« Échec et mat en trois coups » ; le premier venait d’être marqué. Le duo Lou-Di-Han-Martial devait se concentrer sur les deux suivants. Il fallait immédiatement assurer le second : le poisson avait « mordu à l’hameçon », on allait « le ferrer ». Enfin ils auraient à l’«amèneraient dans l’épuisette », mais ce serait plus tard.
De fait Armelle n’était pas venue au salon pour faire l’amour avec un homme, mais pour se faire épiler, et ils avaient réussi à la faire « succomber ». Restait à « la fidéliser ». Elle venait de tromper son amant, n’avait pas bonne conscience, et n’avait sans doute qu’une seule idée, s’arrêter là.
Lou-Di-Han avait adroitement provoqué en elle « le besoin du mâle », besoin qu’elle avait conduit à son paroxysme, le faisant monter en puissance, nettement dans « la zone rouge », en amenant en conséquence Armelle à accumuler « les manques » et à en souffrir terriblement, moralement et physiquement. Finalement elle l’avait « libérée » en les amenant, Martial et elle à faire l’amour très vite, bestialement. Armelle avait aimé ça évidemment : rendue « complètement folle », elle n’avait eu d’autre choix pour calmer ses souffrances, que de « se faire sauter ». Premier coup gagnant : elle était devenue infidèle.
Maintenant il fallait « transformer l’essai », l’amener à le demeurer, infidèle, et non à fuir immédiatement le salon, un peu honteuse. À Martial de « la fidéliser dans son infidélité » ! À lui d’« effacer » ses problèmes de conscience et de l’amener à accepter une nouvelle étreinte un peu plus riche, celle-là ; ensuite bien sûr, il lui faudrait encore « assurer » pour se rendre « indispensable » en persuadant Armelle de revenir une autre fois au salon pour le rencontrer à nouveau. À lui de jouer, en solo maintenant avec elle, en l’absence « officielle » de Lou-Di-Han, qui en fait, ce qu’ignorait Armelle, allait suivre attentivement leurs ébats derrière son écran.
Il l’avait « maintenue bien chaude », sitôt « sorti d’elle », en la prenant dans ses bras, en l’embrassant et en la caressant. Il fallait surtout ne pas « la laisser refroidir » et lui laisser le temps d’avoir des remords.
Ils arrivèrent dans la salle attenante, là où ils s’étaient tous deux déshabillés, où il y avait une douche … mais où encore il y avait un lit. Ils se tenaient par la taille, elle nue, lui avec son peignoir encore ouvert sur le dos. Il l’allongea aussitôt sur le lit, jeta son peignoir et s’étendit à ses côtés.
J’ai eu un amant. Ma vie se complique. Jérôme bien sûr n’existe pas, mais Roland est « mon homme », et Martial a été mon amant. Il ma « prise » sauvagement. Et comme je l’ai voulu cet homme, et comme j’ai dû attendre ! Nous sommes maintenant au lit, côte-à-côte. Un amant ! J’ai trompé Roland. Ça n’a pas été volontaire, ça s’est imposé à moi mais maintenant je suis redevenue fidèle …
Le lit, je vais le quitter tout de suite, me rhabiller et retourner chez moi. Je vais devoir « digérer » mon infidélité … tout cela est fini. Bien sûr je conserverai secrètement un agréable souvenir de cet après-midi … mais ça ne restera qu’une exception, je vais me reprendre … je vais redevenir fidèle. Martial a disposé de moi, m’a possédée, consommée … Et comme je l’ai attendu ce moment-là ! J’en étais devenue malade d’attendre ça. Et j’ai joui de n’avoir été qu’un objet offert à cet homme-là, un objet qui s’est donné à lui. Ça n’avait pas été prémédité, mais ça a été un grand moment. Mais c’est fini ! Lou-Di-Han m’a manipulée ! Avec quel brio ! Et comme je suis ravie d’avoir été manipulée. Martial m’a invitée à « faire l’amour comme des fous » et pour cela m’a allongée sur le lit. Et il me caresse doucement les cheveux, les seins… c’est très agréable … mais j’aurais dû quitter le lit tout de suite, ne pas accepter qu’il recommence à me caresser. Bon, je vais me sauver. Pour le moment je suis tranquille, il va lui falloir « reprendre des forces », les hommes sont faits comme ça … alors je vais le laisser me caresser un petit peu ... j’ai aussi besoin de repos … et ce repos-là n’a rien de désagréable. Seulement, avant qu’il ne reprenne « de la vigueur », je me sauve. Quelques caresses encore, pour le plaisir … et je file. Je suis redevenue fidèle.
