Céline 11 - recherche d'un amant
Posté: 06 Oct 2008, 11:23
Le lundi soir même, Lou-Di-Han alla faire son rapport à Madame Mia-Soun.
- Madame Mia-Soun, la rencontre entre Armelle et Martial s’est magnifiquement déroulée pour ce qui est de leur relation. Malheureusement, pour le salon il en est tout autrement … Armelle ne veut plus rencontrer Martial chez nous.
- Mais qu’et-ce qu’il lui prend à celle-là !
- Martial, pour « la relancer », la semaine dernière lui a dit qu’il allait l’épouser … et cette demoiselle est fleur-bleue. Elle a apprécié cette proposition … répondant à Martial qu’il ne disait ça que pour « la sauter », et qu’ensuite il oublierait. Bon, ça leur a permis de terminer leur première séance de manière magnifique. Armelle a demandé à son amant, puisqu’ils se sentaient si bien entre eux, de le rencontrer ailleurs qu’au salon. Elle l’a prié de lui donner son numéro de téléphone, mais il ne l’a pas fait. En le quittant, elle lui avait annoncé qu’il faudrait qu’il prenne ses responsabilités … et que leur seconde séance au salon serait forcément la dernière.
- Mais pourquoi tu ne m’as pas dit tout ça la semaine dernière ?
- J’aurais dû …
- Tu aurais dû. Non seulement tu nous as entraînées dans une histoire avec un amateur, mais en plus tu me caches les problèmes !
- L’amateur … mais Madame Mia-Soun, si nous ne l’avions pas trouvé cet amateur pour « la prendre en main » lorsqu’elle a voulu se faire épiler, nous l’aurions perdue … Même si elle était revenue plus tard avec son amant … vous m’auriez vue expliquer à Robert que je devais discuter avec sa copine en tête à tête … tandis qu’il irait boire un thé avec une autre hôtesse ? Ensuite j’aurais dit à Céline : « Écoute, tu es douée, ne perds pas ton temps avec ce vieux chnoque, j’ai mieux à te proposer, un métier … ». Le premier truc à faire pour la perdre définitivement !
- Oui en effet, tu as raison … tu as toujours raison … ça en devient agaçant.
- Et puis Madame Mia-Soun, son vieux, elle y tient. Elle croit même en être amoureuse. Elle a un peu raconté sa vie, surtout à Martial : elle vit avec un mec de son âge, mais sans aucun intérêt sexuel : une petite bai-baise pénarde à la va-vite, par hygiène, quand il en a envie. Et une fois qu’il a vidé ses couilles : « Bonne nuit chérie » ! Elle s’accommodait de cette sexualité pépère, puis son vieux est arrivé. Il semble doué, lui. Il en a fait une femme … et elle a compris qu’elle est faite pour autre chose que pour recevoir de temps à autre la visite d’une bite qui se vidange en elle en deux minutes, qu’elle a besoin qu’on sacralise son corps, qu’on le lui fasse vivre ! Il lui a appris qu’elle a une bouche, des seins, une peau … Aussi elle lui en est reconnaissante, à son vieux … amoureuse qu’elle se croit, même. Martial la tente également. Je ne sais pas comment son vieux « la travaille », mais ça ne doit pas être mal … puisque « j’ai détecté son adoration du mâle » quand ils sont venus me voir pour la faire épiler. J’avais essayé de la persuader de revenir me voir … mais sans grand espoir. Et voilà, bingo ! Elle est revenue seule pour se faire épiler à nouveau … elle voulait faire la surprise à Robert. Que pouvai-je faire ? Lui dire : « reviens dans trois semaines ? », pour laisser le temps à Jean-Marc de revenir, ou bien : « je t’épile, mais à condition que tu reviennes une autre fois, et seule encore, que je te masse gratuitement ? ». Non Madame Mia-Soun, je vous ai proposé la seule option possible, Martial. Et vous avez accepté.
- Tu aimes vraiment avoir raison …
- Non Madame Mia-Soun, c’était la seule solution que nous avions pour « la former » sans qu’elle s’en doute. Et ça a réussi. Le problème, c’est qu’elle n’a pas bonne conscience. Elle est reconnaissante à son vieux de lui avoir fait découvrir le plaisir. Et le fait d’avoir pris aussi du plaisir avec un autre encore, Martial, ça lui pose problème. Sûre, sensuelle comme elle est, elle allait forcément en essayer d’autres. Il lui aurait fallu du temps pour admettre ça, pour que l’idée chemine en elle … avec des chances de tomber sur des mecs pas doués … Et d’avoir mauvaise conscience de toute façon … avant de recommencer plus tard encore. « Elle a le besoin du mâle dans la peau », elle ne pourra pas se retenir de « s’en faire » de temps à autre » … d’une manière désordonnée … à cause de sa mauvaise conscience. Nous avons donc décidé, vous et moi, de lui apporter à coup sûr le plaisir qu’elle recherche inconsciemment, et de l’amener à accepter « son désir du mâle ».Et ce parce que nous voulons faire bénéficier le salon de ses capacités. Pourquoi l’aurions-nous laissée seule se battre entre « ses besoins de mâles » et sa mauvaise conscience ? Il lui aurait fallu des mois et des mois pour qu’elle en arrive à accepter qu’« elle aime l’homme ». Je l’ai poussée à « sauter le pas » … malgré elle parce que je l’avais rendue folle en exploitant ses tendances qu’elle ignore. Et quand Martial s’est présenté, elle ne pouvait plus que s’offrir à lui.
- Et où tu veux en venir ?
- L’option Martial était bonne … « il l’a baisée » malgré elle, et lui a démontré que c’était très bon. Et surtout il a été immédiatement prêt pour une seconde salve … sans lui laisser le temps de se refroidir. Et elle a encore été comblée. Mais ensuite, elle a pensé à son vieux, et sa mauvaise conscience l’a taraudée … Il l’a alors séduite du mieux qu’il a pu … mais surtout il a trouvé « la raison qui pouvait calmer sa mauvaise conscience », le mariage. Et elle s’y est accrochée. Elle est revenue au deuxième rendez-vous : sans le mot « mariage, elle ne serait pas revenue. Elle s’y est éclatée … mais elle a été ferme : « Tu m’as promis … alors on continue à se revoir … mais en dehors du salon ». Et il a tenu. Avant de la laisser partir, je l’ai « suppliée » de revenir vendredi, pour rencontrer une dernière fois Martial, pour lui dire adieu … elle a accepté de revenir, mais elle était décidée à ne plus faire l’amour avec lui. J’ai pensé qu’elle allait peut-être l’attendre dehors … aussi j’ai conservé Martial longtemps, et je l’ai fait sortir par l’entrée. Avec le temps qu’il faisait, elle n’a pas dû l’attendre beaucoup dehors. Elle revient mercredi avec son vieux : il veut la faire masser en sa présence ; je ne pourrai donc pas lui parler. Et vendredi, si elle tient parole, et qu’elle revient, « il faudra que je la mène à l’épuisette ».
- Et avec qui tu vas lui faire faire l’amour, Jean-Marc ne reviendra que dans une semaine ? Et c’est pas toi qui vas « la sauter » !
- Oui, elle reviendra sans doute vendredi … À Martial, j’ai dit que ce serait lundi. J’ai beaucoup joué sur l’affectif pour la faire revenir, je lui ai dit que je l’aime beaucoup … et je lui ai fait la bise. Vendredi je lui dirai que Martial a appelé, qu’il ne pouvait pas venir … mais que nous n’allons pas la laisser tomber. Il me faut donc un homme vendredi. Mais je ne pourrai plus dire à Armelle qu’il s’agit d’« un voyeur », car ça ne marchera plus. Non, je vais la rendre folle à nouveau … et « l’homme » arrivera dans la salle, attiré pas ses cris. Et là, il devra « la prendre très vite » pendant « sa crise de manque », mais calmement, longuement, avec attention, en la pénétrant profondément, la faisant jouir au maximum, qu’elle ne soit que plaisir. Et sans préservatif, qu’elle sente bien quand il se lâchera, sa semence s’insinuer en elle, qu’elle se sente vraiment « prise », « possédée ». Par « un vrai mâle », par un homme qu’elle ne connaît pas, qui ne la connaît pas, avec qui elle n’a même pas discuté, par un homme qui a commis « l’irréparable » en l’ensemençant, sans même qu’elle sache s’il est sain, ni si elle est saine, elle aussi, si elle est sous contraception. Par un homme qui se sent le droit de disposer d’elle comme il l’entend : elle devra ressentir son implacable domination sur elle. Et une fois sorti d’elle, l’homme devra faire comme Martial, ne pas lui laisser le temps de reprendre ses esprits. Il ne devra pas débander et reprendre possession d’elle aussitôt sur le lit … Et s’il se débrouille aussi bien que Martial, ils auront de nombreux rapports de toutes sortes avant le soir. Il faut donc un gars capable de « la prendre » et « la reprendre » … sans jamais lui permettre de « se défiler ». Un gars qui ne lui parlera pas « mariage », mais « plaisir », et qui sera assez macho pour faire « son métier de mâle » sans se préoccuper de ses états d’âme à elle. Un gars qui saura « s’imposer », fermement, et à qui elle saura qu’elle doit obéir. Et quand ils en auront terminé, avant de la laisser partir, je lui expliquerai qu’elle est « une bête de sexe », et qu’il n’y a pas de raison qu’elle se prive des plaisirs qu’elle peut prendre avec les hommes, que d’ailleurs je lui en présenterai un autre encore la semaine suivante - ce sera Jean-Marc -, qu’elle prendra également énormément de plaisir avec lui, et qu’elle en sera très satisfaite … qu’il n’y a pas de mal à prendre du plaisir … et que de toute façon le plaisir qu’elle prendra avec d’autres hommes ne lui retirera rien de celui qu’elle continuera à vivre avec Robert.
