Cest une chaude journée dété, une de celle quelle préfère en vacances. Dans limmense jardin de ses grands-parents, elle a glané quelques framboises. Les petites graines rouges se sont écrasées sur ses lèvres lorsquelle les a mangé goulûment, malgré son copieux petit-déjeuner : pain grillé, beurre frais, confiture maison et fruits du jardin. La campagne, cest magique pour une toute jeune fille en vacances. Les randonnées à vélo, la piscine entre cousines, les courses dans les bois. Elle a la peau caramel, un corps de liane prête à fleurir, et un sourire pendu en permanence au bout de ses lèvres. Son grand-père est maréchal-ferrant. Dans la ville minuscule où il exerce, il a installé latelier derrière chez lui, entre la maison et le potager. Au plus fort du printemps, les fleurs, passion de sa grand-mère, éclatent au coin de chaque allée, et dans cette vaste propriété, elle a inventé des jeux, des cachettes, des histoires à nen plus finir. Quand il fait si beau, elle délaisse le cheval à bascule et la salle de jeux du sous-sol frais et obscur pour lespace du grand air. Pour lheure, elle va rendre visite à son grand-père, levé depuis laube, quelle na pas encore embrassé ce matin. Les mains encore sucrées du jus des framboises, elle enjambe les tiges de métal posées à terre, les culasses de voitures en attente de recyclage, les plaques de fer, la tôle, les écheveau de fil dacier, et entre dans latelier en se léchant les doigts. Ca sent le métal chaud, la rouille, lusine. Les scies circulaires tranchent le métal comme un pain de campagne, laissant couler un liquide laiteux, probablement résidu de leau qui est utilisée pour refroidir les machines. Latelier tourne à plein régime, le sol est recouvert dune suie métallique, de poussière noire, jonché de boulons et décrous, de morceaux de ferraille. Comme toujours, elle accroche les regards. Les ouvriers lèvent la tête aux claquement de ses talons plats sur le ciment, ils lui sourient, leurs yeux sallument. Dans son dos, elle sait quils longent ses jambes jusquaux cuisses autour desquelles volette sa légère jupe dété, jusquau creux des reins déjà marqués par une discrète cambrure. Elle ouvre la porte de la forge. La cheminée est allumée, mais là où elle trouve habituellement son grand-père, il ny a que lenclume au repos. La chaleur est intense. La porte claque derrière elle. Elle sursaute, se retourne. Cest Christian, le plus jeune des ouvriers. Elle lui dit quil lui a fait peur, elle tente de lui sourire mais son cur bat la chamade. Elle naime pas son regard. Elle adore, cest vrai, allumer la flamme au fond de leurs yeux, mais elle naime pas se retrouver là, seule devant lui. Il lui dit que son grand-père voit un important client ce matin, en déplacement, il lui dit de ne pas avoir peur, de sapprocher. Elle obéit timidement, il sassied sur une bobine de fil métallique, grande comme un tabouret, et lattire à lui. La peur la saisit, elle a un mouvement de recul. Doucement, il saisit son poignet et lamène sur son genou. Il a déboutonné sa braguette, elle voit pour la première fois un sexe dhomme " en vrai ". Il est dressé, menaçant, dur et rougi. Il dit de ne pas se débattre, quil sera gentil. Mais elle panique. Honteuse, elle ne crie pas mais sagite. Il la tient par la taille, il la ceinture, elle jurerait quil sourit. Elle essaie les coups de poings, les coups de pieds, tente de le mordre. Dabord amusé, il change de physionomie et la saisie par les cheveux. Il dit que ça suffit, quelle nest quune petite allumeuse, quil va lui apprendre. Il la couche sur ses genou, sur le ventre. Il remonte la jupe, découvre les fesses en baissant brutalement la culotte de coton blanc. Elle se tortille frénétiquement, il na besoin que dune main pour maintenir ses deux poignets et lautre coulisse déjà entre ses jambes. Il veut sentir létroitesse de son sexe, glisse un doigts, bande plus fort. Les fesses de la gamines sont blanches, il saffole devant la limite hâlée sur les hanches, et pose sa grande main sur les petites rondeurs. Il claque une première fois, une deuxième, emporté par les cris aigus, il lui donne une magistrale fessée, incendié par sa résistance enfantine, la propreté de cette chair sous ses doigts noirs de travail. Il frappe jusquà ce que, emporté par la jouissance, il laisse échapper ses salves de sperme sur le chemisier blanc. |