Céline 16 - la pro

Libre à vous d'imaginer.

Modérateur: Janus

Céline 16 - la pro

Messagede tentation le 31 Oct 2008, 22:13

Ce dimanche soir Armelle rentra encore très tard. Elle est rentrée, n’a donné aucune excuse, c’est qu’elle avait maintenant renoncé à vivre avec Jérôme. Elle avait choisi, elle allait travailler sur sa thèse, continuerait à occuper en parallèle son poste d’assistante universitaire … et se rendrait de temps à autre chez Madame Mia-Soun. Pour son plaisir, et pour l’argent.

Jean-Marc, au cours de l’après midi qu’ils avaient passé au lit, outre lui donner beaucoup de plaisir, lui expliqua comment « bien travailler » avec les hommes qui allaient lui être confiés. En attendant l’arrivée du dîner, Lou-Di-Han, Jean-Marc et elle « s’amusèrent » quelque peu sous la douche. Puis ils retournèrent sur le lit … et pour la première fois de sa vie, elle fit l’amour avec une femme … mais aussi avec un homme. À la fin, Lou-Di-Han lui annonça :

- Nous referons encore l’amour toutes les deux, seulement toutes les deux, tu veux ?

- Bien entendu que je veux.

Ses deux « guides » lui annoncèrent que le mardi on allait lui confier « Monsieur Léon », un député quinquagénaire du sud-ouest qui se rendait à la Chambre le mercredi quand il fallait se montrer à la télévision. Et justement il avait prévu de venir passer l’après-midi de la veille à la maison d’hôtes de Madame Mia-Soun, afin de se donner du courage avant sa demi-journée fastidieuse de présence au travail qui l’attendait le lendemain. Et comme Charlotte, qui devait « lui porter assistance » était malencontreusement indisposée, c’est avec lui qu’Armelle allait débuter sa carrière. Bien entendu avant d’être amenée à le « rencontrer », elle pourrait le voir sur le circuit de télé interne … car en aucun cas une des hôtesses de la maison d’hôtes ne devait se retrouver face à un homme qui lui déplairait, ou qu’elle connaîtrait.

On annonça également à Armelle que les suites étaient truffées de caméras, qu’il y aurait toujours un œil derrière un écran pour s’assurer que tout se passait bien. Également tout était enregistré et conservé « un certain temps » au cas où.

On lui proposa de rencontrer le lendemain Sébastien, celui qui « supervisait » généralement les rencontres de « Monsieur Léon » avec Charlotte (ou une autre) ; c’est donc lui qui allait « superviser » sa première prestation officielle. Il allait donc expliquer à Armelle, ce qu’aimait particulièrement « son invité », et comment elle allait devoir procéder pour le satisfaire au mieux. « Et puis tu sais lui dit Jean-Marc, tu ne vas pas t’ennuyer avec lui ».

Effectivement, le lendemain elle rencontra Sébastien. Répétition générale … qui commença donc par le déjeuner. Il lui expliqua comment « Monsieur Léon » et elle allaient se rencontrer. Il allait la vouvoyer, l’appeler « mademoiselle » ou « mademoiselle Armelle » ; elle allait donc elle aussi le vouvoyer, et l’appeler « Monsieur Léon ». Elle porterait une robe de soie fendue ; évidemment elle serait nue au dessous. Ils partageraient d’abord un thé dans la partie salon ; il allait « oser » bien entendu quelques « familiarités » avec elle … elle devrait les accepter avec pudeur, en se montrant d’abord assez réservée, mais pas trop car il appréciera qu’elle joue les « Sainte-Nitouche » … pour la forme.

Ensuite ils allaient déjeuner côte à côte ; naturellement il lui posera la main sur la cuisse et la remontera entre les jambes. Peut-être voudra-t-il, excité par cette première avec « la demoiselle », « la prendre » là par terre sur la moquette … mais Sébastien lui conseilla dans ce cas de « le faire patienter », de lui expliquer « qu’au lit ce serait mieux … ».