- Comme tu es belle Armelle ! Je suis ravi de t’avoir rencontrée, comme j’aime ton corps, comme j’ai pris plaisir à te caresser … dommage que Lou-Di-Han ait joué les cerbères … ah ce que j’aurais aimé te caresser plus encore … tu as aimé mes caresses ?
- Non, je les ai trouvées déplacées ! Et j’aurais aimé que Lou-Di-Han ait « vraiment » joué les cerbères, en t’obligeant à « rester à ta place » ! ... Mais ne fais pas cette gueule-là, bien sûr que je les ai appréciées tes caresses … la preuve j’en accepte d’autres …
- Ah … tu m’as fait peur. Allez, embrasse-moi.
- T’embrasser, t’embrasser … mais je vais te dire un secret, je vais bientôt repartir …
Il l’embrassa, lui caressa la nuque, puis le dos. Leur baiser n’en finissait plus … et elle appréciait, lui rendant ses caresses, sur le dos, dans le cou. Il lui fit rouler un sein sous la main ; qu’elle adorait ça ! Il lâcha sa bouche et fit descendre la sienne doucement vers sa poitrine ; puis s’en prit à un téton qu’il aspira goulûment. Armelle redevenait « folle », elle gémissait à nouveau, et lui sentait son membre reprendre vigueur. Ils allaient faire à nouveau l’amour … il allait l’y amener doucement, calmement, irrémédiablement. Elle était devenue totalement « absente », toute à « ses gémissements » qu’il déchaînait en elle en lui mordillant et en lui suçant le téton.
Il décida de refaire encore la connaissance de son sexe dénudé. C’est que les sexes nus sont rares, et terriblement excitants ! Et celui d’Armelle avait beaucoup apprécié tout à l’heure « de collaborer » avec sa bouche. Il amena Armelle à se coucher sur le dos et posa fermement une main sur son sexe. D’instinct elle écarta les jambes. Quelle douceur ce pubis ! Et ses lèvres, comme elles s’ouvraient, simplement au contact de la main. Sa bouche lâcha alors le téton, il se tourna et se mit à lui dévorer la vulve. Oh qu’elle aimait ça ! Elle ouvrit plus grand encore les jambes afin de lui faciliter l’accès à son intimité et pour pouvoir mieux recevoir ses caresses buccales. En un instant, ses lèvres déjà bien écloses se liquéfièrent. Il était ravi, ça démarrait bien. Elle, pour sa part, s’était mise à lui caresser le dos : une excellente initiative ! Ils allaient passer un grand moment tous les deux.
Dans la salle de massage, avant leur relation fugace, elle n’avait participé à rien … mais aurait-elle pu le faire, elle sur sa table, lui debout … et avec Lou-Di-Han qui voulait tout manager ? Il allait donc « la chauffer » en continuant à lui « travailler le sexe » de sa bouche … et elle allait « y mettre du sien » elle aussi. Ensuite il enfilerait un préservatif, la pénétrerait et lui ferait l’amour de manière « très académique ». C’est qu’il avait très envie de « bien la travailler » cette fille, et il allait y exceller. D’une elle l’excitait ; de deux Lou-Di-Han le testait. Une fois en elle, il allait « la conduire » doucement, méthodiquement, lui faire monter le plaisir, l’amener à s’abandonner, à crier, à « se battre avec lui » dans des orgasmes incontrôlés. Après leur prise de contact éphémère de tout à l’heure, il allait enfin savoir comment elle faisait l’amour. Pour le moment il prenait son temps. Il commençait à avoir une belle érection, mais il allait attendre que son membre redevienne super dur, l’« arme absolue », et que son vagin, toute impatience l’appelle avec insistance, avant de la pénétrer. Il allait « la fignoler » cette relation-là, qui après la première précipitée, allait « la fidéliser ».