- Et pour ça tu appelles Jean-Marc en lui demandant de revenir dare-dare ?
- Je pense que j’ai l’homme qu’il faut pour ça, Laurent …
- Cette brute, tu n’y penses pas ? Pas du tout son genre, elle la petite mignonne cultivée, qui doit peser dans les quarante-cinq kilos toute habillée … alors je dis pas à poil ! Et lui qui doit en faire trois fois plus, qui est macho et bestial. Mais il va la massacrer ! Ce gars-là est bien pour « nos petites bourgeoises » qui s’ennuient et qui veulent s’encanailler en dépensant leur fric … histoire d’aller raconter : « Ah ma chèèère Chaantal, si vous saaviez … la reencontre que j’ai faiiite … un sacréé gaars … qui sait conteenter une feemme . Si ça vous intéreesse … ». Il est bon pour des femmes comme ça, qui ont envie de se faire secouer, qui veulent sentir une vraie bite en elles … même s’il les écrase … surtout s’il les écrase, qui leur pelote les seins à la cosaque … qui ne leur demande pas leur avis … qui si elles viennent avec un test-HIV négatif, leur remplit le con à le faire déborder … et qui ensuite est encore capable de leur massacrer la bouche avec son engin avant de se vider à nouveau dans leur gorge … et tant pis si elle rechignent à avaler, une paire de baffes pour leur montrer ce que c’est qu’un homme. Et tu veux livrer Armelle à ce type-là ?
- Je pense que c’est le seul qu’on a de - peut-être - disponible …
- Oui, et si elle lui dit non et qu’il la viole ? Les autres, elles paient pour se « faire saccager » par une brute. Et si elle porte plainte … tu te rends compte … et si son vieux s’en mêle ?
- Son vieux est marié … alors … Et puis si je l’emploie Laurent, je lui expliquerai le marché …
- Il te dira oui bien sûr, mais après …
- Vous savez Sofiane l’a « pratiqué » une fois, un jour où « la bourgeoise » qu’il devait « se taper » avait fait faux bon. Alors pour « le dédommager » vous lui avez envoyé Sofiane. Et elle l’a beaucoup apprécié. Elle m’a dit qu’il est macho, mais qu’une fois qu’il sait que la femme lui est soumise, il « la travaille » précautionneusement. Sofiane l’a trouvé très agréable … et elle m’a dit que s’il fallait à nouveau rendre service à Laurent, elle était partante. Bien sûr il a tendance à prendre possession de la dame au plus vite, son côté macho, mais une fois qu’il l’a pénétrée, il peut l’embrasser longuement, s’occuper de ses seins … et puis il a un sexe du tonnerre qui lui occupe bien le vagin. Sofiane, sur le lit, il « l’a besognée » longtemps, doucement, sans brutalité, lui cognant le fond quand il le fallait … elle a été enchantée … et pour qu’un homme fasse un tel effet à une pro ... Quand il s’est lâché, il a bien pris son temps … et quand il en a eu terminé, il bandait toujours, et il a continué de « la fouiller » un bon moment. Après il s’est retourné et lui a dévoré le sexe ; elle voyait sa bite toujours énorme à portée de ses yeux. Elle a fini par s’en saisir. Bien sûr quand il a senti que « ça allait venir », il lui a coincé la tête entre ses genoux, et s’est longuement vidé au fond de sa gorge … mais quand elle étouffait vraiment, elle lui tapait le genou et chaque fois il lui a permis de reprendre un peu son souffle … avant de la coincer à nouveau … mais ça lui a plu à Sofiane. Si on le lui offre à nouveau, elle est partante, elle m’a dit.
- Et toi, tu es partante aussi ! Quand tu parles de lui, c’est évident. De toute façon si on le prend, je veux que tu le testes avant … Je ne veux pas que tu lui confies Armelle sans être certaine de sa manière de « travailler ». Tu joueras le rôle d’Armelle … et tu te le fais pendant au moins deux heures … et tu t’assures qu’il peut aussi te sodomiser … parce que si Armelle accroche, elle voudra « la totale ». Tu marches ?
- Bien sûr … après ce que m’a dit Sofiane, je pense que je n’aurai pas à le regretter. Laurent, pour la répétition, si répétition il y a, jouera évidemment son propre rôle … enfin s’il peut se libérer deux fois dans la semaine … Moi, je jouerai le rôle d’Armelle, mais qui jouera mon rôle … qui « me mettra en condition de manque », enfin qui fera semblant ? Il y a bien Sofiane … mais est-ce que ce ne serait pas plutôt gênant ? Ou alors on lui fait jouer le rôle d’Armelle, et moi je jouerai le mien …
- Lou-Di-Han, c’est toi qui est responsable d’Armelle, c’est donc toi qui dois tester Laurent. Tu dois exactement savoir comment il va « travailler » Armelle. Tu dois donc le connaître intimement, comme Armelle aura à le faire. Pour ce test, tu vas travailler « à balles réelles », pas avec « des balles à blanc ». Et comme assistante, tu auras Milène ; elle a ses règles en ce moment … ce qui limite ses possibilités professionnelles ces jours-ci : elle pourra donc t’assister.
- Bien Madame Mia-Soun. Je vais appeler Laurent, et savoir s’il peut m’accorder trois ou quatre heures à un moment quelconque … et aussi être libre vendredi après-midi. Bien sûr je ne lui donnerai aucun détail au téléphone …
- Bon, écoute, Je vais quand même essayer de trouver ce soir l’homme adéquat dans d’autres salons. Entre salons, même en étant concurrents, on se porte assistance quand il le faut. Et d’ailleurs j’ai déjà envoyé Jean-Marc ou certaines de nos filles chez des consœurs dans le besoin. Je vais donc voir. Si je trouve quelqu’un, je te mettrai un mot sur ton bureau. Sinon contacte Laurent demain matin, afin de t’assurer de sa disponibilité pour vendredi … et surtout pour un test préalable. Si nous devons l’utiliser, je ferai venir deux vigiles pour qu’ils puissent intervenir en cas de besoin … je ne veux pas de scandale avec lui. D’ailleurs n’hésite pas à lui dire que s’il ne t’obéit pas « au doigt et à l’œil », jamais plus il ne sera reçu ici, ni même chez mes consœurs. Compris ! ».
- OK.
- Et tu ne dis rien à Sofiane … Et rien non plus à Milène tant que nous ne sommes pas certaines d’avoir besoin d’elle. Allez, va.
- Au revoir Madame Lou-Di-Han, à demain. Je vous tiendrai au courant pour Laurent.
- À demain Lou-Di-Han.
Le lendemain matin, Lou-Di-Han trouva un mot sur son bureau :
- Rien trouvé jusqu’à présent … je vais continuer à chercher … mais prends contact avec Laurent comme prévu. Si je trouve quelqu’un avant qu’il ne vienne te voir, tu lui diras que c’est annulé … mais tu lui feras quand même « une petite gâterie » en dédommagement, toi ou Sofiane, tu fais comme tu veux. Une « petite gâterie », mais si toi ou Sofiane y prenez goût, je ne vous chronométrerai pas ».
Elle appela Laurent, lui dit qu’elle aurait peut-être besoin de lui vendredi après-midi, s’il était libre bien entendu. Et pour tout l’après-midi : il s’agit d’« un cas spécial » … pas sûr à 100% quand même, mais très probable. … S’il était libre, et qu’il voulait bien participer, ils auraient à en discuter auparavant … et là aussi il faudrait qu’il soit disponible pendant quatre heures environ. Soit ce mardi-même, soit mercredi matin, soit jeudi. Et s’il acceptait l’offre qu’on lui proposait, il pouvait être certain qu’il en serait très satisfait. Bien entendu on ne pouvait rien lui dire par téléphone. Il donna son accord : il passera au salon à quatorze heures … et aussi vendredi après-midi.