Ils passèrent à la répétition. Sébastien, jouant le rôle de « Monsieur Léon » s’assit, comme l’avait fait la veille Jean-Marc, dans le même fauteuil qu’Armelle. Il se montra vite très entreprenant … mais en spécifiant bien à sa compagne, qu’elle devait faire un effort d’imagination et agir comme si elle était non pas en sa présence, mais en celle de « Monsieur Léon ». Bien entendu Sébastien, en tant qu’homme jeune lui plaisait énormément … et elle avait de la peine à imaginer que c’était « son invité » qui lui caressait les jambes, les seins, le visage … qui l’embrassait. Il fit glisser la fermeture de son pantalon …

- Mademoiselle Armelle, pourriez-vous s’il vous plaît, libérer mon sexe ?

- Bien entendu, Monsieur Léon.

Il continua à lui caresser les cuisses, le sexe, les seins au travers de la robe, l’embrassa …

- Mademoiselle Armelle, pourriez-vous me caresser le sexe ?

- Mais oui Monsieur Léon.

Monsieur Léon, en fait Sébastien, avait une belle érection … et il reprit son jeu avec le corps d’Armelle …

- Mademoiselle Armelle, puis-je vous demander de vous mettre à genoux et de me prendre en bouche … ?

- Ne croyez-vous pas, Monsieur Léon, que nous devrions plutôt passer à table … et attendre de rejoindre la chambre … ?

- Vous devez avoir raison … mais juste un petit peu … sans insister, que je sente vos lèvres, votre langue, … je vous en prie mademoiselle.

- Juste un peu alors … et nous passerons à table.

- Promis.

Armelle s’exécuta. Elle avait envie de « gober » le sexe de Sébastien … mais celui-ci avait été formel dans ses conseils : le faire patienter. Aussi, elle refreina sa fringale et pria « son invité » de passer à table. Il s’exécuta, le sexe à l’air et dressé.

À table, ils continuèrent à « jouer naturel » : il la caressa, l’embrassa, lui demanda de lui flatter le sexe, et à un moment, alors qu’il l’embrassait avec beaucoup d’entrain, et tandis qu’elle enroulait ses bras autour de son cou, il la poussa brusquement sur le sol, et sans lui avoir même laissé la moindre possibilité de réagir, elle le retrouva en elle. Il l’avait vraiment prise « à la perfection » … et Armelle admira son savoir-faire. Et ça ne lui déplut pas. Bien au contraire. Mieux même, immédiatement vaincue, oubliant « Monsieur Léon », elle enroula ses jambes autour de la taille de Sébastien et se donna à lui, sans même avoir vraiment été « préparée ». Elle y prit un énorme plaisir. Il ne tarda pas à s’épancher en elle … et elle apprécia immédiatement cette semence tellement inattendue qui venait de s’épandre brusquement en elle.

Aussitôt, avant de continuer leur déjeuner, il lui fit la critique de « sa prestation » :

- Tu vois, je suis jeune, et je vais te reprendre sans problème bientôt … mais « Monsieur Léon », lui, a un certain âge, une incontestable habitude de l’alcool … et « il ne repartira pas au quart de tour », sois-en certaine … même s’il « se shoote ». Donc, si tu ne veux pas t’ennuyer avec lui, fais le durer, ne le laisse pas « devenir le maître du jeu », conduis-le d’un bout à l’autre de votre rencontre. Fais-le patienter et empêche-le de faire des conneries : il faut qu’il te respecte, que tu lui montres que c’est toi qui mènes le jeu, que c’est toi qui lui apportes le plaisir. Et crois-moi, si tu sais y faire, il t’en sera très reconnaissant, et te laissera « un excellent pourboire ». Allez, si tu le veux bien, je vais appeler Charlotte : elle le connaît bien pour l’avoir souvent « pratiqué » et elle t’expliquera, en femme, comment tu devras procéder avec lui. OK ?

- OK.

- Si tu veux, nous terminons de déjeuner, et nous invitons Charlotte à venir partager un thé avec nous.

- Tu sais, je n’ai plus très envie de manger …

- OK, je comprends … nous appelons Charlotte ?

- Allons-y pour Charlotte.

- Eh bien, comme elle est derrière son écran, je lui dis : « Charlotte nous t’attendons ».

