Chaque coup de
boutoir t'arrache un cri de douleur. L'homme se redresse
pour aller plus loin, plus fort.
L'individu
qui m'a sodomisé s'approche d'elle. Il défait sa
ceinture. Le cuir claque sur la chair tendre. Des gouttes
de sang perlent des meurtrissures, sur ses seins.
Les deux hommes prolongent leurs plaisirs au maximum. Ma
sur n'est plus qu'une poupée de chiffon, chair désarticulée
succombant sous les coups, la profanation de sa beauté
et leurs fantasmes pervers. Dans un grognement de
jouissance, le troisième homme s'écrase sur elle en lui
mordant les seins.
L'autre a cessé de la fouetter, les coups ainsi donnés
l'ont réveillé. Sa large main autour de son sexe
commence un lent mouvement de va et vient. Il se finit
ainsi, le liquide blanchâtre asperge le visage de mon
ange, se mêlant aux larmes de honte et collant les mèches
blondes sur son front en sueur.
Tout de suite, il m'ordonne de m'approcher, me saisit par
les cheveux et me fait ployer les genoux.
Il
place ma tête entre tes cuisses. "Lèche".
Instinctivement, je recule. Ma tempe se heurte au canon
de l'arme. La pression du pistolet me pousse
inexorablement vers ton sexe. Pardonne-moi, petite sur,
qu'aurais-je pu faire ?
De ton vagin coulent du sperme et le sang de ta virginité.
Timidement, je lèche les grandes lèvres. Doucement, ma
langue pénètre ton corps, je ressens les frémissements
de ton sexe, l'influx nerveux qui parcourt le creux de ta
chatte. Tes cuisses se contractent, tentent de résister
au plaisir naissant. Depuis le bas de mon dos s'insinue
une onde de chaleur et de plaisir qui remonte jusqu'à ma
nuque. Après le cauchemar de ces brutes, la douceur de
ce rêve, mille fois ressassé, est insupportable. Je
bande. J'applique toute ma bouche contre ton sexe, à la
recherche de ton clitoris. Tes jambes s'écartent dans un
geste de soumission, tes reins se cambrent par saccades.
Ta jouissance imminente te fait pousser de longs gémissements
presque inaudibles.
Mon incestueux orgasme est interrompu d'un geste brusque
qui me projette en arrière. Ma tête percute un meuble.
Ma perception se voile. Le brouillard. L'inconscience.
Sa
jouissance a excité les trois hommes. L'un d'eux la
flagelle tandis qu'un autre joue à faire pénétrer le
goulot d'une canette de bière dans son sexe. Les deux
hommes libèrent sa taille et ses bras, la soulèvent en
position assise, le troisième place la bouteille sous
elle. Les salopards qui la maintiennent relâchent
graduellement leur effort. Chaque centimètre fait
jaillir une plainte de sa gorge. La canette disparaît
dans sa chair meurtrie. Elle ne crie plus, elle souffre.
Au delà des larmes.
Je
ne vois pas d'issue, je sombre dans un vide sensoriel.
Un
verre d'eau me fait revenir à l'angoissante réalité.
L'un
des hommes me traîne dans la pièce contiguë. C'est une
chambre, alourdie de crasse et d'odeurs. Ma sur est
délivrée de ses liens, allongée aux côtés de l'un
des types, nu. Le dernier commence à se dévêtir et m'intime
l'ordre d'en faire autant.
Nu,
je me dirige vers l'orgiaque couche.
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