Ma chère fille,
J’ai lu le message que Claire vient de t’envoyer, et j’y ajoute ceci.
Ma petite Florence, tu es dans la peine, mais ça s’arrangera.
Tu dois sortir immédiatement des griffes de ce malotru ! Alors fais le bon choix parce que s’il ne te sent pas forte et résolue, il va t’« exploiter » et te faire souffrir.
Alors je t’en prie, accepte la proposition de Claire ; elle et moi voulons ton bonheur, et crois-nous, il n’y a pas de honte à « se faire du bien » … et en plus ça aide à devenir forte. Tu sais, c’est vraiment « un bon coup » Sylvain, et tu ne le regretteras pas. Ta sœur fera les présentations ; ou elle et moi si tu m’acceptes : ce serait bien tu ne trouves pas, que nous nous retrouvions toutes les trois réunies chez lui ? Ensuite nous vous laisserions en tête-à-tête (si on peut dire) tous les deux.
Grâce à l‘attention qu’il te prêtera, ce sera une révolution dans ta vie : il fera de toi une jeune femme épanouie, sûre d’elle-même. Tu deviendras forte et quand « ce gros porc » essayera de poser ses pattes sur toi, ou quand il te fera des propositions « déplaisantes », bien dans ta peau de femme sereine, tu auras alors la force de l’envoyer balader. Tu as subi un échec samedi : il faut que tu « oublies » ça. Et comme t’a dit Claire, au besoin s’il te menace, elle et moi (et aussi des copains si nécessaire) saurons le persuader de te foutre la paix. Il faut absolument que tu te sentes bien dans ta peau avant de te retrouver dans une semaine, confrontée au travail à ce monstre. Il faudra que tu puisses t’imposer à lui, que tu poses ta voix, que tu le regardes droit dans les yeux et que tu l’obliges à te vouvoyer, qu’il ne se permette aucune allusion à la complicité que vous avez eue, etc. Et toute cette assurance tu l’acquerras quand tu te sentiras « bien dans ta tête » avec les hommes, parce que tu les auras pratiqués. Tandis que maintenant, comme tu l’as si bien expliqué, tu es passive et incapable de leur imposer ta volonté. Aussi quand on tombe sur un mec comme « ton vieux-beau », c’est la catastrophe.
Claire te disait : « il pourrait te convoquer dans son bureau et t’obliger à le sucer » ; Et elle te voyait sortir de là couverte de sperme. Ou alors j’imagine facilement, qu’il pourrait te coincer le dos contre son bureau, t’agripper la tête à deux main, et te l’enfoncer au fond de la gorge ; là tu ne ressortirais pas pleine de sperme sur toi, mais toute décoiffée et essoufflée, après l’avoir avalé, toi qui ne l’as jamais fait semble-t-il. Tu me diras : « c’est moins pire ». Ou alors il te plaquera au sol, et comme l’autre jour se foutra à genoux au dessus de ta tête et te l’enfoncera de force. Il faut vraiment que tu sortes de ses griffes ! Un conseil : porte sur toi un dictaphone ; il y en a de minuscules maintenant … et en cas de conflit, tu pourras toujours lui sortir l’enregistrement.
Alors en fonction de tes possibilités physiques typiquement féminines, fixe-nous à Sylvain, ta sœur et moi, un rendez-vous dans la semaine qui vient. Tu diras à ton mari que tu fais les magasins avec Claire et moi (attention à « ton alibi », pas de courses le 1er janvier !), et tout ira bien tu verras. Et si pour des raisons « exclusivement féminines » toujours et les fêtes, ce rendez-vous devait être urgent (il te reste une semaine avant ton retour au travail), tant pis s’il n’aura pas eu le temps de te répondre d’ici là.
