec toi sur le lit. Si tu l’avais « sautée » alors qu’elle n’était que prête, sa tension se serait relâchée tout de suite … et elle aurait filé juste après. Et avec des remords ! Et nous ne l’aurions plus revue. Tandis que là, je lui ai travaillé le sexe avec mes mains et avec ma bouche ; folle de désir que je l’ai rendue ! Et ses jambes ! De la façon dont je les lui avais placées, elle était incapable de les bouger. Le tout avec sa chatte offerte en offrande ! De ton côté tu t’occupais de son visage, de sa bouche de ses seins. En conséquence la pression est monté inexorablement en elle. C’est comme ça, tenaillée par me manque, qu’elle a perdu tout scrupule, toute envie de résister. Pire elle était tenaillée par le besoin irrésistible, intenable, de se faire sauter. Et quand elle n’a plus été que l’esclave de son sexe, je t’ai « lâché ». Bien sûr ni elle ni toi, après une si longue attente, ne pouviez alors être assouvis par un rapport aussi bref, d’autant que comme tu avais mis un préservatif … après tout on ne sait pas si elle est saine. Avantage, avec un préservatif, elle n’a pas reçu ton sperme en elle … ce qui aurait pu lui permettre peut-être d’ y trouver là son compte. Mais non, elle n’a même pas eu ça. Il y avait un besoin énorme de remettre ça qui perdurait chez vous deux. Aussi elle a succombé au cours des prolongations.
Et là tu as bien joué. Chapeau ! Bien sûr il fallait que « tu te refasses » avant de repasser à l’attaque. J’avais peur qu’elle ne « se refroidisse » pendant ce temps-là. Tu as réussi à l’embrasser quand elle était sur la table. Ça m’a un peu bluffée … j’en vois tant de ces dames qui baises, mais n’embrassent pas. Tu l’as embrassée à nouveau après le rapport. Excellent, tu l’as maintenue au chaud … dans la salle de massage et au lit.
Bon maintenant, je n’imaginais pas qu’elle allait te faire une pipe. Et bien encore, la pipe ! Ensuite, tu as bien joué. Je me disais, le temps qu’il « se refasse », elle va gamberger et filer. Et là encore, la faire revenir ça n’aurait sans doute pas été facile. Mais tu as bien su « la manager » et elle a refait l’amour avec un grand plaisir. Je la sentais « de mieux en mieux disposée » pour nous. Elle est tentée par la sodomie … mais dis donc, ce Robert, son amant, il l’a drôlement « éduquée » … pour son usage exclusif ; reste à l’amener à faire profiter d’autres hommes de ses capacités. Et tu as été sublime ! « Je t’épouse » ; moi je n’aurais pas pensé à un truc pareil … tellement démodé ! Mais tu as eu raison, une fille pareille, avec ses scrupules … il fallait la faire rêver … . À cause de ça, elle est prête à tromper de nouveau son amant avec toi. Avec toi seulement … il y a encore du boulot ! Et puis ton : « D’accord tu pars, mais on prend une douche ». Et elle en sort avec l’envie que tu la sodomises, et ta manière de lui dire : « la semaine prochaine ». Et à cause du mariage et pour que tu la sodomises, je suis quasi-certaine qu’elle reviendra. Tu l’as « ferrée » ; bravo. Reste à ce que l’hameçon résiste et que « tu la ramènes dans ‘épuisette ». Ce n’était pas donné, mais c’est bien engagé. Comme elle est sensuelle ! J’avais compris ça quand Robert l’a amenée. Je lui avais un peu parlé alors, joué le jeu de la sympathie, de l’amitié … j’espérais la revoir seule … mais honnêtement je n’y comptais pas trop. Et le miracle s’est produit. Restait à exploiter sa sensibilité à notre bénéfice … «le premier étage de la fusée a été lancé avec succès » ; reste la suite …
- Puisqu’elle t’a dit qu’elle reviendrait …
- D’une, attendons son retour. Je lui ai parlé du plaisir qu’elle a vécu avec toi. Je lui ai un peu parlé d’argent … pas trop. Bien sûr qu’elle te veut, qu’elle veut également de l’argent … mais c’est une idéaliste, elle peut se montrer imprévisible. Elle a très envie de refaire l’amour avec toi … et d’être payée pour ça. La conséquence de ton travail avec elle au lit ! Une excellente réussite … et en plus tu y as pris beaucoup de plaisir. L’utile et l’agréable ! Tu vois, il y a une morale. Mais elle a mauvaise conscience et « le deuxième étage peut éclater en vol » … Néanmoins je suis relativement optimiste, je nous donne 75% de chances de réussite …
- Tu sais elle a beaucoup aimé faire l’amour avec moi … elle a même hurlé par moments …
- Je sais, j’ai entendu … j’ai vu aussi … je n‘ai pas quitté l’écran des yeux pendant vos ébats, crois-moi. J’ai tout suivi, j’ai aussi pris des notes …
- Nous réussirons !