À midi trente, comme Madame Mia-Soun n’avait toujours pas trouvé le professionnel qu’elle cherchait, elle fit venir Lou-Di-Han et Milène dans son bureau.
- Écoute Milène, nous aurons « un problème spécial » à régler vendredi. Il est vraisemblable que nous aurons besoin de Laurent ; tu le connais, Laurent ?
- Oui, Madame Mia-Soun, je sais qu’il existe, mais sans plus : je n’ai jamais eu à m’occuper de lui.
- Et celles qui se sont occupées de lui, qu’est-ce qu’elles en pensent ?
- Mais je n’en sais rien, Madame Mia-Soun.
- Il va pourtant falloir que tu me le dises … parce que si je te parle de lui, je n’en parlerai pas aux autres … aussi notre conversation devra rester secrète : seules Lou-Di-Han, toi et moi sommes au parfum … et pas question d’en parler à d’autres ! Compris !
- Oui Madame Mia-Soun, je tiendrai ma langue.
- Tu sais bien que je ne suis pas sans savoir certaines choses sur lui … mais je veux néanmoins que tu me dises ce que tu sais, et quelle est ton opinion personnelle. C’est très important que tu me racontes tout.
- Oui on l’appelle quand « des bourgeoises » veulent se faire un peu « bousculer ».
- Oui ça je sais, mais comment travaille-t-il ? Et quels sont ses rapports avec les filles qui ont travaillé avec lui ?
- C’est un gars qui passe pour macho … mais « ses bourgeoises » semblent satisfaites de lui.
- Et le personnel du salon ?
- La seule qui a travaillé avec lui, c’est Sofiane … vous devriez lui demander …
- Je t’ai dit : le secret le plus absolu » ! Alors tu imagines bien que je ne vais pas lui demander son avis … c’est toi qui vas me le donner son avis … et vite !
- Bon … elle a travaillé une fois avec lui … et elle en a été ravie. Et elle dit partout que si l’occasion se présentait à nouveau, elle recommencerait avec plaisir.
- Elle en est mordue en fait ?
- Si on peut dire …
- Et toi, tu es mordue d’un client quelconque ?
- Oh non, Madame Mia-Soun.
- Et il y en a d’autres qui sont mordues d’un client ?
- Je ne sais pas, madame Mia-Soun.
- OK, tu ne sais vraiment rien … Et tu crois que je vais te laisser me mentir ?
- Pourquoi vous mentirais-je, Madame Mia-Soun ?
- Pourquoi en effet … aussi tu me dis la vérité ! Arrête tes salades ! Si on avait encore besoin d’une femme pour Laurent, tu serais partante ?
- Je ne sais pas Madame Mia-Soun …
- Tu sais et c’est oui !
- Si vous me le demandez …
- Pour le moment, je ne te demande rien … mais si je te le demandais, ça te plairait ?
- Oui Madame Mia-Soun.
- Oui évidemment ! … Ou oui puisque vous me le demandez ?
- Oui pour les deux, Madame Mia-Soun.
- Donc c’est un bon coup, c’est ça ?
- Oui Madame Mia-Soun.
- Et si je t’envoyais travailler avec lui, qu’est-ce que tu voudrais qu’il te fasse ?
- Qu’il me saute, bien sûr.
- Il a tellement bonne réputation ?
- Oh oui.
- Il n’y a que Sofiane qui ait travaillé avec lui … et toutes vous voudriez vous occuper de lui ?
- Oui, toutes je crois.
- Et comment Sofiane, qui n’a travaillé qu’une seule fois avec lui, peut-elle l’apprécier autant ? Elle le revoit dehors ?
- Mais c’est interdit Madame Mia-Soun de travailler au black avec des clients !
- Tu ne gares jamais ta voiture, là où c’est interdit parce que tu as une course urgente à faire ?
- Si Madame Mia-Soun …
- Oui pour la voiture quand c’est défendu … mais pas pour un client ?
- Pour la voiture, c’est une contravention qu’on risque, pour un client c’est la porte …
- Mais tu me gonfles Milène ! Sofiane le voit au dehors ! Et toi ! Et d’autres sans doute ! Allez pas de salades, dis-moi la vérité !
- Pour Sofiane, je sais pas, pour les autres non plus …
- Et toi, t’inquiète pas, je ne vais pas te jeter dehors !
- Oui, je l’ai vu chez moi ….
- Eh bien tu vois. Alors raconte-moi tout, ses qualités, ses défauts, … je dois savoir. Mais d’abord, il y en a d’autres qui le rencontrent ou tu es la seule … enfin avec Sofiane ? Je ne veux pas de noms. Mais je ne veux pas que tu me mentes.
- Oui il y en a d’autres ….
- Pourquoi, toi, Sofiane et d’autres qui n’êtes pas privées de mâles, travaillez-vous au black avec lui ?
- Non, pas au black, pour le plaisir …
- Ne pinaillons pas, je m’en fous de vos petits secrets … qu’est-ce qu’il fait de particulièrement bien ?
- Tout !
- Mais encore, qu’est-ce que tu préfères avec lui ?
- Il baise bien, il a un gros machin, bien long et bien dur. Un vrai régal. Je n’ai jamais vu un mec pareil. Et il peut recommencer et recommencer … jamais il débande. Un mec exceptionnel ! Et puis quand il vous pénètre, il vous occupe toute, et ça dure, ça dure … il n’est pas pressé, il veut que la femme jouisse et jouisse avant de se lâcher … Jamais un mec ne m’a fait connaître autant d’orgasmes.
- Eh bien, tu vois … Et avec son poids, il ne t’écrase pas ?
- Oh non, il est très délicat en fait.
- Alors pourquoi passe-t-il pour une brute ?
- Oui, il aime jouer les machos … mais quand il sait qu’il vous fait plaisir, tout change.
- Merci Milène … et tu lui fais des fellations, il te sodomise ? Si oui, c’est bien ?
- Oui, et comme il est vigoureux, quand il vient chez moi, il en a pour plusieurs heures, et j’ai le droit à tout … et tout est bien … Enfin quand il venait … parce que maintenant … il ne viendra plus … c’est interdit.
- Tu ne changes rien à tes habitudes Milène … tu le reçois chez toi et il te paie, ou tu lui fais gratis, je m’en fous … seulement tu oublies complètement notre conversation … Moi j’ai déjà oublié tes problèmes de vie privée. Et tu oublieras également ce dont nous allons parler encore. Pas un mot à aucune fille ni à Laurent ! Et si j’apprends que tu as parlé, alors là, sûr c’est la porte. Compris !
- Compris. Merci Madame Mia-Soun … Je ne parlerai de rien à personne, même pas à lui … il nous donne tant de plaisir … et puis il me paie … pas très cher, mais il me paie … vous pensez bien que je vous remercie de votre indulgence ...
- Normalement, on aura besoin de lui vendredi après-midi pour « travailler » une fille. Elle aime l’« homme », mais elle croit être amoureuse d’un seul homme … et elle a des scrupules. Lou-Di-Han va donc « la préparer », et lui, il arrivera par hasard dans la salle de massage. Lou-Di-Han a préparé un scénario … et il devra « se faire la fille ». Mais il faudra jouer serré. Lou-Di-Han va donc répéter son scénario avec Laurent. Elle, elle jouera le rôle de la fille, et toi, tu auras à « la préparer » ou à faire semblant de le faire … pour la livrer à Laurent. En fait, tu auras à jouer le rôle que Lou-Di-Han aura à jouer vendredi, donc t’assurer qu’il « saute » la fille comme elle l’a prévu … et qu’il fasse bien « son travail ». Et ensuite, il devra encore tenir deux ou trois heures … Tu m’as dit que ça ne lui posait pas de problème … au besoin tu pourras lui filer une pilule pour lui redonner du tonus. Lou-Di-Han va donc le tester, baise, pipe, sodomisation … et si elle en a tout son soûl, et qu’il est toujours en forme, elle te le laissera peut-être. Bien sûr tu as tes règles, mais pour une fellation, ou te faire sodomiser … ou même la baise … vous devez avoir assez d’intimité entre vous pour que la baise pendant tes règles ne vous gêne pas. À vous de voir … Mais je te répète : le secret ! Allez filez, Lou-Di-Han a juste le temps de t’expliquer le scénario avant qu’il n’arrive.
Lou-Di-Han entraîna Milène dans son bureau.
