Le lendemain, lorsque Sophie se réveilla, elle constata que le soleil était déjà haut dans le ciel et que la place à coté d’elle était vide, Arnaud étant parti à son travail et contrairement à son habitude, Sophie ne l’avait pas entendu se lever ni faire sa toilette et encore moins s’habiller. Elle se dit que les deux journées qu ‘elle venait de passer et plus particulièrement celle d’hier l’avaient épuisée, en effet, elle avait beaucoup donné et s’était beaucoup donnée, alors que de ce point de vue elle n’avait jamais accompli d’exploits avec son mari, leurs rapports n’excédant guère le rythme de une fois par semaine sans jamais lui faire atteindre quelque sommet que ce soit. Or en deux jours les différents rapports qu’elle avait eu avec François l’avaient à chaque fois faite chavirer de bonheur et le dernier avec son mari également. Bref, elle réalisa qu’elle avait été épuisée par ces diverses prestations, mais cela ne la traumatisa en aucune manière ni ne lui donna un quelconque sentiment de culpabilité à l’égard de son mari. Réfléchissant à ce qu’elle avait vécu depuis deux jours, les images lui revenant à l’esprit, elle sentit une douce chaleur envahir son ventre. Elle réalisa que l’expérience qu’elle venait de vivre n’était certainement que le début d’une nouvelle ère pour elle, elle avait tant de retard à rattraper !
Sophie finit par se lever, alla prendre son petit déjeuner, nue, alors qu’auparavant elle ne se déplaçait jamais sans mettre une robe de chambre, mais elle avait depuis ces deux derniers jours passés sur la plage naturiste tellement apprécié de se trouver nue, sans aucune contrainte vestimentaire, que tout naturellement elle avait omis, voire négligé de se revêtir un quelconque vêtement.
Pendant qu’elle déjeunait, le téléphone sonna. C’était Christine. Elles discutèrent longuement sans toutefois s’étendre sur l’après midi qu’elles avaient passé ensemble la veille car Sophie proposa à son amie de venir manger chez elle, ce que Christine accepta d’enthousiasme.
En attendant l’arrivée de son amie, Sophie ne profita pour se doucher et c’est presque à regrets qu’elle s’habilla pour recevoir son amie qui ne tarda d’ailleurs pas à sonner.
C’est avec plaisir que Sophie accueillit Christine qui lui tomba littéralement dans les bras.
Pas plutôt assise, Christine l’entreprit sur leur folle après midi.
- Sophie, je t’adore !
- Que me vaut cette subite adoration ? dit Sophie en éclatant de rire.
- Allons, ne fais pas l’innocente, tu sais très bien de quoi je veux parler et cela vient en plus des sentiments amicaux que je te porte.
- Tu parles donc de François ? dit Sophie ingénument.
- Ne fais donc pas l’innocente, voyons, tu m’as dit hier que tu me raconterais comment tu as rencontré François, mais surtout, j’aimerai que tu m’explique comment toi, une femme si timide, si réservée en est arrivée à ce que je t’ai vu faire hier et surtout à tromper Arnaud ? Tu ne l’aimes plus ?
- Pas du tout, ce n’est pas ça, j’aime toujours autant Arnaud, d’ailleurs nous avons fait l’amour d’une manière remarquable hier soir, comme jamais nous ne l’avions fait auparavant, mais comme je t’ai dit, je suis allée à la plage naturiste et puis là, François m’a abordée et comme tu as vu qu’il est charmant, nous avons longuement discute, puis il m’a invitée à prendre un rafraîchissement chez lui.
Sophie raconta alors en détail comment elle était arrivée à faire l’amour avec François, que finalement cela s’était fait tout seul, simplement, qu’elle avait adoré car elle avait en fait vraiment vibré dans les bras d’un homme. Non point qu’elle n’aimait pas son mari, mais en fait elle avait réalisé depuis avant hier qu’elle n’avait jamais atteint des sommets dans ses relations sexuelles avec Arnaud, ce qui l’avait sans doute plus ou moins inhibée, de sorte que Arnaud de son coté l’était sans doute également avec pour résultante qu’ils faisaient l’amour mais sans imagination, avec restriction. François lui l’avait faite vibrer, cela l’avait libérée, elle lui avait ainsi tout naturellement fait des choses que jamais auparavant elle n’avait faites et ce sans aucune honte, d’ailleurs elle avait fait exactement la même chose à Arnaud la veille, ce qui semble t il l’avait libéré également.