Charlotte arriva. Baiser langoureux avec Sébastien … et avec Armelle … l’habitude le la maison. Elle fit profiter son amie de son expérience …

- De toute évidence, Armelle, « Monsieur Léon » n’est pas « un champion » comme peut l’être Sébastien, mais je suis certaine qu’il ne se montrera jamais désagréable avec toi … et qu’il te laissera en plus de ce que te donnera « la maison », « une bonne commission ». Tu sais, ces gens-là gagnent énormément d’argent sans trop se fouler … et s’ils savent se montrer pingres avec les gens en général, avec les femmes qui leur donnent du plaisir, ils aiment jouer les coqs, et se montrent généreux. Et tu sais, quand tu en auras terminé avec lui, si tu as besoin « te faire remonter un peu le moral », sûr Sébastien ou Jean-Marc, ou peut-être les deux à la fois, t’apporteront ce qui te sera nécessaire. Sache que « nos hommes », « nos guides », « nos mentors », prennent toujours le plus grand soin de nous.

Ensuite Charlotte les quitta afin qu’ils puissent reprendre la « répétition générale » de la rencontre qu’Armelle allait avoir avec « Monsieur Léon ».

Et cette tâche-là terminée, Armelle et Sébastien s’adonnèrent à « des prolongations ». Uniquement pour leurs plaisirs réciproques … et pour apprendre à mieux se connaître.

Le lendemain ce fut « la première rencontre professionnelle». Évidemment il avait un double menton, des « valises sous les yeux » … pas exactement l’homme qu’on a envie de prendre dans ses bras, d’embrasser …

Quant à son sexe … pas vraiment des plus conquérants. « Monsieur Léon » n’est pas le type d’homme qui s’impose à la femme malgré elle, qui lui donne envie de se faire pénétrer, de le sentir se vider en elle. Bien sûr elle l’a pris en bouche, mais sans réel plaisir, pas « le truc » qui occupe la bouche d’une femme, qui lui donne envie de l’avaler … En plus il ne s’est pas vidé vraiment au fond de sa gorge … et surtout pas trop abondamment … comme elle aime Armelle … Pour la première fois, elle n’est pas ressortie d’une fellation essoufflée. Un homme qu’elle n’a pas non plus vraiment senti en elle lorsqu’il l’a pénétrée, pas du tout le type de bâton qui prend possession de la femme, qui l’inonde … d’ailleurs elle n’attendait pas vraiment qu’il se vidât en elle … car il ne lui avait pas démontré qu’il était « le mâle », qu’il voulait l’ensemencer. Une baise banale comme racontent certaines femmes dans les magazines féminins.

Pire qu’avec Jérôme en tout cas … car lui, même s’il n’est pas du tout attentif à son plaisir à elle, s’il est rapide comme l’éclair, au moins il se saisit d’elle en mâle, lui donne envie d’être pénétrée, la prend, s’impose à elle, lui colonise son sexe, en prend possession en propriétaire, se montre vraiment présent en elle, et une fois qu’il sort, elle a l’impression d’avoir été possédée, et elle continue à sentir dans son intimité l’obole qu’il lui a laissée : il a ensemencé sa femelle. Et c’est sans doute pour ça qu’elle l’a « supporté » si longtemps et qu’elle le supporterait toujours si Roland … puis d’autres, ne lui avait appris qu’une femme et un homme … ça pouvait être autre chose.

Ça pouvait être autre chose … mais pas avec « Monsieur Léon ». C’est qu’il n’est pas très compliqué cet homme-là. . Mais Armelle fit preuve tout de même avec lui d’une excellente conscience professionnelle … Et en fait, ce fut « de l’argent vite gagné » : il lui laissa un billet de cinq cents euros … qui s’ajouta aux cinq cents alloués par « la maison ». Et elle ne put s’empêcher de penser que dans sa circonscription, là-bas dans le sud-ouest, il utilise pour se faire élire des « bénévoles » … qui trouvent honorable de travailler gratuitement pour « la cause », pour avoir le plaisir d’approcher « l’homme politique » … sans compter qu’il doit vraisemblablement s’allouer « un droit de cuissage » en « honorant certaines de ses « bénévoles femelles », qu’il doit les baiser dans un coin de salle pour bien leur montrer que le coq s’occupe de ses poules quand il lui convient. Quant à son personnel « rémunéré », comme il doit se montrer pingre avec lui … alors que là il vient de « claquer » au moins deux mille euros pour « se faire une pro » … au moins deux mille euros : les cinq cents que lui donnera Madame Mia-Soun, plus les cinq cents qu’il lui a donnés directement … et sans compter l’hôtellerie, les repas, et tout le personnel annexe salarié de « la maison », comme Sébastien, … Oui « sa facture » devait dépasser les deux mille euros … payés en espèces … des faux-frais.