- Je vais te décrire le scénario que j’ai imaginé … peut-être y aura-t-il des choses à changer. Je t’explique ça en détails, mais avant, une petite mise au point : Madame Lou-Di-Han exige que je me mette dans les conditions dans lesquelles se retrouvera la fille vendredi ; je dois ressentir intimement ce qu’elle ressentira … afin de modifier éventuellement le scénario. Donc « tu vas m’exciter », sur la table de massage, je vais hurler … je te donnerai les détails … Il entrera … je lui commencerai une pipe … et puis après il devra « me sauter ». Et là ça devra être parfait … parce qu’il faudra que ça le soit avec la fille vendredi. Une fois sorti de moi, il devra s’imposer à moi, me démontrer qu’il est le maître et que je n’ai qu’une possibilité, me laisser amener au lit et me reprendre à nouveau immédiatement. C’est important … il ne faudra pas que la fille pense qu’elle puisse lui échapper. Et il faudra qu’il tienne deux ou trois heures avec elle. Madame Mia-Soun veut que je le teste sur la durée … mais en fait, pour ce qui est de la durée … je te le laisserai. Tu pourras t’amuser avec lui pendant au moins deux heures … mais c’est entre nous. Motus et bouche cousue … Et que lui aussi la boucle ! D’accord ?
- D’accord ?
- Mais en fait, tu veux travailler avec lui, ou pas … si tu veux, je te le laisse. Si ça t’emmerde, je continue.
- Si tu me le laisses la suite au lit, j’en serai ravie.
- Pour ce qui est de tes relations avec lui, bien sûr qu’on sera peut-être amenées à lui dire que je sais et que Madame Mia-Soun sait … mais rien à propos des autres : elles ne doivent pas savoir que nous savons, donc ne le leur dis pas, et ne le dis pas à Lurent. Madame Mia-Soun a été formelle avec toi … si tu parles, « la lourde » … et si elle le fait, elle passera le message, tu risques de ne pas trouver de boulot ailleurs … tu n’as pas envie de finir derrière une vitrine à Anvers ou à Frankfort ?
- Oh non, Lou-Di-Han, je vais la boucler, sois-en certaine.
- OK, je t’explique tout en détails. Si tu as des objections, tu me le dis. Nous devons absolument ré-us-sir.
Lou-Di-Han détailla son plan à Milène.
- Tu as bien compris ? Tu es motivée ?
- Oui, ça me plait beaucoup.
- Bon, le Laurent, tu le connais bien … Aussi quand il arrivera nous le recevrons toutes les deux. Tu lui expliqueras ce qu’on attend de lui … seulement ce qu’on attend de lui. Je crois que ça passera mieux entre lui et toi, qu’entre lui et moi. Profite de ton intimité avec lui pour lui faire comprendre qu’il devra être impeccable avec moi … comme il devra l’être vendredi avec la fille. Mais ne lui dis pas qu’après m’avoir prise une deuxième fois, c’est toi qui prendras le relais. Et quand tu resteras avec lui, je vous suivrai sur l’écran … mais tu lui dis pas ça. OK ?
- OK.
Laurent arriva une demi-heure plus tard ; il fut reçu par les deux femmes. Il ne joua pas les machos quand Milène lui expliqua le scénario. Les deux femmes répondirent de concert à ses questions. Il accepta de jouer le jeu.
Tout se passa à merveille. Milène « travailla » le corps et particulièrement le sexe de Lou-Di-Han ; celle-ci hurla comme la fille allait le faire vendredi. Elles décidèrent de modifier le scénario : puisque Laurent allait s’imposer d’entrée à la fille, celle-ci ne serait pas sur le ventre, mais sur le dos, les jambes bien écartées, le sexe ouvert … sexe que Milène « travaillerait » avec un énorme gode.
Milène « bipa » Laurent … Il travailla à merveille, pas une fausse note. Lou-Di-Han n’eut pas à feindre le plaisir … « Livrée à l’homme », elle s’abandonna et elle connut un vrai plaisir. Après être sorti d’elle, il l’embrassa … et là aussi Lou-Di-Han, sentant son membre dressé sur son ventre … même en tant que pro, fut subjuguée. Puis il l’agenouilla avec autorité et lui fit « avaler » son membre dur comme un pieu. Cette fellation qu’il lui « imposait », lui debout, elle à genoux en lui maintenant fermement la tête, combien elle l’a appréciée ! Puis quand il en eut terminé avec sa bouche, après s’être à nouveau longuement vidé en elle, il la prit dans ses bras et l’emmena vers le lit. Lou-Di-Han « passa le relais » à Milène. Laurent avait par deux fois conduit Lou-Di-Han au septième ciel … sans lui avoir même adressé une parole. Il s’était imposé en mâle, sans brutalité … presqu’en douceur … sans qu’elle n’eut jamais l’impression d’avoir le choix à quelque moment que ce fût. Elle pensa elle aussi qu’elle allait avoir envie de le revoir hors du salon.
Le soir, quand Laurent en eut terminé avec Milène … toute émerveillée elle aussi, Lou-Di-Han alla faire un rapport très court à Madame Mia-Soun : « Laurent est excellent à 200%. Je l’embauche ».
- Dommage pour lui Lou-Di-Han, tu vas devoir t’en passer … Ma « collègue » Ri-Hin-Bâ m’envoie « une perle rare » pour vendredi après-midi. Un pro, tu te rends compte, un pro ! … C’est le succès assuré avec Armelle ! L’appel est arrivé tandis que « tu hurlais » dans la salle de massage … C’était trop tard pour arrêter ta répétition.
- Je me permets de vous interrompre Madame Mia-Soun, mais je vous garantis que Laurent est vraiment l’homme de la situation … Il n’est peut-être pas un pro … mais vous avez entendu ce que vous a dit Milène, elle et ses collègues en raffolent de « votre amateur ». Moi-même je l’ai testé … et pour un amateur c’est un vrai pro … un « pro » capable de faire vibrer des femmes « pro » comme moi. Moi aussi, il m’a fait vibrer, « il m’a emportée » … j’ose croire que vous estimez mon expérience et mon professionnalisme Madame Mia-Soun, et que vous me faites confiance. Une fille comme moi, tellement critique avec tout ce petit monde qui « tourne autour du sexe », quand elle vous dit qu’il n’y aura pas mieux que lui pour pouvoir « emporter Armelle, j’ose espérer que vous me croyez. Et sauf votre respect, je vous assure que si vous vouliez bien le tester vous aussi, il « vous emporterait.
- Ne sois pas insolente ! Madame Ri-Hin-Bâ accepte de me prêter son « maître Bertrand » vendredi après-midi. Elle l’enverra même jeudi matin pour les « mises au point ». En échange, elle exige une fille pendant deux jours quand elle en aura besoin. J’ai accepté. Donc jeudi tu vérifies qu’il est sain et tu vois « ce qu’il a dans le ventre ». Tu t’assureras de ses compétences et de son endurance. Pense, si nécessaire, à des pilules spéciales … avant qu’on ne lui confie Armelle. OK ?
- À vos ordres … mais je vous répète : « le Maître Bertrand » ne pourra pas faire mieux que Laurent … mais il pourra par contre tout gâcher. Rappelez Madame Ri-Hin-Bâ, et dites-lui que la dame s’est désistée, qu’elle ne viendra pas vendredi, et que nous n’aurons donc pas besoin de « son Maître Bertrand ».
- Je comprends qu’après avoir testé « ce monstre », tu sois très fatiguée, et que tu aies besoin de te reposer. Va donc dormir … la nuit porte conseil … et demain la raison te sera revenue. Jeudi matin, tu recommences … tu pourras comparer et l’évidence te sautera aux yeux. Et puis tu te rends compte, après avoir sollicité mes consœurs … si je devais être amenée à me désister … Et si jamais Armelle ne venait pas, pour que « le maître » ne se soit pas dérangé pour rien, je lui confierai Sofiane. Elle aime « les bons mâles » elle sera comblée.
- Moi aussi j’aime « les bons mâles », j’en raffole même, je les adore … et Laurent m’a comblée. Mais vous êtes la patronne, Madame Lia-Soun, et je testerai consciencieusement « votre Maître Bertrand ». Et si jamais je le trouvais moins bon que Laurent … ?
- C’est un pro. Il s’occupera d’Armelle vendredi … quant à Laurent, en compensation je mettrai la semaine prochaine Milène à sa disposition pour un après-midi entier. Je pense qu’elle appréciera … et lui aussi. À propos, Milène, tu ne lui diras que demain après-midi, que vous allez recommencer avec Maître Bertrand jeudi matin. Et tu lui diras en même temps qu’elle aura droit elle aussi un après-midi, ici au salon, avec Laurent. Je t’ai noté là le numéro de Maître Bertrand, il attend ton appel demain matin. Allez, maintenant l’incident est clos. Au revoir Lou-Di-Han, je ne te retiens pas.