Il était tout occupé à lui savourer le clito, quand subitement il sentit ses doigts sur ses couilles : elle les massa délicatement. Son début d’érection s’affermit d’un coup ! « Oh mais cette fille ! » ; persévérant, elle prit son sexe dans ses doigts délicats et le câlina. C’est lui maintenant qui montait au septième ciel ! Jamais une des filles qu’il s’était faîtes n’avait démarré aussi vite ! Et brusquement elle le prit en bouche. « Elle est vraiment très douée avec ses airs de Sainte-Nitouche ». Elle venait de prendre l’initiative. Il allait la lui laisser évidemment. Tant pis pour le plan qu’il venait d’échafauder. Retour à la case zéro ! Qu’allaient-ils faire ? Allait-elle « lui rendre la main » ? Le laisser lui faire l’amour comme il l’avait envisagé ? Ou est-ce qu’elle allait continuer à « mener la danse » ? Il n’en savait rien. Il décida de ne plus prendre aucune initiative, et de la laisser « manager ». …
Elle s’était lancée dans une fellation … et combien il y prenait plaisir ! Rares sont les filles qui se lancent de leur propre initiative dans une fellation! D’entrée surtout. Une fellation ; mais la suite ? Allait-elle lui dire bientôt : « maintenant on fait l’amour classique ! ». Ou allait-elle persévérer et la mener jusqu’au bout ? Il pourrait en discuter avec elle, pour savoir où elle voulait en venir … mais pourquoi la faire parler alors que sa bouche faisait des merveilles et lui donnait un tel plaisir ? Pas question de lui « couper son élan ». Même s’Il aimerait savoir … Il allait lui faire confiance. Et si elle avait pris cette initiative-là … elle devait être sûre d’elle. Allait-elle la « pousser jusqu’au bout », et avaler sa semence ? Allait-elle le faire ? Il ne savait rien d’elle. Mais après avoir pris une telle initiative, c’était vraisemblable. Mais elle pouvait aussi le chasser de sa bouche dès qu’elle allait le sentir prêt à s’épancher … ce serait étrange pour une fille qui s’était lancée d’elle-même dans une fellation. Ou encore, elle pourrait le laisser se vider dans sa bouche et cracher ensuite. Il la laissa « continuer sa besogne », et persévéra de son côté à lui butiner la vulve. Elle ne se relâcha pas … il sentit enfin qu’il allait bientôt s’épancher … elle aussi, vraisemblablement à l’extrême rigidité de son membre qui se figeait tout à coup, et au fait qu’il avait cessé toute activité sur son sexe à elle. « En vraie femme », elle arrêta tout mouvement de sa bouche, et attendit accueillante le flot qui allait s’y déverser ; il commença à se vider. Deux jets, puis trois … elle demeurait impassible, toute à sa gourmandise. Alors il lui enserra la tête de ses cuises, la pénétra au maximum et termina de s’épancher au fond de sa gorge. Enfin il la libéra de son étreinte, se remit dans le même sens qu’elle, et lui caressa doucement les cheveux, tandis qu’elle reprenait son souffle. Enfin elle lui sourit, et ils s’embrassèrent.
- Eh bien Martial, tu voulais m’étouffer ? Serais-tu un tueur de femmes ?
- Tu sais bien que non. Tu as vraiment cru que … ?
- Mais non idiot ! J’ai beaucoup aimé … un peu dure quand même ta manière de forcer une faible femme … mais j’ai aimé … tu as bien fait, tu as été « un vrai mâle ». C’était merveilleux. Et toi tu as aimé ?