Elle s’était « tapé » un homme pas des plus excitants, mais plein aux as, et qui avait laissé à « la maison », pour ses menus plaisirs, deux fois ce qu’il paie à chacun des membres de « son personnel » chaque mois. Sans compter en plus que certaines, il doit en plus les baiser sur le coin du bureau ou sur la moquette … ce qu’elles sont obligées d’accepter parce qu’elles auraient peur en disant « non », de se faire jeter dehors. Sébastien avait suivi « la prestation de sa protégée » sur son écran, et quand elle en eut fini, il la rejoignit. Ils prirent une douche … une douche intime en plus pour elle : il ne voulait pas mélanger son sperme à celui de « Monsieur Léon ».

- Lou-Di-Han m’a dit qu’un de tes fantasmes était de te faire sodomiser par un homme alors qu’un autre s’occuperait de ton sexe. Vrai ?

- Oh dis donc, elle est indiscrète Lou-Di-Han …

- Pas d’indiscrétions ici … seulement se donner du plaisir … alors, c’est bien un de tes fantasmes ?

- Oui en effet.

- Bien, je vais faire venir Jean-Marc. Tu aimes Jean-Marc ?

- Oui, je l’adore.

- Et moi ?

- Et toi aussi je t’adore.

- Alors lequel te sodomisera, lequel s’occupera de ton sexe ?

- Les deux bien sûr … chacun votre tour … vous me prendrez deux fois de la sorte, n’est-ce pas …

- Bien sûr. Lequel commence par quoi ?

- Débrouillez-vous entre vous … tirez au sort si vous voulez. Vous me prenez tous les deux ensemble … ensuite une douche … et vous permutez.

La première « prestation professionnelle » d’Armelle se termina donc en apothéose. Et de temps en temps elle eut encore droit à deux hommes … et même deux ou trois fois à trois. Bien sûr elle fit également de temps à autre l’amour avec Lou-Di-Han, avec Charlotte aussi … et à d’autres encore : le personnel de « la maison », hommes et femmes, ne se privait pas de se donner du plaisir entre collègues lorsque l’occasion se présentait. Et comme les femmes étaient beaucoup plus nombreuses que les hommes, le plaisir entre femmes était très courant.

Heureusement, il existait d’autres hommes, « plus performants » que « Monsieur Léon », capables d’apporter « un peu plus de plaisir au travail » à la jeune femme. Un peu à la fois elle se construisit une équipe de fidèles. Souvent des hommes très riches, qui ne regardaient pas à laisser à « la maison pour une nuit avec une femme» plusieurs fois ce qu’ils donnaient à leurs fidèles collaborateurs par mois dans leurs entreprises. Sans compter « les cadeaux fastueux qu’ils faisaient de temps à autre à ces dames » pour les remercier de leurs services.

Il y avait également parmi « les habitués » quelques femmes ; la plupart venaient pour « se faire honorer » par un homme, mais d’autres pour faire l’amour avec une autre femme. Et Armelle se chargea également d’en « satisfaire » quelques unes. Mais alors ensuite, elle exigeait « un homme » et Jean-Marc, Sébastien ou un autre lui apportait la dose de sperme qui était nécessaire à son équilibre de femme.

Rapidement Madame Mia-Soun trouva un appartement pour Armelle ; elle put donc « se débarrasser » de Jérôme, et de ce fait s’adonner sans problème « au travail de nuit », nettement plus rémunérateur. Elle acquit rapidement de grosses sommes d’argent « non déclaré » et en espèces. Là encore Madame Mia-Soun lui indiqua des filières pour les faire passer dans des paradis fiscaux.