- Au revoir Madame Mia-Soun.
- Madame Mia-Soun, la rencontre entre Armelle et Martial s’est magnifiquement déroulée pour ce qui est de leur relation. Malheureusement, pour le salon il en est tout autrement … Armelle ne veut plus rencontrer Martial chez nous.
- Mais qu’et-ce qu’il lui prend à celle-là !
- Martial, pour « la relancer », la semaine dernière lui a dit qu’il allait l’épouser … et cette demoiselle est fleur-bleue. Elle a apprécié cette proposition … répondant à Martial qu’il ne disait ça que pour « la sauter », et qu’ensuite il oublierait. Bon, ça leur a permis de terminer leur première séance de manière magnifique. Armelle a demandé à son amant, puisqu’ils se sentaient si bien entre eux, de le rencontrer ailleurs qu’au salon. Elle l’a prié de lui donner son numéro de téléphone, mais il ne l’a pas fait. En le quittant, elle lui avait annoncé qu’il faudrait qu’il prenne ses responsabilités … et que leur seconde séance au salon serait forcément la dernière.
- Mais pourquoi tu ne m’as pas dit tout ça la semaine dernière ?
- J’aurais dû …
- Tu aurais dû. Non seulement tu nous as entraînées dans une histoire avec un amateur, mais en plus tu me caches les problèmes !
- L’amateur … mais Madame Mia-Soun, si nous ne l’avions pas trouvé cet amateur pour « la prendre en main » lorsqu’elle a voulu se faire épiler, nous l’aurions perdue … Même si elle était revenue plus tard avec son amant … vous m’auriez vue expliquer à Robert que je devais discuter avec sa copine en tête à tête … tandis qu’il irait boire un thé avec une autre hôtesse ? Ensuite j’aurais dit à Céline : « Écoute, tu es douée, ne perds pas ton temps avec ce vieux chnoque, j’ai mieux à te proposer, un métier … ». Le premier truc à faire pour la perdre définitivement !
- Oui en effet, tu as raison … tu as toujours raison … ça en devient agaçant.
- Et puis Madame Mia-Soun, son vieux, elle y tient. Elle croit même en être amoureuse. Elle a un peu raconté sa vie, surtout à Martial : elle vit avec un mec de son âge, mais sans aucun intérêt sexuel : une petite bai-baise pénarde à la va-vite, par hygiène, quand il en a envie. Et une fois qu’il a vidé ses couilles : « Bonne nuit chérie » ! Elle s’accommodait de cette sexualité pépère, puis son vieux est arrivé. Il semble doué, lui. Il en a fait une femme … et elle a compris qu’elle est faite pour autre chose que pour recevoir de temps à autre la visite d’une bite qui se vidange en elle en deux minutes, qu’elle a besoin qu’on sacralise son corps, qu’on le lui fasse vivre ! Il lui a appris qu’elle a une bouche, des seins, une peau … Aussi elle lui en est reconnaissante, à son vieux … amoureuse qu’elle se croit, même. Martial la tente également. Je ne sais pas comment son vieux « la travaille », mais ça ne doit pas être mal … puisque « j’ai détecté son adoration du mâle » quand ils sont venus me voir pour la faire épiler. J’avais essayé de la persuader de revenir me voir … mais sans grand espoir. Et voilà, bingo ! Elle est revenue seule pour se faire épiler à nouveau … elle voulait faire la surprise à Robert. Que pouvai-je faire ? Lui dire : « reviens dans trois semaines ? », pour laisser le temps à Jean-Marc de revenir, ou bien : « je t’épile, mais à condition que tu reviennes une autre fois, et seule encore, que je te masse gratuitement ? ». Non Madame Mia-Soun, je vous ai proposé la seule option possible, Martial. Et vous avez accepté.
- Tu aimes vraiment avoir raison …
- Non Madame Mia-Soun, c’était la seule solution que nous avions pour « la former » sans qu’elle s’en doute. Et ça a réussi. Le problème, c’est qu’elle n’a pas bonne conscience. Elle est reconnaissante à son vieux de lui avoir fait découvrir le plaisir. Et le fait d’avoir pris aussi du plaisir avec un autre encore, Martial, ça lui pose problème. Sûre, sensuelle comme elle est, elle allait forcément en essayer d’autres. Il lui aurait fallu du temps pour admettre ça, pour que l’idée chemine en elle … avec des chances de tomber sur des mecs pas doués … Et d’avoir mauvaise conscience de toute façon … avant de recommencer plus tard encore. « Elle a le besoin du mâle dans la peau », elle ne pourra pas se retenir de « s’en faire » de temps à autre » … d’une manière désordonnée … à cause de sa mauvaise conscience. Nous avons donc décidé, vous et moi, de lui apporter à coup sûr le plaisir qu’elle recherche inconsciemment, et de l’amener à accepter « son désir du mâle ».Et ce parce que nous voulons faire bénéficier le salon de ses capacités. Pourquoi l’aurions-nous laissée seule se battre entre « ses besoins de mâles » et sa mauvaise conscience ? Il lui aurait fallu des mois et des mois pour qu’elle en arrive à accepter qu’« elle aime l’homme ». Je l’ai poussée à « sauter le pas » … malgré elle parce que je l’avais rendue folle en exploitant ses tendances qu’elle ignore. Et quand Martial s’est présenté, elle ne pouvait plus que s’offrir à lui.
- Et où tu veux en venir ?
- L’option Martial était bonne … « il l’a baisée » malgré elle, et lui a démontré que c’était très bon. Et surtout il a été immédiatement prêt pour une seconde salve … sans lui laisser le temps de se refroidir. Et elle a encore été comblée. Mais ensuite, elle a pensé à son vieux, et sa mauvaise conscience l’a taraudée … Il l’a alors séduite du mieux qu’il a pu … mais surtout il a trouvé « la raison qui pouvait calmer sa mauvaise conscience », le mariage. Et elle s’y est accrochée. Elle est revenue au deuxième rendez-vous : sans le mot « mariage, elle ne serait pas revenue. Elle s’y est éclatée … mais elle a été ferme : « Tu m’as promis … alors on continue à se revoir … mais en dehors du salon ». Et il a tenu. Avant de la laisser partir, je l’ai « suppliée » de revenir vendredi, pour rencontrer une dernière fois Martial, pour lui dire adieu … elle a accepté de revenir, mais elle était décidée à ne plus faire l’amour avec lui. J’ai pensé qu’elle allait peut-être l’attendre dehors … aussi j’ai conservé Martial longtemps, et je l’ai fait sortir par l’entrée. Avec le temps qu’il faisait, elle n’a pas dû l’attendre beaucoup dehors. Elle revient mercredi avec son vieux : il veut la faire masser en sa présence ; je ne pourrai donc pas lui parler. Et vendredi, si elle tient parole, et qu’elle revient, « il faudra que je la mène à l’épuisette ».
- Et avec qui tu vas lui faire faire l’amour, Jean-Marc ne reviendra que dans une semaine ? Et c’est pas toi qui vas « la sauter » !
- Oui, elle reviendra sans doute vendredi … À Martial, j’ai dit que ce serait lundi. J’ai beaucoup joué sur l’affectif pour la faire revenir, je lui ai dit que je l’aime beaucoup … et je lui ai fait la bise. Vendredi je lui dirai que Martial a appelé, qu’il ne pouvait pas venir … mais que nous n’allons pas la laisser tomber. Il me faut donc un homme vendredi. Mais je ne pourrai plus dire à Armelle qu’il s’agit d’« un voyeur », car ça ne marchera plus. Non, je vais la rendre folle à nouveau … et « l’homme » arrivera dans la salle, attiré pas ses cris. Et là, il devra « la prendre très vite » pendant « sa crise de manque », mais calmement, longuement, avec attention, en la pénétrant profondément, la faisant jouir au maximum, qu’elle ne soit que plaisir. Et sans préservatif, qu’elle sente bien quand il se lâchera, sa semence s’insinuer en elle, qu’elle se sente vraiment « prise », « possédée ». Par « un vrai mâle », par un homme qu’elle ne connaît pas, qui ne la connaît pas, avec qui elle n’a même pas discuté, par un homme qui a commis « l’irréparable » en l’ensemençant, sans même qu’elle sache s’il est sain, ni si elle est saine, elle aussi, si elle est sous contraception. Par un homme qui se sent le droit de disposer d’elle comme il l’entend : elle devra ressentir son implacable domination sur elle. Et une fois sorti d’elle, l’homme devra faire comme Martial, ne pas lui laisser le temps de reprendre ses esprits. Il ne devra pas débander et reprendre possession d’elle aussitôt sur le lit … Et s’il se débrouille aussi bien que Martial, ils auront de nombreux rapports de toutes sortes avant le soir. Il faut donc un gars capable de « la prendre » et « la reprendre » … sans jamais lui permettre de « se défiler ». Un gars qui ne lui parlera pas « mariage », mais « plaisir », et qui sera assez macho pour faire « son métier de mâle » sans se préoccuper de ses états d’âme à elle. Un gars qui saura « s’imposer », fermement, et à qui elle saura qu’elle doit obéir. Et quand ils en auront terminé, avant de la laisser partir, je lui expliquerai qu’elle est « une bête de sexe », et qu’il n’y a pas de raison qu’elle se prive des plaisirs qu’elle peut prendre avec les hommes, que d’ailleurs je lui en présenterai un autre encore la semaine suivante - ce sera Jean-Marc -, qu’elle prendra également énormément de plaisir avec lui, et qu’elle en sera très satisfaite … qu’il n’y a pas de mal à prendre du plaisir … et que de toute façon le plaisir qu’elle prendra avec d’autres hommes ne lui retirera rien de celui qu’elle continuera à vivre avec Robert.