- Et François alors ? Tu n’éprouves rien pour lui ? c’est juste sexuel ?
- A l ‘analyse, oui répondit Sophie en éclatant de rire, d’autant que comme je t’ai dit, j’ai découvert avec lui ce que peut être l’amour physique.
- Ca alors, tu m’épates, toi si timide, si réservée, rougissante dès que nous parlions de nos conquêtes avec Brigitte et Monique, on peut dire que tu as franchi un sacré cap. Tu comptes le revoir François ?
- Bien sur, tu ne le ferais pas toi ?
- Bien sur que si, répondit Christine, d’ailleurs, si cela ne t’ennuie pas, j’aimerai bien t’accompagner encore.
- Le pauvre, dit Sophie en éclatant de rire, il va être complètement épuisé, mais pas de problème pour moi, d’ailleurs, que dirais tu d’aller le retrouver cet après midi ?
- Oh oui ! dit aussitôt Christine qui n’attendait que cela. Mais au fait rajouta t elle, tu n’as pas peur que Arnaud se doute de quelque chose ?
- Pourquoi se douterait il de quelque chose, répondit Sophie, quoique, tu sais hier, j’ai eu peur car quand je suis rentrée il m’a suivie alors que j’allais dans la chambre pour me doucher et comme j’étais nue sous ma robe de plage, cela l’a émoustillé, du coup il m’a fait l’amour. Mais comme je n’avais pas pris le temps de me laver chez François, j’étais encore pleine de sperme, ce qui évidemment a fait que lorsqu’il m’a pénétrée il est rentré sans problème, au contraire de l’habitude, ce qui a attiré une remarque de sa part, me disant que je devais avoir sacrément envie car j’étais toute humide. Je ne l’ai bien sur pas contredit, mais je suis sûre que j’ai du piquer un fard, heureusement qu’il ne l’a pas remarqué, de même que des traces de sperme que j’avais dans les cheveux.
- Ah bon, il t’en a mis jusque dans les cheveux ?
- Oui, lorsque je l’ai masturbé et comme j’ignorais tout de cela, je ne m’attendais évidemment pas à l’éjaculation et encore moins à la puissance du jet, dit Sophie en riant.
- Par contre, j’ai noté qu’en matière de fellation, tu ne te débrouillais pas trop mal. Ta sexualité avec Arnaud n’est tout de même pas le désert que tu évoques !
- Détrompe toi, répondit Sophie, d’ailleurs c’est bien la première fois de ma vie que je tenais un sexe d’homme dans mes mains d’une part et d’autre part j’avais certes entendu parler de fellation, mais jusqu’à hier, au fond de moi je n’acceptais même pas l’idée d’en pratiquer une un jour, même pas à Arnaud !
- Eh bien dis donc, pour une débutante en la matière, on peut dire que tu es une championne et en plus tu avales tout ! Dit Christine en éclatant de rire.
- Pourquoi, il ne faut pas avaler ? Dit Sophie candidement.
- Non, ce n’est pas ce que je voulais dire. En fait, du moment qu’on a le sperme dans la bouche, l’avaler ou le recracher ne change rien. Mais ce qui m’a étonnée c’est que tu as fait cela et pris une grosse quantité de sperme d’un seul coup dans la bouche sans sourciller alors qu’en ce qui me concerne, la première fois que j’ai goûté du sperme c’était juste une goutte que j’avais prélevée du bout du doigt sur mon corps et je dois avouer n’avoir pas aimé du tout et ensuite lorsque qu’un garçon m’a un jour empêché d’enlever son sexe de la bouche avant l’éjaculation et que j’ai tout reçu dans la bouche, j’ai été écœurée et j’ai failli vomir. Maintenant j’adore ça, mais ça m’a pris du temps alors que toi, tout naturellement à 38 ans, à ton premier essai, tu te régales et tu avales tout ! Tu es vraiment extraordinaire et je suis sûre que tu es vouée à un avenir somptueux en matière sexuelle, un peu tardivement peut être, mais sans aucun doute somptueux. Le pauvre Arnaud ne va plus pouvoir passer sous les portes, dit Christine en éclatant de rire.
- Ne te moques pas d’Arnaud voyons, ce n’est pas gentil, tu vas me donner des regrets.