Sa liaison avec Roland continua quelques mois encore ; elle ne lui dit jamais qu’elle avait quitté son ami. Elle craignait que la sachant « libre », il ne se rendît libre lui aussi un certain nombre de nuits. Certes elle aimait la compagnie de son professeur, mais comme elle avait pris goût à l’argent … elle ne voulait pas « bloquer » des nuits de travail potentiel. Elle l’accompagna toutefois « en déplacement » encore un certain nombre de fois. Puis leurs rendez-vous commencèrent à s’espacer.

Elle continua son travail sur sa thèse, et rejoignit un laboratoire de recherche universitaire. Cela lui apportait la notoriété sociale, mais un salaire assez modeste.

Assez rapidement une société off-shore, qui était en fait sa propriété personnelle, acheta un magnifique appartement … qu’elle lui loua pour un prix défiant toute concurrence … mais en accord avec le salaire que lui versait l’université : une chance pour elle ! Tant pis pour le percepteur.

Cinq ans maintenant qu’elle travaille à « la maison ». Elle a un travail « officiel » passionnant, un travail « officieux » qui lui apporte plaisirs et argent.

Un certain nombre de fois, elle récusa un « invité » qu’on lui proposait … par exemple le jour où elle aperçut derrière son écran un de ses collègues professeur d’université ; ou quand ce fut le tour du syndic de la copropriété qu’elle habite dans le XVIIe. Une riche idée qu’avait eue Madame Mia-Soun en mettant « ce filtre » en place.

« Le métier » n’est pas désagréable : elle en retire beaucoup de plaisir, et énormément d’argent. Par contre côté cœur, ce n’est pas le Pérou. Elle est pourtant certaine qu’un jour elle va trouver « son homme », celui avec qui elle aura envie de vivre, celui qui la comblera, et à qui elle sera fidèle.

Trois ans que Lou-Di-Han a quitté le salon pour « convoler en justes noces ». Bien sûr elle n’a plus donné de nouvelles … c’est qu’on ne revient plus, une fois mariée, dans ce type de lieux … Impossible d’y amener son mari « rencontré au dehors », et de lui dire : « J’étais une bête de sexe professionnelle, j’ai bossé ici des années et j’ai fait l’amour avec des centaines d’hommes et de femmes … mais c’était dans une autre vie ». Non si jamais elle devait revenir un jour, « la honte », ce serait pour dire : « ça n’avait pas marché avec mon mari Madame Mia-Soun … est-ce que vous auriez une place pour moi ? ».

D’autres également sont parties « pour un homme », Chantal, Martine, etc … elles n’ont bien entendu jamais donné de leurs nouvelles. Peuvent-elles vraiment se retrouver « satisfaites » par un seul homme, vivre une vie d’épouse, de mère, … alors qu’elles ont connu de tels plaisirs avec tant d’hommes et de femmes ?

Une seule a gardé le contact, Raphaëlle ; c’est qu’un de ses « habitués », un Texan lui a proposé le mariage ; elle est partie là-bas dans le Nouveau-Monde, vivre dans un ranch ; elle est la mère d’un petit garçon de deux ans. Elle, elle ne manque jamais de rendre visite « à la maison » lors des passages du couple à Paris deux ou trois fois par an. Elle est comblée et elle est fidèle à son mari, dit-elle … Elle n’a pas de tabous, elle revient voir ses ex-collègues, mâles et femelles. On la revoit … mais « en amie », et jamais pour s’adonner à quelque plaisir que ce soit ; elle échange juste une petite bise amicale avec ses anciens collègues. Finis pour elle les baisers langoureux qu’on échange avec « les amis de la maison », hommes et femmes. Elle semble épanouie. La seule qu’on n’a pas perdue de vue.