- Et pour ça tu appelles Jean-Marc en lui demandant de revenir dare-dare ?
- Je pense que j’ai l’homme qu’il faut pour ça, Laurent …
- Cette brute, tu n’y penses pas ? Pas du tout son genre, elle la petite mignonne cultivée, qui doit peser dans les quarante-cinq kilos toute habillée … alors je dis pas à poil ! Et lui qui doit en faire trois fois plus, qui est macho et bestial. Mais il va la massacrer ! Ce gars-là est bien pour « nos petites bourgeoises » qui s’ennuient et qui veulent s’encanailler en dépensant leur fric … histoire d’aller raconter : « Ah ma chèèère Chaantal, si vous saaviez … la reencontre que j’ai faiiite … un sacréé gaars … qui sait conteenter une feemme . Si ça vous intéreesse … ». Il est bon pour des femmes comme ça, qui ont envie de se faire secouer, qui veulent sentir une vraie bite en elles … même s’il les écrase … surtout s’il les écrase, qui leur pelote les seins à la cosaque … qui ne leur demande pas leur avis … qui si elles viennent avec un test-HIV négatif, leur remplit le con à le faire déborder … et qui ensuite est encore capable de leur massacrer la bouche avec son engin avant de se vider à nouveau dans leur gorge … et tant pis si elle rechignent à avaler, une paire de baffes pour leur montrer ce que c’est qu’un homme. Et tu veux livrer Armelle à ce type-là ?
- Je pense que c’est le seul qu’on a de - peut-être - disponible …
- Oui, et si elle lui dit non et qu’il la viole ? Les autres, elles paient pour se « faire saccager » par une brute. Et si elle porte plainte … tu te rends compte … et si son vieux s’en mêle ?
- Son vieux est marié … alors … Et puis si je l’emploie Laurent, je lui expliquerai le marché …
- Il te dira oui bien sûr, mais après …
- Vous savez Sofiane l’a « pratiqué » une fois, un jour où « la bourgeoise » qu’il devait « se taper » avait fait faux bon. Alors pour « le dédommager » vous lui avez envoyé Sofiane. Et elle l’a beaucoup apprécié. Elle m’a dit qu’il est macho, mais qu’une fois qu’il sait que la femme lui est soumise, il « la travaille » précautionneusement. Sofiane l’a trouvé très agréable … et elle m’a dit que s’il fallait à nouveau rendre service à Laurent, elle était partante. Bien sûr il a tendance à prendre possession de la dame au plus vite, son côté macho, mais une fois qu’il l’a pénétrée, il peut l’embrasser longuement, s’occuper de ses seins … et puis il a un sexe du tonnerre qui lui occupe bien le vagin. Sofiane, sur le lit, il « l’a besognée » longtemps, doucement, sans brutalité, lui cognant le fond quand il le fallait … elle a été enchantée … et pour qu’un homme fasse un tel effet à une pro ... Quand il s’est lâché, il a bien pris son temps … et quand il en a eu terminé, il bandait toujours, et il a continué de « la fouiller » un bon moment. Après il s’est retourné et lui a dévoré le sexe ; elle voyait sa bite toujours énorme à portée de ses yeux. Elle a fini par s’en saisir. Bien sûr quand il a senti que « ça allait venir », il lui a coincé la tête entre ses genoux, et s’est longuement vidé au fond de sa gorge … mais quand elle étouffait vraiment, elle lui tapait le genou et chaque fois il lui a permis de reprendre un peu son souffle … avant de la coincer à nouveau … mais ça lui a plu à Sofiane. Si on le lui offre à nouveau, elle est partante, elle m’a dit.
- Et toi, tu es partante aussi ! Quand tu parles de lui, c’est évident. De toute façon si on le prend, je veux que tu le testes avant … Je ne veux pas que tu lui confies Armelle sans être certaine de sa manière de « travailler ». Tu joueras le rôle d’Armelle … et tu te le fais pendant au moins deux heures … et tu t’assures qu’il peut aussi te sodomiser … parce que si Armelle accroche, elle voudra « la totale ». Tu marches ?
- Bien sûr … après ce que m’a dit Sofiane, je pense que je n’aurai pas à le regretter. Laurent, pour la répétition, si répétition il y a, jouera évidemment son propre rôle … enfin s’il peut se libérer deux fois dans la semaine … Moi, je jouerai le rôle d’Armelle, mais qui jouera mon rôle … qui « me mettra en condition de manque », enfin qui fera semblant ? Il y a bien Sofiane … mais est-ce que ce ne serait pas plutôt gênant ? Ou alors on lui fait jouer le rôle d’Armelle, et moi je jouerai le mien …
- Lou-Di-Han, c’est toi qui est responsable d’Armelle, c’est donc toi qui dois tester Laurent. Tu dois exactement savoir comment il va « travailler » Armelle. Tu dois donc le connaître intimement, comme Armelle aura à le faire. Pour ce test, tu vas travailler « à balles réelles », pas avec « des balles à blanc ». Et comme assistante, tu auras Milène ; elle a ses règles en ce moment … ce qui limite ses possibilités professionnelles ces jours-ci : elle pourra donc t’assister.
- Bien Madame Mia-Soun. Je vais appeler Laurent, et savoir s’il peut m’accorder trois ou quatre heures à un moment quelconque … et aussi être libre vendredi après-midi. Bien sûr je ne lui donnerai aucun détail au téléphone …
- Bon, écoute, Je vais quand même essayer de trouver ce soir l’homme adéquat dans d’autres salons. Entre salons, même en étant concurrents, on se porte assistance quand il le faut. Et d’ailleurs j’ai déjà envoyé Jean-Marc ou certaines de nos filles chez des consœurs dans le besoin. Je vais donc voir. Si je trouve quelqu’un, je te mettrai un mot sur ton bureau. Sinon contacte Laurent demain matin, afin de t’assurer de sa disponibilité pour vendredi … et surtout pour un test préalable. Si nous devons l’utiliser, je ferai venir deux vigiles pour qu’ils puissent intervenir en cas de besoin … je ne veux pas de scandale avec lui. D’ailleurs n’hésite pas à lui dire que s’il ne t’obéit pas « au doigt et à l’œil », jamais plus il ne sera reçu ici, ni même chez mes consœurs. Compris ! ».
- OK.
- Et tu ne dis rien à Sofiane … Et rien non plus à Milène tant que nous ne sommes pas certaines d’avoir besoin d’elle. Allez, va.
- Au revoir Madame Lou-Di-Han, à demain. Je vous tiendrai au courant pour Laurent.
- À demain Lou-Di-Han.
Le lendemain matin, Lou-Di-Han trouva un mot sur son bureau :
- Rien trouvé jusqu’à présent … je vais continuer à chercher … mais prends contact avec Laurent comme prévu. Si je trouve quelqu’un avant qu’il ne vienne te voir, tu lui diras que c’est annulé … mais tu lui feras quand même « une petite gâterie » en dédommagement, toi ou Sofiane, tu fais comme tu veux. Une « petite gâterie », mais si toi ou Sofiane y prenez goût, je ne vous chronométrerai pas ».
Elle appela Laurent, lui dit qu’elle aurait peut-être besoin de lui vendredi après-midi, s’il était libre bien entendu. Et pour tout l’après-midi : il s’agit d’« un cas spécial » … pas sûr à 100% quand même, mais très probable. … S’il était libre, et qu’il voulait bien participer, ils auraient à en discuter auparavant … et là aussi il faudrait qu’il soit disponible pendant quatre heures environ. Soit ce mardi-même, soit mercredi matin, soit jeudi. Et s’il acceptait l’offre qu’on lui proposait, il pouvait être certain qu’il en serait très satisfait. Bien entendu on ne pouvait rien lui dire par téléphone. Il donna son accord : il passera au salon à quatorze heures … et aussi vendredi après-midi.