Mais aussi, comme t’a dit Claire, nous pouvons choisir un autre homme. Dans ce cas, dis-moi quelle fourchette d’âge te conviendrait le mieux. Si tu préfères « un vieux », j’en connais un de mon âge qui est très bien, Charles, très bien monté lui aussi, très attentionné et « vieille France » ; pour ma part je préfère les jeunes … une question de génération ; ta sœur elle, elle a tendance à « donner dans tout » au gré de ses humeurs du moment ; c’est qu’elle a une vocation d’exploratrice, de conquérante. Ne t’inquiète pas, nous ne t’enverrons pas au « casse-pipe » : celui dans « les mains de qui » nous te remettrons, nous te le garantirons ; quel qu’il soit, l’une ou l’autre de nous deux, ta sœur ou moi, l’aura testé ; peut-être les deux, comme Sylvain ou Charles.
Pour nous « guider » dans le choix de l’« étalon », tu devrais nous parler de « tes goûts » ; tu me diras que l’espèce de « pucelle » que tu es ne doit pas bien savoir. Néanmoins, que souhaiterais-tu ? Un gars avec « un truc énorme » ou est-ce que tu ne fantasmes pas là-dessus ? En veux-tu un qui émet de grosses quantités de sperme, ou un qui « en remet et en remet », qui semble « ne jamais débander » ? Si tu as des préférences, tu nous les donnes ; sans quoi nous déciderons nous-mêmes. Tu vas me dire : « pourquoi vous avez un tel choix à me proposer ? ». Et je vais te dire : grâce à des copines. Comment connaître un homme ? En allant sur les sites de rencontres ? Ils se vantent tous ! Non mieux vaut le bouche à oreille, des femmes sur des forums qui racontent leurs déceptions, leurs bon coups. Et en fait la plupart des hommes que nous avons connus Claire et moi, c’est sur les conseils de ces dames que nous les avons rencontrés, et en général elles nous les ont présentés.
Maintenant, si je devais te donner mon avis, contrairement à Claire, je te conseillerais plutôt « un vieux », Charles par exemple ; nous pourrions nous rencontrer, lui, toi et moi au restau ; ensuite nous te réaccompagnerions chez lui, je te ferais faire le tour de son appart et vous abandonnerais tous les deux. À la rigueur, si tu as des craintes, je pourrais rester dans son salon. Pourquoi « un vieux » ? Justement parce que tu as eu un échec avec « un vieux », alors pourquoi ne pas « soigner le mal par le mal » ? Sauf que lui, même s’il a environ le même âge que l’autre, « c’est autre chose ».
Une anecdote sur Charles justement : l’autre fois sur internet, je trouve « une annonce » ; une nénette, 19 ans qui cherchait un homme mûr et expérimenté pour perdre sa virginité. 99,99% de chance que c’était une blague ; ou « pour s’amuser » ou une prostituée. Néanmoins je lui ai répondu « en tant que femme mûre » ; je lui ai demandé de m’«expliquer ». Et en fait elle était sincère. Étudiante en droit qu’elle m’a dit. Elle estimait qu’elle avait l’âge de devenir femme, mais qu’elle ne voulait pas « se faire saloper sa virginité » par un gars inexpérimenté : Marion voulait « du travail bien fait ». Je lui ai dit qu’éventuellement mon mari … puis je l’ai invitée à me rencontrer ; nous nous sommes vues deux fois autour d’un pot, puis nous nous sommes baladées. En fait elle avait reçu des tas de réponses : c’est que sa proposition attirait nombre de mâles en rut, mais rien de convaincant en fait pour elle. Lors de notre seconde rencontre, je lui ai dit que mon mari ne l’était pas vraiment, qu’il avait cinquante ans de plus qu’elle, presque quatre fois son âge, mais qu’il était doué et délicat, et que je pouvais l’assurer que … Aussi j’allais lui demander s’il serait d’accord, et que si c’était oui comme j’en étais persuadée, je le lui présenterai, mais que je ne la lâcherai pas comme ça entre ses bras, … et qu’elle serait certainement ravie de sa rencontre … même s’ils ne faisaient pas affaire ensemble. Elle a accepté.
