Oh non, ne mincendiez pas. Je vais encore finir couchée entre vous, lovée sur mon désir, allumée. Je ne peux pas résister à vos caresses, je nen ai même pas envie. Vous membrassez, me touchez, longez mes fesses, coulez vos mains entre mes seins, et vous me laissez là, palpitante et chaude. Linsomnie me guette, encore une fois, alors que vous dormirez comme des anges, vos visages clairs dans la pénombre. Je nose rien, jai peur de la gaffe. Une main mâle qui ségare et le second déclare que ça casse lambiance. Lavantage de deux homos, cest de régler ce problème, linconvénient cest que je ne suis pas sûre de leur plaire. Forcément. Des bisexuels, ça réglerait laffaire, encore faudrait-il que je les aime, par-dessus le marché. Mais à quoi je pense, moi ? Je me raconte nimporte quoi. Peut-être que si je les faisais boire un tout petit peu Tant pis pour vos frayeurs, moi je me déshabille. Qui niera quil fait chaud ici ? Je me frotte un peu, aussi, à vos peaux, là où elles apparaissent. Je tente ? Oui, je tente. Je glisse une main entre tes jambes, je veux juste vérifier. Je le savais ! Tu bandes. Tu mexplores depuis le début du film, aussi. Je le savais. Et lui, que pense-t-il ? Japproche ma bouche, elle touche ses lèvres, il me répond, membrasse profondément. Tu écartes mes cuisses, je bascule sur le côté, face à lui. Tes doigts me pénètrent, tout de suite. Du soupir je passe à la gamme des gémissements. Je mabandonne, me glisse dans la peau dune poupée, le maniement de mon corps vous appartient. Il me mord les lèvres, mange mes seins, il me lape, me goûte. Quand il insinue ses mains sous mes cheveux, mon sexe se creuse. Il les saisit à pleines poignées et je coule entre mes jambes. Il me guide à sa verge. Je le prends trop vite, mais je veux le sentir raidir sur ma langue, triquer dans ma bouche, grossir jusquà ma gorge. Je linvite à marquer le mouvement, simprimer au fond de moi, jai besoin de cette violence. Tu as caressé mon dos, flatté mes fesses. Tu as embrassé mes jambes, tes doigts mont pénétrée, je suis prête et tu le sais. Que pourrais-tu trouver dautre à faire que me baiser enfin ? Jouvre les cuisses un peu plus, je prends son sexe entier dans ma bouche. La vacuité me tenaille encore, mais je laurai, je vais gagner. Cette fois, je serai la plus forte. Tu ne me prends pas, cest ta langue qui vient. Tu me fouilles toujours et tu me lèches, entre les fesses, si je pouvais y croire, je penserai que tu me prépares. Je ne sais pas si je peux, mais je ne veux pas sans cesse me resservir des regrets. Je me redresse, me tourne, au-dessus de lui. Je le sens moins tenté, plus réticent. Mais il bande. Très fort. Je le fais coulisser, je me fais prendre, lentement, jusquau fond, je massieds sur lui. Il ferme les yeux, capitule. Tu passes derrière moi, je marc-boute, mécartèle. Jy suis. Moi la moitié de femme, la demi-portion, létrangère à la féminité, au sexy, au sensuel, je memplie. Jai la vision de mes seins dans ses mains, de mon cul possédé, de mon vagin distendu, de lexistence de ma chair. Vos sexes comblent un néant chaotique, mes pensées se réorganisent, autour de cette femme. Jai envie de hurler. Je jouis. Je vous fais jouir. Il ne me manque plus rien. |