À midi trente, comme Madame Mia-Soun n’avait toujours pas trouvé le professionnel qu’elle cherchait, elle fit venir Lou-Di-Han et Milène dans son bureau.
- Écoute Milène, nous aurons « un problème spécial » à régler vendredi. Il est vraisemblable que nous aurons besoin de Laurent ; tu le connais, Laurent ?
- Oui, Madame Mia-Soun, je sais qu’il existe, mais sans plus : je n’ai jamais eu à m’occuper de lui.
- Et celles qui se sont occupées de lui, qu’est-ce qu’elles en pensent ?
- Mais je n’en sais rien, Madame Mia-Soun.
- Il va pourtant falloir que tu me le dises … parce que si je te parle de lui, je n’en parlerai pas aux autres … aussi notre conversation devra rester secrète : seules Lou-Di-Han, toi et moi sommes au parfum … et pas question d’en parler à d’autres ! Compris !
- Oui Madame Mia-Soun, je tiendrai ma langue.
- Tu sais bien que je ne suis pas sans savoir certaines choses sur lui … mais je veux néanmoins que tu me dises ce que tu sais, et quelle est ton opinion personnelle. C’est très important que tu me racontes tout.
- Oui on l’appelle quand « des bourgeoises » veulent se faire un peu « bousculer ».
- Oui ça je sais, mais comment travaille-t-il ? Et quels sont ses rapports avec les filles qui ont travaillé avec lui ?
- C’est un gars qui passe pour macho … mais « ses bourgeoises » semblent satisfaites de lui.
- Et le personnel du salon ?
- La seule qui a travaillé avec lui, c’est Sofiane … vous devriez lui demander …
- Je t’ai dit : le secret le plus absolu » ! Alors tu imagines bien que je ne vais pas lui demander son avis … c’est toi qui vas me le donner son avis … et vite !
- Bon … elle a travaillé une fois avec lui … et elle en a été ravie. Et elle dit partout que si l’occasion se présentait à nouveau, elle recommencerait avec plaisir.
- Elle en est mordue en fait ?
- Si on peut dire …
- Et toi, tu es mordue d’un client quelconque ?
- Oh non, Madame Mia-Soun.
- Et il y en a d’autres qui sont mordues d’un client ?
- Je ne sais pas, madame Mia-Soun.
- OK, tu ne sais vraiment rien … Et tu crois que je vais te laisser me mentir ?
- Pourquoi vous mentirais-je, Madame Mia-Soun ?
- Pourquoi en effet … aussi tu me dis la vérité ! Arrête tes salades ! Si on avait encore besoin d’une femme pour Laurent, tu serais partante ?
- Je ne sais pas Madame Mia-Soun …
- Tu sais et c’est oui !
- Si vous me le demandez …
- Pour le moment, je ne te demande rien … mais si je te le demandais, ça te plairait ?
- Oui Madame Mia-Soun.
- Oui évidemment ! … Ou oui puisque vous me le demandez ?
- Oui pour les deux, Madame Mia-Soun.
- Donc c’est un bon coup, c’est ça ?
- Oui Madame Mia-Soun.
- Et si je t’envoyais travailler avec lui, qu’est-ce que tu voudrais qu’il te fasse ?
- Qu’il me saute, bien sûr.
- Il a tellement bonne réputation ?
- Oh oui.
- Il n’y a que Sofiane qui ait travaillé avec lui … et toutes vous voudriez vous occuper de lui ?
- Oui, toutes je crois.
- Et comment Sofiane, qui n’a travaillé qu’une seule fois avec lui, peut-elle l’apprécier autant ? Elle le revoit dehors ?
- Mais c’est interdit Madame Mia-Soun de travailler au black avec des clients !
- Tu ne gares jamais ta voiture, là où c’est interdit parce que tu as une course urgente à faire ?
- Si Madame Mia-Soun …
- Oui pour la voiture quand c’est défendu … mais pas pour un client ?
- Pour la voiture, c’est une contravention qu’on risque, pour un client c’est la porte …
- Mais tu me gonfles Milène ! Sofiane le voit au dehors ! Et toi ! Et d’autres sans doute ! Allez pas de salades, dis-moi la vérité !
- Pour Sofiane, je sais pas, pour les autres non plus …
- Et toi, t’inquiète pas, je ne vais pas te jeter dehors !
- Oui, je l’ai vu chez moi ….
- Eh bien tu vois. Alors raconte-moi tout, ses qualités, ses défauts, … je dois savoir. Mais d’abord, il y en a d’autres qui le rencontrent ou tu es la seule … enfin avec Sofiane ? Je ne veux pas de noms. Mais je ne veux pas que tu me mentes.
- Oui il y en a d’autres ….
- Pourquoi, toi, Sofiane et d’autres qui n’êtes pas privées de mâles, travaillez-vous au black avec lui ?
- Non, pas au black, pour le plaisir …
- Ne pinaillons pas, je m’en fous de vos petits secrets … qu’est-ce qu’il fait de particulièrement bien ?
- Tout !
- Mais encore, qu’est-ce que tu préfères avec lui ?
- Il baise bien, il a un gros machin, bien long et bien dur. Un vrai régal. Je n’ai jamais vu un mec pareil. Et il peut recommencer et recommencer … jamais il débande. Un mec exceptionnel ! Et puis quand il vous pénètre, il vous occupe toute, et ça dure, ça dure … il n’est pas pressé, il veut que la femme jouisse et jouisse avant de se lâcher … Jamais un mec ne m’a fait connaître autant d’orgasmes.
- Eh bien, tu vois … Et avec son poids, il ne t’écrase pas ?
- Oh non, il est très délicat en fait.
- Alors pourquoi passe-t-il pour une brute ?
- Oui, il aime jouer les machos … mais quand il sait qu’il vous fait plaisir, tout change.
- Merci Milène … et tu lui fais des fellations, il te sodomise ? Si oui, c’est bien ?
- Oui, et comme il est vigoureux, quand il vient chez moi, il en a pour plusieurs heures, et j’ai le droit à tout … et tout est bien … Enfin quand il venait … parce que maintenant … il ne viendra plus … c’est interdit.
- Tu ne changes rien à tes habitudes Milène … tu le reçois chez toi et il te paie, ou tu lui fais gratis, je m’en fous … seulement tu oublies complètement notre conversation … Moi j’ai déjà oublié tes problèmes de vie privée. Et tu oublieras également ce dont nous allons parler encore. Pas un mot à aucune fille ni à Laurent ! Et si j’apprends que tu as parlé, alors là, sûr c’est la porte. Compris !
- Compris. Merci Madame Mia-Soun … Je ne parlerai de rien à personne, même pas à lui … il nous donne tant de plaisir … et puis il me paie … pas très cher, mais il me paie … vous pensez bien que je vous remercie de votre indulgence ...
- Normalement, on aura besoin de lui vendredi après-midi pour « travailler » une fille. Elle aime l’« homme », mais elle croit être amoureuse d’un seul homme … et elle a des scrupules. Lou-Di-Han va donc « la préparer », et lui, il arrivera par hasard dans la salle de massage. Lou-Di-Han a préparé un scénario … et il devra « se faire la fille ». Mais il faudra jouer serré. Lou-Di-Han va donc répéter son scénario avec Laurent. Elle, elle jouera le rôle de la fille, et toi, tu auras à « la préparer » ou à faire semblant de le faire … pour la livrer à Laurent. En fait, tu auras à jouer le rôle que Lou-Di-Han aura à jouer vendredi, donc t’assurer qu’il « saute » la fille comme elle l’a prévu … et qu’il fasse bien « son travail ». Et ensuite, il devra encore tenir deux ou trois heures … Tu m’as dit que ça ne lui posait pas de problème … au besoin tu pourras lui filer une pilule pour lui redonner du tonus. Lou-Di-Han va donc le tester, baise, pipe, sodomisation … et si elle en a tout son soûl, et qu’il est toujours en forme, elle te le laissera peut-être. Bien sûr tu as tes règles, mais pour une fellation, ou te faire sodomiser … ou même la baise … vous devez avoir assez d’intimité entre vous pour que la baise pendant tes règles ne vous gêne pas. À vous de voir … Mais je te répète : le secret ! Allez filez, Lou-Di-Han a juste le temps de t’expliquer le scénario avant qu’il n’arrive.
Lou-Di-Han entraîna Milène dans son bureau.
