à SiCk BoY |
Assise sur le sol, repliée sur mes genoux, je ne suis pas entravée, mais je n'ai pas le droit de bouger. Je ne t'ai jamais vu ainsi, et même alors j'évite de te regarder. Mais j'ai déjà observé, malgré moi, que tu es beau ; toi, tes yeux, ton érection. Une corde blanche, croisée plusieurs fois sur ta poitrine, est maculée de cire rouge. Entre tes cuisse, elle se resserre et bombe ton entrejambe. Un collier de cuir, cerné de trois anneaux, maintient ta tête en arrière par une laisse fixée au mur, derrière toi. Tu es debout, au milieu de la pièce, des bracelets renforcés permettent de te suspendre, bras tendus. Le Maître te détache. Ces stries rouges, les marques de lien sur ta peau, tout ce qu'il t'a fait, m'ont excitée. Il m'attache. Il m'ordonne de m'allonger sur une armature de bois et lie mes poignets, mes chevilles, bras et jambes écartés, afin de me maintenir en croix. Je suis nue, il me bande les yeux. Lorsqu'il pose les pinces sur mes seins, sur les lèvres de mon sexe, il t'impose de regarder. Il tourne doucement les pinces qui enserrent mes mamelons, me fait gémir. Je n'ai pas besoin de ce traitement pour m'écouler, mais j'aime ça. Je me cambre, cherche à m'emplir, un vide insupportable au creux des reins. L'attente. Je t'entends. Tu le prends dans ta bouche, sans doute, il maintient ton attention, entretient ton désir . Et revient à moi. Il commence par mes reins, lubrifie le gode sur mon sexe, et l'insère entre mes fesses. Je repose dessus, l'engin au fond de mon cul, je m'ouvre encore. Le deuxième gode entre avec brutalité dans mon sexe. Je laisse échapper mon premier cri. Je naîs dans ses mains, me répand, m'agite. Il me pénètre longuement, va et vient brutalement puis lentement, stoppe, recommence, m'affole. Lorsqu'il les retire, je reste écartelée, dilatée, offerte. C'est son second qui prend le fouet. La surprise me prend à la gorge. Ce n'est pas le martinet aux longues lanières de velours dont j'ai l'habitude. C'est du cuir, résistant, épais. Le choc est le même, la douleur bien différente. Je me torts sous les coups, tente de les éviter. Plus mes réactions sont visibles, plus il frappe fort. Mes cuisses s'enflamment, l'extrémité de la lanière vient frapper mon sexe. Je crie sans retenue. L'assistant m'enlève le bandeau. Je cligne des yeux, m'habitue à la lumière. Tu es à genoux devant le Maître. Il te maintient par la nuque, tu le suces encore, intensément. Tu te relèves et te places au dessus de moi sur son ordre. Je ne peux plus éviter de te voir. Le Maître se tourne vers toi, te dit calmement et fermement que tu vas t'allonger, me pénétrer, et me baiser. Tu refuses. Il insiste. Nous nous dévisageons quelques instants. Tu te couches sur moi et glisses dans mon sexe. Je ferme les yeux, tente de penser que ce n'est pas toi, j'essaie de t'oublier, je frémis à chaque coup de reins. Tu me fais jouir, au plus profond. J'ai lutté mais le plaisir a gagné. Secouée de frissons, au bord des larmes, je m'enroule autour de mon sexe, et du tien. Tu obéis à l'ordre qu'il te jette et t'introduis dans ma bouche. Je te sens glisser, tes mouvements impriment un rythme de plus en plus rapide. Une immense tendresse monte de mon ventre, et le désir m'agite, à nouveau. Il empoigne mes cheveux, relève ma tête. Ton plaisir explose, coule au fond de ma gorge, je bois. Le Maître sourit et s'accroupit au dessus de mon visage. Il réclame ta main. Tu le branles. Je suis groggy, je m'égare, partagée entre le plaisir que tu m'as donné et la tentation de ne plus y penser. Très vite, il éjacule en grognant sur mon visage. |