Auréline 2 – l’hôtel de tes rêves

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Message du 23/04/10 18:34
De : « Auréline »
A : « Janus »
Objet : Re:contact

Cher Master J.,

Merci infiniment de m’avoir répondu. J’espère que nous venons d’entamer un dialogue long et fructueux. Vous trouverez en pièce-jointe la photo, comme vous l’aviez demandé. J’ai un petit pincement au cœur en vous l’adressant, la peur de ne pas vous plaire. Ne me rejetez pas, je vous en prie.

Adressez-moi le formulaire, je le remplirai au plus vite.

Je vous embrasse,
Auréline.

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Message du 25/04/10 23:14
De : « Janus »
A : « Auréline »
Objet : Plus ample contact

Chère Auréline,

Message bien reçu. Quelle fraicheur et quelle jeunesse sur cette photo. Tu es très jolie mais il y a un petit je-ne-sais quoi de mélancolique dans ton regard.

Je suis en train d’écrire un texte où j’imagine notre rencontre. Veux-tu que je te l’adresse ?

Au plaisir de te lire,
Maître J. webmaster de Ludvine

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Message du 26/04/10 00:20
De : « Auréline »
A : « Janus »
Objet : Plus ample contact

Oui avec plaisir. Je nous vois bien passer une soirée dans un restaurant très chic. Un repas délicieux accompagné de bon vin. Et ensuite, qui sait ? Peut-être partirions-nous à la recherche d’un hôtel…

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Message du 05/05/10 21:40
De : « Janus »
A : « Auréline »
Objet : Plus ample contact

Chère Auréline,

Voici donc comme convenu le texte dont je t’ai parlé.

Même si peu de temps s’est écoulé entre le moment où nous nous sommes vus et maintenant, où nous sommes seuls dans cette chambre, il m’a paru une éternité. Je brûlais d’impatience de découvrir ton corps, de te toucher, de goûter ta peau.

Nous collons nos bouches l’une à l’autre. Tes lèvres sont fraîches et ta langue agile. Mes mains pétrissent tes fesses fermes. J’aimerais déjà, vieux pervers que je suis, les exposer, les claquer jusqu’à ce que mûrissent de belles pétales rouges.

Tu t’allonges. Je viens à tes côtés. Ma main remonte ta cuisse. J’apprécie la texture des bas noirs.

Doucement je dégrafe un à un les boutons de ton chemisier. La lampe de chevet illumine la peau blanche de tes seins. J’embrasse le creux qui les sépare. La peau est si douce, ici. Une discrète fragrance achève de me tourner la tête.

Je dégage un mamelon et le suce avec avidité. Il durcit. Je me délecte de son arôme légèrement salé.

Tout doucement, en nous laissant le temps de nous découvrir, nous retirons nos vêtements. Nos caresses se font de plus en plus précises, dans leur exploration nos doigts découvrent des zones secrètes et, au gré des réactions, s’y attardent.

Mais fi des préambules, tu passes à la vitesse supérieure. Impérieuse, tu me lèches et me branles, me prends en entier dans ta bouche. Tu vas trop vite, je t’arrête avant de jouir. Nous faisons une courte pause.

A mon tour de descendre entre tes cuisses. Je colle ma bouche sur tes lèvres basses, je te goûte. Je sors la langue, la glisse dans l’orifice, saisis le clitoris, le suçote. Je rentre un doigt puis deux. J’ai vaincu tes résistances.

Je me couche sur le dos. Tu me grimpes dessus et d’un geste précis ton ventre engloutit ma verge. Tu te fais plaisir à ton rythme. Tu retardes ma jouissance tout en hâtant la tienne. Une crispation. Les muscles de ton pelvis se resserrent sur mon vit presqu’à m’en faire mal. Dans un grand soupir de jouissance tu te relâches. Tu t’effondres sur le côté, repue. Mais moi, je suis affamé, mû par une volonté animale, je ne suis qu’un mâle en rut, qui, frénétiquement, monte sa femelle. Plus question de douceur ou de retenue. Je me jette sur toi, d’un violent coup de reins, je propulse ma queue au fond de ta matrice. Comme une réaction explosive, impossible à retenir, je jouis et me déverse en toi.

Ici s’achève notre aventure, pour ce soir au moins. J’espère avoir, en partie du moins, comblé tes attentes.

Dis-moi, chère Auréline, as-tu un petit ami ? Lui as-tu parlé de nous ? Si oui qu’en pense-t-il ?

Voudrais-tu m’envoyer tes coordonnées ? Ton adresse postale et ton numéro de mobile. En échange, je t’offrirai un petit cadeau.

Je t’embrasse,
Maître J. webmaster de Ludvine