Armelle est sûre qu’un jour l’amour viendra … qu’elle trouvera un mari qui lui fera des enfants … le syndrome « Martial » ! Elle y pense de temps à autre à Martial. Elle était sûre qu’il reviendrait, qu’il lui proposerait le mariage … Sûre que quelque chose « passait » entre eux deux. Ah si on ne lui avait pas volé son téléphone, un soir qu’elle attendait son appel … Sûr, sans ce vol, sa vie serait maintenant tout autre : elle serait mariée, aurait un ou deux enfants … Fréquente-t-il toujours le salon de massage, Martial ? L’a-t-il cherchée, la cherche-t-il toujours ? Comment pourrait-elle le savoir ? Il existe un véritable « rideau de fer » entre « le salon » et « la maison ». Elle n’a jamais rencontré aucune des « hôtesses » qui travaillent « au salon ». Encore moins « leurs patients ». La frontière est étanche ; à sa connaissance seuls Lou-Di-Han et Jean-Marc la franchissent … enfin la franchissait pour Lou-Di-Han, du temps où elle travaillait pour Madame Mia-Soun. Et aujourd’hui Jean-Marc semble être le seul homme qui soit habilité à se rendre « au salon ». Il y va pour « tester les hôtesses, pour s’assurer qu’elles ne perdent pas leurs compétences professionnelles … et pour maintenir leur moral au plus haut quand c’est nécessaire » ; c’est que « ces filles sont célibataires », qu’elles « fréquentent » de nombreux hommes … mais qu’elles ne sont pas toujours « satisfaites ». Aussi quand leur moral est en berne, Jean-Marc va « les travailler » afin qu’elles se sentent à nouveau des femmes à part entière. Les autres hommes de « la maison », Sébastien, Joseph, Antoine, etc … eux, n’ont pas le visa nécessaire pour « se rendre au salon ». Armelle a bien essayé à deux ou trois reprises d’évoquer Martial, ou même Laurent (pour donner le change) devant Lou-Di-Han , Madame Mia-Soun ou Jean-Marc, mais sans succès : « non, on ne l’a jamais revu ». Dans la rue, plusieurs fois elle a cru le reconnaître … mais non, ce n’était pas lui. Seulement un mirage.

Elle est pourtant sûre, qu’avec Martial ou un autre … elle trouvera l’amour … qu’elle aura des enfants … Elle quittera alors « la maison » et travaillera dans un grand laboratoire. Et son mari l’appellera Céline, et non Armelle, et ses enfants, maman.

« En attendant », pour patienter, elle fait l’amour autant qu’elle le peut, avec des hommes, avec des femmes, en groupe encore … mais quand « les invités-mâles » ne sont pas trop « doués », elle « se sent très en manque ». Même chose quand elle doit « opérer » avec préservatif, ce qui est courant car tous dans « la maison » sont « très à cheval » sur la sécurité : on ne travaille avec « un invité » sans préservatif que quand on est sûr de lui ou d’elle à 200%. Trop grave, et pour « sa victime éventuelle », et pour « ses collègues » qui ne manqueraient pas d’être contaminés. Et aussi pour « les invités » sains. Alors dans ces cas-là, il lui faut absolument « disposer » d’un homme. Bien entendu, il y a « les hommes de la maison », mais ils sont en nombre limité et ils sont parfois très sollicités par « des invités » hommes et femmes ou encore par « le personnel féminin tellement plus nombreux, qu’il faut maintenir, comme elle, Armelle, en bonne forme ». Bien sûr elle pourrait aller « draguer », mais les hommes de rencontre sont rarement doués … et en plus avec eux il faut forcément prendre des précautions … et donc être privée de sperme … et ça, elle ne supporte pas. Aussi, les Jean-Marc, Sébastien, Antoine et autres Joseph, « elle ne les lâche pas ». Et même quand elle n’est pas « de service », et quand elle a ses règles, elle passe tous les jours « à la maison » : le sperme c’est sa drogue. Bien sûr qu’elle aime être « bien travaillée » par Jean-Marc et consort … mais si elle est vraiment « en manque », et qu’ils sont tous sollicités, qu’un au moins accepte de « la prendre » … même à « la va-vite » : elle ne peut pas vivre sans sentir un sexe d’homme en elle, sans le sentir se vider en elle. Et quand elle prend des vacances, elle s’arrange pour partir avec un des hommes de « la maison ».


FIN
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