J’en ai donc parlé à Charles. Nous sommes allés au restau à trois, puis nous avons fait une promenade en bord de Seine. Nous avons discuté tous les trois … c’est que c’était une situation un peu « spéciale » … et puis elle avait un peu peur … est-ce qu’elle allait avoir mal … Moi, en tant que femme, je l’ai calmée, je lui ai expliqué que Charles n’allait pas la violer, qu’il allait la préparer doucement, en prenant bien son temps, et que quand il la pénétrerait, c’est qu’elle en aurait tellement envie qu’elle l’appellerait elle-même en elle. Nous lui avons dit que la décision lui appartenait, qu’elle pouvait réfléchir … Et elle a dit tout de suite OK. Pucelle ou pas, nous l’avons emmenée dans un labo ou on fait des tests HIV anonymes : on te remet un numéro, et tu récupères le résultat en présentant ton bon.
Nous lui avons fixé rendez-vous deux jours plus tard dans un café près du labo en lui disant que là encore elle pourrait renoncer. Mais que néanmoins, elle se fasse belle, pas de pantalon, pas de collants, plutôt une robe légère (c’était l’été). Elle était effectivement saine et elle a confirmé son « oui ». Elle avait revêtu une jolie robe courte, collante et décolletée qui mettait parfaitement en valeur ses petits seins menus habillés d’un soutien-gorge à balconnets. Même soin apporté à ses jambes dont la beauté était soulignée par des talons hauts. Manifestement elle montrait beaucoup de respect envers Charles en s’étant préparée aussi finement. Nous l’avons invitée au restaurant ; Charles s’est assis à côté d’elle ; sous la table il lui a discrètement caressé les cuisses. Bien entendu, moi en face je ne voyais rien, mais sûr elle appréciait.
Puis nous sommes partis chez lui ; je la tenais par le bras, lui par la main, en amoureux. Nous avons pris un thé au salon ; eux sur le canapé, moi en face. Il lui a de nouveau flatté le genou, puis les seins, il a remonté un peu sa main sur sa cuisse, puis entre les cuisses, mais pas trop haut ; d’instinct elle les avait entrouvertes. Il lui a alors proposé d’aller dans la chambre. Ils se sont levés ; il l’a prise dans ses bras, lui a caressé le dos et le cou, et l’a embrassée dan le cou, puis sur la bouche. Elle lui a rendu son baiser. Il l’a emmenée en la tenant par la taille. Je suis me suis éclipsée.
Ils sont restés quinze heures au lit. Le lendemain ils m’ont invitée à déjeuner au restau avec eux. Elle était ravie de la manière dont elle avait été dépucelée ; elle avait même appris à le prendre en bouche et à avaler son sperme ; elle avait aussi pris goût à la sodomie. Ils sont retournés passer l’après-midi dans l’appart. Là, ils ne m’ont plus invitée. Pendant quatre jours, elle ne l’a plus quitté ; de temps à autres ils sortaient se promener ou passaient chez elle pour qu’elle se changât. À la fin j’ai été « agacée », je lui ai dit : « mais tu vas me le flinguer mon vieux », calme-toi. Et je lui ai fait connaître François, quarante-cinq ans, puis Sylvain ; d’autres encore. Mais elle conserve néanmoins un certain attachement pour Charles, et elle revient le voir régulièrement. D’ailleurs pour la Toussaint, ils sont allés passer tous deux cinq jours à Venise. Alors, tu vois …
Bien sûr, toi tu es mariée, tu ne pourras pas passer trente heures avec lui … mais je crois qu’il va te plaire. Si tu le choisis, sûre qu’il va t’apporter l’assurance dont tu as besoin. Et puis tu pourras toujours après rencontrer Sylvain ou un autre … ou d’autres encore. Et cela te donnera de l’assurance.
Surtout va faire IMMEDIATEMENT ton test HIV.
Je t’aime et je veux te voir vite redevenir heureuse.
Réponds-moi vite, que je puisse te mettre en place un rendez-vous.
Ta maman.