- Si elle revient, seulement si elle revient. Par contre si elle ne revient pas … je ne peux pas la faire rechercher par un privé !
- Elle reviendra !
- Je l’espère. Mais ce ne sera pas facile de la « fidéliser ». Elle aime l’amour avec toi … mais notre but est de lui faire comprendre qu’« elle aime l’homme » et d’en faire une collaboratrice du salon. Elle doit aussi aimer l’argent, au besoin mon rôle est de le lui faire aimer, même si c’est une idéaliste. Il va te falloir encore « jouer sans faute » la prochaine fois. N’oublie pas ça : nous devons l’« accrocher ». Et pour cela nous devrons collaborer tous les deux. Toi grâce au plaisir que tu lui apporteras : tu dois te la rendre dé-pen-dante ; ensuite nous la confierons à un autre, qui achèvera son éducation en la rendant dépendante, non plus de toi, mais de l’homme : nos collaboratrices nous les voulons complètement accrocs à l’homme ; nous ne voulons pas de comédiennes qui jouent un rôle, mais de filles sincères qui ont un vrai besoin du mâle et qui prennent un véritable plaisir avec lui. De mon côté, je vais la rendre dépendante de l’argent : ces filles-là ne fonctionnent que grâce à ces deux pôles d’attraction : le mâle et le fric. Sans ces deux trucs-là, elles ne sont que quelconques. Aussi, toi et les autres qui aurez à en faire une hôtesse parfaite, vous n’avez aucun droit à l’erreur ! Et moi non plus. Sinon on la perd.
C’est moi qui coordonne sa formation. Tu feras donc ce que je te dirai de faire … Bien sûr tu auras droit à des initiatives … mais sans sortir des clous. Compris ! Surtout, avant ton plaisir tu penses business. Tu ne dois mettre aucun affectif dans ce job-là. De l’efficacité, rien que de l’efficacité. Tu peux bien entendu lui dire des choses agréables, mais sans oublier que ton objectif est de « la manager ». Seul avec elle, c’est toi le patron. Tu joues là une partie d’échecs, avec toujours en tête quelques coups d’avance, tout en « la distrayant » pour la rendre vulnérable aux pièges que tu lui tends. Tu vas lui apporter du plaisir et moi de l’argent. Prends bien sûr du plaisir toi aussi, mais en gardant le contrôle de la situation! De la rigueur ! Si tu te laisses aller à l’affectif, forcément tu perdras le contrôle … et nous perdrons tous les deux. Et madame Mia-Soun sera furieuse. Alors attention parce que si Madame Mia-Soun n’est pas satisfaite, elle te fera remplacer. On te demande de la réussite, n’oublie pas ça.
- Fais-moi confiance, je suis prêt … et elle est vraiment canon … tu as vu comment elle est faite ? Et pour la baise elle est vraiment exceptionnelle ! Tu as vu comme elle a essayé d’enlever ses jambes des supports de la table quand je l’ai pénétrée … Bien sûr l’ai aidée à les libérer … et ce qu’elle en a fait de ses jambes ! Pour une fille sans expérience, elle en veut ! Comment elle m’a « avalé » alors … elle m’a complètement écrasé contre son pubis … D’ailleurs j’en suis vite arrivé à l’impossibilité de me retenir … Et comment elle m’a laissé la prendre dans mes bras quand je l’ai relevée … comment elle s’est laissée embrasser … Elle en veut cette fille, sois sans crainte.