- Oh que oui. Comme tu m’as étonné ! Je croyais te faire l’amour de manière classique, t’envoyer au septième ciel … et tu as tout changé. J’ai beaucoup aimé. Mais pourtant je ne m’attendais à te voir te lancer dans cet exercice-là.
- Tu veux dire que les femmes que tu fréquentes habituellement …
- Les femmes en général ne se lancent pas dans ce genre d’exercice sans qu’on ne leur demande … et on ne le leur demande pas d’entrée …
- Et tu en connais beaucoup de femmes ? Tu fais des ravages ?
- Tu es terriblement indiscrète … disons que de temps en temps …
- Tu es marié m’a dit Lou-Di-Han ; c’est vrai ou c’est des salades ?
- Mais dis donc, Lou-Di-Han est une vraie commère ! Oui je suis marié. Et toi ?
- Je suis célibataire.
- Tu es venue avec un homme nettement plus âgé que toi, m’a-t-elle dit.
- Oui c’est mon amant.
- Et tu en as beaucoup des amants ?
- Non, je n’ai que lui. En fait je vis avec un mec, je vis avec, mais je m’en fous de lui, celui que j’aime c’est mon amant.
- Heureux homme. J’ai adoré ce que tu viens de faire. Dans la salle de massage, ça avait été plus « difficile », Lou-Di-Han nous a trop fait patienter. On n’en pouvait plus … et au final, on a été trop vite. Va falloir qu’on fasse l’amour correctement maintenant.
- Eh, du calme ! Malgré ce que tu pourrais croire, je suis une femme fidèle ; enfin fidèle à mon amant, pas au mec avec qui je vis. Et tu vois, tu n’es que le troisième homme avec qui j’ai fait l’amour. En fait j’étais pas venue ici pour ça, mais pour me faire épiler … et puis Lou-Di-Han m’a « manipulée », elle m’a dit que … et « les yeux, pas les mains !» … Elle est adroite, et toi aussi, et j’ai fini par me laisser séduire … C’est devenu « les yeux ET les mains », et enfin « les yeux, les mains et le sexe ». Mais je ne voulais pas en fait … j’ai été prise dans la spirale. Mais c’est fini maintenant, je vais partir … Terminé ! D’ailleurs je voulais partir tout de suite quand tu m’as allongée sur le lit … et puis j’ai attendu un peu … Mais maintenant je repars, je redeviens fidèle à « mon homme ».
- Eh bien pour une femme qui voulait repartir immédiatement … tu t’es bien « défendue » !
- Oui … j’allais partir … et puis tu as commencé à me dévorer le sexe, alors … Comme tu fais bien fait ça ! Comme tu m’as excitée ! Aussi j’ai à nouveau flanché … Mais c’est tout, je redeviens fidèle. J’ai flanché, et comme je n’avais pu prendre aucune initiative sur la table tout à l’heure, je me suis dit que tu devais me prendre pour une cruche … Bien sûr que j’ai été une cruche sur la table … Mais si tu savais ce que j’en ai souffert. C’est que vous m’avez alors bien manipulée tous les deux … vous m’avez fait « monter en pression », rendue « malade » ! Comme vous m’avez emmenée au besoin de « me faire sauter » … et en plus ça ne venait pas ! J’ai failli lorsque sur le ventre, Lou-Di-Han « me travaillait » le sexe, te demander d’approcher, me saisir du tien … et le prendre en bouche : je n’en pouvais plus. Encore quand j’étais sur le dos et toi près de la table, j’ai encore voulu. C’est que je voulais être certaine que tu bandais, que je te faisais bander. Et encore quand, toujours sur le dos, tu me massais les seins et un peu partout … je voulais tant me faire sauter alors … je me disais « mais pourquoi ne le fait-il pas ?» … et j’ai encore pensé à t’attraper le sexe, pour que tu te décides enfin … Aussi, quand tu m’as dévoré le sexe sur le lit, et que j’avais le tien tout près de mon visage, je l’ai pris immédiatement en bouche.