- Mais non ma puce, je ne moque pas de lui ! C’est une manière de parler. En fait tant que tu resteras sur un plan uniquement sexuel et qu’aucun sentiment n’interfèrera dans tes relations, Arnaud n’a rien à craindre, du moment bien sûr qu’il n’apprenne jamais tes incartades.
Les deux amies continuèrent à discuter puis elles préparèrent leurs affaires et partirent vers la plage naturiste où elles retrouvèrent rapidement François avec lequel elles se baignèrent, s’amusant comme des gamines avec lui, puis ils retournèrent sur la plage ou ils se séchèrent et se firent dorer au soleil avant d’aller se rafraîchir chez François qui rapidement après fut littéralement assailli par Sophie et Christine qui l’entraînèrent vers le lit.
Sophie et François étaient en pleins ébats lorsque l’on frappa à la porte. François s’interrompant, demanda d’une voix forte qui était là. Une voix d’homme répondit : c’est moi Laurent ! C’est mon frère dit François à Sophie, je ne peux pas ne pas lui ouvrir et se désengageant d’entre les jambes de Sophie, il alla ouvrir sans prêter attention au fait qu’il était en pleine érection, ce qui évidemment n’échappa à son frère qui compris aussitôt ce à quoi François était occupé. D’ailleurs, il avait rapidement jeté un regard furtif par dessus l’épaule de son frère et avait vu les deux jeunes femmes sur le lit dont l’une, Sophie, était restée les jambes largement ouvertes attendant que son amant revienne terminer ce qu’ils avaient commencé.
François eut un instant d’hésitation mais finit par faire entrer son frère.
Laurent était très différent, nettement plus petit, le cheveu noir, un visage anguleux qu’illuminaient de splendides yeux marrons, une corpulence très fine mais néanmoins musclée.
Au début un peu gênées Sophie et Christine s’étaient redressées et s’étaient assises sur le lit, mais Laurent lui, nullement gêné détaillait les jeunes femmes d’un œil étincelant.
François lui proposa à boire et vint s’asseoir près de Sophie qui, frustrée de cette interruption entreprit de la main de remotiver son amant qui n’en demandait pas tant et retrouva presque aussitôt son excitation pour la plus grande joie de Sophie qui en même temps regardait Laurent d’un air de défi. Celui ci, souriant, soutenait son regard tandis que dans le même temps, Sophie constatait que son sexe commençait à enfler et prendre une position nettement horizontale, ce qui lui arracha un sourire.
Le sexe de Laurent était tout aussi différent de celui de François que leur apparence physique générale. En effet, autant François avait un sexe de bonne dimension, autant celui de Laurent était très fin, et d’une longueur nettement inférieure, mais rapidement elle se désintéressa de Laurent pour se consacrer à nouveau à François, qui ne se fit pas prier et qu’elle reprit entre ses jambes.
Christine qui avait assisté au début des ébats de Sophie et François et qui avait senti le désir monter dans son ventre attendant de pouvoir à son tour profiter de la vigueur de celui ci, trouva là une excellent occasion de satisfaire son désir et c’est sans aucune retenue qu’elle se laissa enlacer par Laurent qui presque sans attendre la coucha sur le lit à coté des autres occupants et la pénétra lui arrachant un gémissement de plaisir.
Chaque couple sombra dans un tourbillon de plaisir jusqu’à ce que Laurent, s’arrachant des bras de Christine dise à son frère : Pousse toi, on change !
François se retirant de Sophie, changea de partenaire tandis que Laurent profitant donc du passage largement ouvert que lui offrait Sophie, la pénétra d’un seul coup jusqu’au plus profond d’elle même. Sophie qui n’avait pas émis une protestation l’accueillit sans retenue mais fut très surprise en terme de sensation. En effet, passer subitement d’un sexe plus que largement dimensionné à un autre nettement plus court et plus fin lui procura une sensation étrange, comme un manque, mais cette sensation s’évanouit vite tant Laurent lui aussi sut déclencher un orgasme avant de l’inonder.
François et Christine étant arrivés au même résultat quelques minutes après, ils se retrouvèrent tous les quatre sur le lit, reprenant leur souffle avant que de se rafraîchir.
Sophie ayant repris ses esprits, réalisa que l’heure avait tourné et se tournant vers Christine, lui dit qu’il était temps de partir car elle ne voulait pas se mettre une fois de plus en retard. Les deux amies se rhabillèrent rapidement et s’en retournèrent chacune vers leur domicile respectif non sans être convenues de se contacter dès le lendemain.