- Oui mais le but, outre le plaisir que vous partagez tous deux, c’est qu’elle travaille pour le salon, n’oublie pas. Ton plaisir c’est bien, mais pas d’affectif ! Tu fais ton job, c’est tout.
- Et comme tu as vu sur ton écran, pour me laisser le temps de « me recharger la batterie », j’ai initié un soixante-neuf. Elle adore vraiment la bouche de l’homme ; jamais je n’en ai vu une avec une telle envie de se faire bouffer la chatte ! En plus elle m’a fait une de ces fellations ! Comme ça, d’entrée … alors que je l’avais juste sautée sur la table … Donner du plaisir à l’homme, je te garantis, elle sait faire … Tu as vu à la vitesse où elle m’a « remis dans le circuit » ! Cette fellation, elle l’a organisée de A à Z, un sans faute … comment elle l’a soignée ma verge ! Comment elle a avalé ma semence ! Et tout ce temps que j’ai passé en elle après … les deux fois que je l’ai encore sautée. Je vais devoir prendre des vitamines maintenant … Lundi, je la sodomise, elle attend que ça … son « Grand Chelem », elle le veut. Et elle l’aura crois-moi.
- On se calme … lundi, OK ? Je t’ai dit : « tu l’as ferrée, maintenant il faut l’amener dans l’épuisette ». Alors vas-y, prends ton plaisir, donne-lui du plaisir, et surtout rends-la dépendante de l’homme. Ne prends pas de risques … tu dois ré-us-sir … Bien sûr le Grand Chelem ce serait parfait … mais pas de risques … il faut que tout soit naturel, partagé … si elle renâcle, tu n’insistes pas … même si ça t’emmerde de ne pas faire ceci ou cela avec elle. Et si tu réussis, crois-moi, Madame Mia-Soun t’en sera reconnaissante … cette fille, elle la veut dans son salon. Ne gâche pas tes chances, elle adore l’homme … elle ne le sait pas encore … et on ne peut pas le lui dire … on l’amène seulement tout doucement à la dépendance. Tu disposeras de tout le temps que tu voudras. Et tu auras le droit encore à une troisième rencontre avec elle … pour le plaisir … pour assurer. Quant au quatrième rendez-vous, nous le fixerons tous les trois … mais le jour venu je lui expliquerai que tu as dû partir en province au chevet de ta mère malade … et je lui proposerai Jean-Marc … « comme spectateur, bien entendu » … en espérant qu’elle acceptera de l’avoir comme « voyeur » … et qu’en plus tout évoluera comme avec toi … qu’elle l’acceptera comme « masseur » … et comme mâle … Navré pour toi, pour ton plaisir, mais pour la former vraiment, il lui faut passer dans les mains de plusieurs hommes.
- C’est qui ce Jean-Marc ?
- C’est l’« initiateur-maison » ; il teste les candidates hôtesses qui se présentent au salon, et il forme également les filles que « je détecte ». C’est lui qui normalement aurait dû prendre Armelle en mains … et une fois « formée » on l’aurait confiée à quelqu’un de sûr, à toi par exemple. Mais il est en vacances … et Armelle m’est « tombée dessus » à l’improviste. Aussi comme je te connais bien, comme je t’aime bien, pour ne pas perdre cette chance de « la séduire », comme je te sais doué, j’ai demandé à Madame Mia-Soun d’inverser le processus et de faire appel à toi. Sans toi je n’aurais pas pu tenter de l’« initier ». Madame Mia-Soun a accepté. Tu as de la chance … jamais on n’aurait dû te la confier … tu peux me remercier. Donc, tu auras trois séances avec elle … Vois ta chance … trois séances gratuites à « te faire » une nana superbe et sensuelle … profites-en !
- Et après, j’ai des chances d’en avoir d’autres à « initier » ?