- Tu sais, moi aussi je voulais tellement te faire l’amour … mais Lou-Di-Han m’avait dit « les yeux, pas les mains ! » … ensuite elle m’a autorisé à te masser … mais je devais lui obéir. Et quand enfin, elle m’a autorisé à te pénétrer … ça a été la délivrance pour nous deux … mais nous étions trop excités … et tout est allé trop vite … Mais maintenant, nous allons prendre notre temps, et bien faire l’amour. Une fête ! Tu veux ?
- Je t’ai dit, pour moi c’est fini … je suis redevenu fidèle. N’insiste pas. Des femmes tu en trouveras d’autres …
- Mais c’est toi que je veux, pas « des femmes ». Nous avons souffert tous les deux dans la salle de massage … et quand on a pu enfin faire l’amour, ça a été « la délivrance » certes, mais pas vraiment l’amour. Et après tu m’as fait cette fellation ! Jamais aucune femme ne m’avait fait une telle fellation. Nous avons fait l’amour, bien sûr, quand Lou-Di-Han nous a autorisés … mais comme ça pourrait être tellement mieux. Nous nous devons de bien le faire. Nous allons le faire bien, tu fais une dernière entorse à ta fidélité. Disons aujourd’hui tu es infidèle : tu t’es laissée regarder, masser, pénétrer, tu m’as fait une fellation. On met un point final à tout ça, maintenant en faisant l’amour comme des chefs ! Tous les deux, on va se créer un souvenir inoubliable … et tu retourneras à la fidélité. OK ? Pour clore proprement l’histoire de nos amours ? Tu ne peux pas nous refuser ça … tu le regretterais toute ta vie.
- Non, je dois repartir … dommage ; j’aurais aimé, je t’assure … Mais imagine, comment je pourrais le regarder maintenant mon amant, si je faisais encore l’amour avec toi ?
- Comme tu vas le regarder après tout ce que nous avons fait ensemble cet après-midi …
- Toi, tu es redoutable négociateur …
- Ne dis pas de bêtises, embrasse-moi.
- Tu sais bien que je vais partir …
- Embrassons-nous une dernière fois, puis tu te lèves et tu pars, d’accord ?
- Une dernière fois …
Et ils firent à nouveau l’amour, longuement. Et ils furent ravis tous les deux … en fait, ils n’avaient pas très envie de se quitter.
- Je veux te revoir Armelle, tu reviens la semaine prochaine ?
- Tu sais bien que non, je te l’ai dit. Je redeviens fidèle … je ne veux plus tromper mon amant … je l’aime tant. Tu sais j’ai honte de ce que je viens de faire avec toi …
- Tu as honte … et d’excellents souvenirs … et vois ce que nous pourrions encore découvrir ensemble …
- Je pense que nous avons fait le tour … nous avons fait l’amour, je t’ai fait une fellation …
- Mais nous pourrions recommencer … varier nos plaisirs encore …
- Je ne veux plus tromper mon amant.
- Mais tu ne le trompes pas, tu continues avec lui … juste quelques petits plaisirs avec moi … tu n’as pas aimé ?
- J’ai aimé … et que pourrions nous trouver de nouveau nous deux, nous avons fait le tour … à part la sodomie …
- À part la sodomie … mais mets-toi sur le ventre, je vais te sodomiser.
- Eh là, où tu vas !
- Tu n’aimes pas la sodomie ?
- Oh si, j’aime !
- Alors on se revoit la semaine prochaine, et je te sodomise …
- Il n’y aura pas de semaine prochaine, tu le sais bien.
- Bon, je te sodomise maintenant !
- Eh là, les hommes il leur faut du temps pour recharger leurs batteries ! Trois fois déjà tu m’as « satisfaite » … aussi tu en sodomiseras une autre …
- Mais c’est toi que je veux, pas une autre … tu ne comprends pas que je te veux … tiens, je t’épouse, tu veux que je t’épouse ?
- Tu oublies que tu es déjà marié … et qu’il y a un homme que j’aime dans ma vie …
- Et il va t’épouser, l’homme que tu aimes, il a envie de te faire des enfants ?