- Je vais te décrire le scénario que j’ai imaginé … peut-être y aura-t-il des choses à changer. Je t’explique ça en détails, mais avant, une petite mise au point : Madame Lou-Di-Han exige que je me mette dans les conditions dans lesquelles se retrouvera la fille vendredi ; je dois ressentir intimement ce qu’elle ressentira … afin de modifier éventuellement le scénario. Donc « tu vas m’exciter », sur la table de massage, je vais hurler … je te donnerai les détails … Il entrera … je lui commencerai une pipe … et puis après il devra « me sauter ». Et là ça devra être parfait … parce qu’il faudra que ça le soit avec la fille vendredi. Une fois sorti de moi, il devra s’imposer à moi, me démontrer qu’il est le maître et que je n’ai qu’une possibilité, me laisser amener au lit et me reprendre à nouveau immédiatement. C’est important … il ne faudra pas que la fille pense qu’elle puisse lui échapper. Et il faudra qu’il tienne deux ou trois heures avec elle. Madame Mia-Soun veut que je le teste sur la durée … mais en fait, pour ce qui est de la durée … je te le laisserai. Tu pourras t’amuser avec lui pendant au moins deux heures … mais c’est entre nous. Motus et bouche cousue … Et que lui aussi la boucle ! D’accord ?
- D’accord ?
- Mais en fait, tu veux travailler avec lui, ou pas … si tu veux, je te le laisse. Si ça t’emmerde, je continue.
- Si tu me le laisses la suite au lit, j’en serai ravie.
- Pour ce qui est de tes relations avec lui, bien sûr qu’on sera peut-être amenées à lui dire que je sais et que Madame Mia-Soun sait … mais rien à propos des autres : elles ne doivent pas savoir que nous savons, donc ne le leur dis pas, et ne le dis pas à Lurent. Madame Mia-Soun a été formelle avec toi … si tu parles, « la lourde » … et si elle le fait, elle passera le message, tu risques de ne pas trouver de boulot ailleurs … tu n’as pas envie de finir derrière une vitrine à Anvers ou à Frankfort ?
- Oh non, Lou-Di-Han, je vais la boucler, sois-en certaine.
- OK, je t’explique tout en détails. Si tu as des objections, tu me le dis. Nous devons absolument ré-us-sir.
Lou-Di-Han détailla son plan à Milène.
- Tu as bien compris ? Tu es motivée ?
- Oui, ça me plait beaucoup.
- Bon, le Laurent, tu le connais bien … Aussi quand il arrivera nous le recevrons toutes les deux. Tu lui expliqueras ce qu’on attend de lui … seulement ce qu’on attend de lui. Je crois que ça passera mieux entre lui et toi, qu’entre lui et moi. Profite de ton intimité avec lui pour lui faire comprendre qu’il devra être impeccable avec moi … comme il devra l’être vendredi avec la fille. Mais ne lui dis pas qu’après m’avoir prise une deuxième fois, c’est toi qui prendras le relais. Et quand tu resteras avec lui, je vous suivrai sur l’écran … mais tu lui dis pas ça. OK ?
- OK.
Laurent arriva une demi-heure plus tard ; il fut reçu par les deux femmes. Il ne joua pas les machos quand Milène lui expliqua le scénario. Les deux femmes répondirent de concert à ses questions. Il accepta de jouer le jeu.
Tout se passa à merveille. Milène « travailla » le corps et particulièrement le sexe de Lou-Di-Han ; celle-ci hurla comme la fille allait le faire vendredi. Elles décidèrent de modifier le scénario : puisque Laurent allait s’imposer d’entrée à la fille, celle-ci ne serait pas sur le ventre, mais sur le dos, les jambes bien écartées, le sexe ouvert … sexe que Milène « travaillerait » avec un énorme gode.
Milène « bipa » Laurent … Il travailla à merveille, pas une fausse note. Lou-Di-Han n’eut pas à feindre le plaisir … « Livrée à l’homme », elle s’abandonna et elle connut un vrai plaisir. Après être sorti d’elle, il l’embrassa … et là aussi Lou-Di-Han, sentant son membre dressé sur son ventre … même en tant que pro, fut subjuguée. Puis il l’agenouilla avec autorité et lui fit « avaler » son membre dur comme un pieu. Cette fellation qu’il lui « imposait », lui debout, elle à genoux en lui maintenant fermement la tête, combien elle l’a appréciée ! Puis quand il en eut terminé avec sa bouche, après s’être à nouveau longuement vidé en elle, il la prit dans ses bras et l’emmena vers le lit. Lou-Di-Han « passa le relais » à Milène. Laurent avait par deux fois conduit Lou-Di-Han au septième ciel … sans lui avoir même adressé une parole. Il s’était imposé en mâle, sans brutalité … presqu’en douceur … sans qu’elle n’eut jamais l’impression d’avoir le choix à quelque moment que ce fût. Elle pensa elle aussi qu’elle allait avoir envie de le revoir hors du salon.
Le soir, quand Laurent en eut terminé avec Milène … toute émerveillée elle aussi, Lou-Di-Han alla faire un rapport très court à Madame Mia-Soun : « Laurent est excellent à 200%. Je l’embauche ».
- Dommage pour lui Lou-Di-Han, tu vas devoir t’en passer … Ma « collègue » Ri-Hin-Bâ m’envoie « une perle rare » pour vendredi après-midi. Un pro, tu te rends compte, un pro ! … C’est le succès assuré avec Armelle ! L’appel est arrivé tandis que « tu hurlais » dans la salle de massage … C’était trop tard pour arrêter ta répétition.
- Je me permets de vous interrompre Madame Mia-Soun, mais je vous garantis que Laurent est vraiment l’homme de la situation … Il n’est peut-être pas un pro … mais vous avez entendu ce que vous a dit Milène, elle et ses collègues en raffolent de « votre amateur ». Moi-même je l’ai testé … et pour un amateur c’est un vrai pro … un « pro » capable de faire vibrer des femmes « pro » comme moi. Moi aussi, il m’a fait vibrer, « il m’a emportée » … j’ose croire que vous estimez mon expérience et mon professionnalisme Madame Mia-Soun, et que vous me faites confiance. Une fille comme moi, tellement critique avec tout ce petit monde qui « tourne autour du sexe », quand elle vous dit qu’il n’y aura pas mieux que lui pour pouvoir « emporter Armelle, j’ose espérer que vous me croyez. Et sauf votre respect, je vous assure que si vous vouliez bien le tester vous aussi, il « vous emporterait.
- Ne sois pas insolente ! Madame Ri-Hin-Bâ accepte de me prêter son « maître Bertrand » vendredi après-midi. Elle l’enverra même jeudi matin pour les « mises au point ». En échange, elle exige une fille pendant deux jours quand elle en aura besoin. J’ai accepté. Donc jeudi tu vérifies qu’il est sain et tu vois « ce qu’il a dans le ventre ». Tu t’assureras de ses compétences et de son endurance. Pense, si nécessaire, à des pilules spéciales … avant qu’on ne lui confie Armelle. OK ?
- À vos ordres … mais je vous répète : « le Maître Bertrand » ne pourra pas faire mieux que Laurent … mais il pourra par contre tout gâcher. Rappelez Madame Ri-Hin-Bâ, et dites-lui que la dame s’est désistée, qu’elle ne viendra pas vendredi, et que nous n’aurons donc pas besoin de « son Maître Bertrand ».
- Je comprends qu’après avoir testé « ce monstre », tu sois très fatiguée, et que tu aies besoin de te reposer. Va donc dormir … la nuit porte conseil … et demain la raison te sera revenue. Jeudi matin, tu recommences … tu pourras comparer et l’évidence te sautera aux yeux. Et puis tu te rends compte, après avoir sollicité mes consœurs … si je devais être amenée à me désister … Et si jamais Armelle ne venait pas, pour que « le maître » ne se soit pas dérangé pour rien, je lui confierai Sofiane. Elle aime « les bons mâles » elle sera comblée.
- Moi aussi j’aime « les bons mâles », j’en raffole même, je les adore … et Laurent m’a comblée. Mais vous êtes la patronne, Madame Lia-Soun, et je testerai consciencieusement « votre Maître Bertrand ». Et si jamais je le trouvais moins bon que Laurent … ?
- C’est un pro. Il s’occupera d’Armelle vendredi … quant à Laurent, en compensation je mettrai la semaine prochaine Milène à sa disposition pour un après-midi entier. Je pense qu’elle appréciera … et lui aussi. À propos, Milène, tu ne lui diras que demain après-midi, que vous allez recommencer avec Maître Bertrand jeudi matin. Et tu lui diras en même temps qu’elle aura droit elle aussi un après-midi, ici au salon, avec Laurent. Je t’ai noté là le numéro de Maître Bertrand, il attend ton appel demain matin. Allez, maintenant l’incident est clos. Au revoir Lou-Di-Han, je ne te retiens pas.
- Au revoir Madame Mia-Soun.