- Peut-être, sait-on jamais ? Mais ne te fais pas d’illusions … Madame Mia-Soun a très confiance en Jean-Marc … ça fait des années qu’il travaille ici. Mais je te ferai de la pub … pour celles qui comme Armelle, devront passer dans les mains de plusieurs hommes pour devenir opérationnelles. Et elle te confiera sans doute « la première » femme jugée » éduquée » pour « un test grandeur nature ». Mais tu ais, nous avons parmi nos hôtesses surtout des volontaires … Jean-Marc les teste … ensuite on les « envoie au feu » … sous surveillance bien sûr … les caméras … pour s’assurer qu’elles sont vraiment « prêtes » … Les filles comme Armelle sont plutôt rares : elles ne viennent pas pour se faire sauter en plus d’un massage, elles viennent seulement pour un massage … et nous pensons que leurs qualités pourraient en faire de bonnes hôtesses ; nous reste à « discuter avec elles » … on essaie de les « rendre accrocs ». Et Jean-Marc est le maître d’œuvre … on dit à la fille qu’il s’agit d’un « voyeur », comme avec Armelle. Tout dans la psychologie … et dans le savoir-faire de Jean-Marc. Ici, tu l’as remplacé.
- Merci d’avoir pensé à moi, Lou-Di-Han … mais j’espérais plus … continuer ce travail …
- Peut-être … Si Jean-Marc tombe malade … ou s’il a surcroît de travail, sait-on jamais ? Et puis tu sais tout n’est pas toujours rose pour lui … il a son rôle de « formateur », mais le principal de son travail, c’est de contenter des femmes en manque … et des fois ce sont de vrais boudins qu’on lui demande de baiser … et de le faire avec délicatesse … pas toujours facile … Ah si, une fois Jean-Marc a eu « un cas spécial », une fille bien foutue, qui avait « reçu une éducation » de la part de ses parents. À trente-trois ans, elle venait d’oser leur échapper … elle avait envie d’avoir une vie de femme … mais se voyait mal annoncer à un homme qui « la presserait » qu’à son âge elle était encore vierge. C’est Jean-Marc qui ‘est chargé de la dépuceler … avec délicatesse, ne la pénétrant qu’à la troisième séance. Elle a été ravie ; de temps en temps elle nous appelle, lui ou moi. Elle est mariée et a une petite fille de quatre ans et un garçon d’un. Elle est enchantée de sa vie de couple. Mais elle, c’était vraiment un cas exceptionnel, tandis que les boudins …
- Je suis quand même un peu déçu … mais si tu as du pouvoir ici … ?
- Je parlerai pour toi, sois-en certain. Tu vas avoir droit à trois séances avec Armelle. Travaille-la bien, rends-la dépendante de l’homme, et prends le maximum de plaisir avec elle. Ensuite, adieu Armelle … fini, tu ne la reverras plus. Eh oui, tu ne la reverras plus, elle travaillera pour le salon, et en aucun cas elle ne devra connaître ton rôle dans la construction de sa carrière. Je sais qu’elle te plaît, et que tu la regretteras. Désolée, mais c’est la règle du jeu. Et surtout ne t’avise pas de lui donner ton téléphone ou de lui demander le sien … ou encore d’aller « te la faire » ailleurs. Ça nuirait forcément aux intérêts du salon et on s’en rendrait compte immédiatement. Ton avenir dans la maison serait définitivement derrière toi. Tu sollicites « de la promotion », on ne te promet rien mais on attend de toi une conduite ir-ré-pro-cha-ble avec Armelle. Tu dois être très pro. Donc « tu te la fais » ici tant qu’on te demande de « la travailler ». Ensuite, fini. Tu es un professionnel, tu ne succombes pas à l’affectif, même si au lit tu la trouves exceptionnelle. Elle demeurera exceptionnelle, mais avec d’autres clients du salon. Compris ! Et si tu dérogeais à ton devoir, crois-moi, la punition serait sévère, et on ne te recevrait plus dans aucun salon à Paris. Allez, je t’embrasse, et file !