- Il est déjà marié … et des enfants il en a déjà … et ils sont grands … au moins de mon âge …
- Et toi, tu as quel âge ?
- Vingt-trois, et toi ?
- Vingt-neuf. Tu n’as pas envie d’un mari de vingt-neuf ans, qui te ferait de jolis bambins ?
- Un mari, si ; des bambins, oui … mais il est déjà marié, et ses bambins doivent avoir aux environ de mon âge je t’ai dit..
- Je t’épouse … et les bambins, nous les aurons … OK ?
- Et ta femme ?
- Ça peut s’arranger …
- C’est ce que disent tous les hommes mariés !
- Et il y en a beaucoup d’hommes mariés dans ta vie ?
- Je t’ai dit … avant cet après-midi, je n’avais connu que mon copain et mon amant … et c’était très bien …
- Mais je viens d’entrer dans ta vie … et tu ne peux pas effacer ça d’un simple coup de gomme !
- Ça te plairait que je t’épouse ? Que je te passe une bague au doigt, toute de blanc habillée ? Je ne ferais pas un beau mari ?
- Sans doute … mais la question ne se pose pas.
- Tu ne veux pas te marier, former un couple, avoir des enfants ?
- Si.
- Mais pas avec moi ?
- Nous ne nous connaissons pas …
- Allez, reviens la semaine prochaine, je t’en prie … nous verrons si nous reprenons autant de plaisir à faire l’amour ? … Peut-être passons-nous tous deux à côté de quelque chose de merveilleux ? Tu es sûre que tu pourras m’effacer si facilement de ta mémoire ? Moi, je ne pourrai pas. Nous pourrions peut-être faire un couple merveilleux … et tu voudrais dire non comme ça … On se revoit, tu réfléchis. OK ?
- On se revoit, et tu me dis : « je t’épouse … mais avec ma femme, c’est pas si simple … il faut que je la prépare … ». Classique !
- Bien sûr, tu peux ne pas courir le risque. Et peut-être passer à côté du bonheur ? Accepte notre rendez-vous … quitte à me poser un lapin si tu estimes que ce n’est pas possible.
- Je suis une femme honnête, je ne pose pas de lapins, je tiens mes engagements. Ou j’accepte le rendez-vous, ou je ne l’accepte pas.
- Alors tu acceptes ?
- Ce n’est pas si simple, il y a mon amant, et je l’aime … et je n’ai pas envie de le perdre …
- Un argument d’« homme marié » comme tu me disais tout à l’heure.
- Mais non, c’est un argument de femme honnête … tu te proposes de m’épouser … et tu voudrais que je trompe l’homme que j’aime. Si j’en aime un autre et que je l’épouse, je le quitterai lui. Tu comprends ça ? Tu voudrais être marié et que ta femme ait un amant ?
- Allez, accepte de revenir … nous ferons le point … et si tu me dis que tu te dois d’être fidèle à ton amant, je te laisserai filer. Promis. Et si tu es sûre de m’oublier, si tu crois que je n’ai été pour toi qu’une simple distraction, tu me dis non tout de suite. Sinon je t’épouse et j’exige de toi la fidélité. Alors ?
- Et si plutôt, au lieu de revenir ici, on commençait par aller boire un pot quelque part ?
- Bien sûr … mais Lou-Di-Han exige que les personnes qui se rencontrent ici, n’entretiennent pas de relation en dehors du salon. Et si nous nous donnions rendez-vous et qu’elle l’apprenne ? Allez reviens. Si tu ne veux plus de moi, tu me le diras et tu repartiras … sinon nous réfléchirons à une manière de transgresser la règle. D’accord ?
- Oui, je reviendrai … bien sûr que j’ai envie de te revoir, que je vais penser à toi … Mais ne te fais pas d’illusions, peut-être que ce sera pour te dire adieu.
- Et si on allait prendre une douche tous les deux avant de se quitter.
- OK, allons-y et je file.